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Blog-Notes Robert Grossmann

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mon journal, mes humeurs

Mercredi 8/02/06 : miroir Je déjeune à Paris, avec un partenaire culturel de la ville. Nous parlons d’un certain passé commun. Nous nous étions connus il y a longtemps. Il évoque son parcours, nous discutons de projets à venir. Il avait la galanterie, dès mon arrivée au restaurant, de me proposer la banquette, face à la salle. Place d’honneur amicale. J’étais sensible à son geste. Je l’étais toujours lorsque je finis par ressentir une sensation curieuse qui inscrivit peu à peu dans mon esprit une explication moins poétique à sa politesse. Assis en face de moi il parlait, racontait, souriait et curieusement ne semblait pas s’adresser à moi. Il ne me regardait guère. Son regard visait quelques centimètres à coté de mon visage, comme si j’avais un voisin et moi j’écoutais et je parlais à quelqu’un qui semblait écouter et parler à l’autre. Je constatais soudain que dans mon dos les murs du restaurant étaient d’immenses miroirs.

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mardi, 28 mai 2013

La Droite Forte prend le peuple en otage.

 

L’emploi permanent du mot peuple par les chefs arrogants de la « Droite forte » et leurs affidés mérite d’être décrypté.

De manière subliminale il sonne comme une agression, définit un camp de la supériorité, divise la nation…Il est fondé sur le repli et le communautarisme clanique.

 Au sein de la République il ne peut y avoir qu’un seul peuple c’est le peuple de France, celui de la diversité et de la pluralité de ses citoyens, celui de la Liberté-Égalité-Fraternité. Celui la ne renferme aucun ingrédient de repli identitaire c’est l’Homme dans son intégrité qui en est au cœur.

Les autres utilisations du mot peuple sont suspectes et dangereuses. C’est au nom d’une certaine conception du « peuple » qu’ont été déclenchés les pires conflits et leurs cortèges d’atrocités.

L’exaltation du Volk à connotation raciste et ethnique par les nazis en a été l’illustration la pire. L’éclatement de la Yougoslavie a sonné le réveil guerrier des peuples et de leurs identités contre d’autres peuples et d’autres identités. De même certains peuples d’Afrique ou d’Asie ont tristement illustré les charges meurtrières que peut véhiculer le mot.

Par ailleurs, l’évocation d’un peuple breton, basque, corse contient tous les germes de l’éclatement de la nation, de la république en entités linguistiques et ethniques pures.

Utilisée à tort et à travers et sans conscience la notion de peuple signifie en effet communautarisme et repli identitaire.

Cela semble bien être le cas dans la bouche des chefs de la Droite Forte qui invoquent de manière incessante le « peuple de droite » non loin du « peuple militant », peuples issus de leurs fantasmes qu’ils ont alors flattés, caressés, instrumentalisés et dont ils se servent pour leurs coups d’états permanents.

Leur peuple de droite est forcément opposé à un fantasmagorique peuple de gauche et pourquoi pas à un peuple centriste.

Leur peuple militant, lui, est lancé à l’assaut de tout ce qui n’est pas labellisé « militant » par eux même. Un élu fut-il militant permanent auprès de ses électeurs peut, à tout moment, être considéré comme indigne, suspect et lancé en pâture au « peuple » conditionné pour cela.

Il ne s’agit de rien d’autre que de la version Buisson de la révolution culturelle de Mao de 1966, adaptée à l’UMP de 2013.

À l’époque pour asseoir son pouvoir Mao a instrumentalisé la jeunesse en la lançant contre les intellectuels, les cadres du Parti, qui sont publiquement humiliés et les élites bafouées. Toutes les dictatures à travers l’histoire ont conquis le pouvoir et l’ont préservé un temps avec ce genre de procédés.

Comment ne pas être choqué par la fatwa qu’a lancée le chef du « peuple de droite-peuple militant » contre NKM à Paris ?

C’est la toute première fois que dans un mouvement qui se voudrait toujours héritier du gaullisme apparaît ce phénomène qui en est aux antipodes.

Le fait de voir quasi quotidiennement l’un des chefs de la Droite Forte sur des chaines de télévision et dans les médias semble démontrer que l’UMP est dominée par ce courant, majoritaire en effet. Il n’est pas découragé par son président Copé, élu dans les conditions que l’on connaît.

C’est pour tout cela que l’UMP est en proie à un malaise profond.

Quant au fond, l’analyse du gourou de la Droite Forte est fondée sur un pari : plus l’UMP entonnera les thèmes du FN, plus il fera baisser son électorat.

On peut penser rigoureusement le contraire : plus une UMP dominée par la Droite Forte singera le FN, plus elle le crédibilisera et n’en sera qu’une pâle et ridicule copie.

Les électeurs ne s’y tromperont pas.

(Voir mes billets « négocier avec l’état major ? » du FN 8/5/2012 et « contre le repli identitaire de l'UMP 21/11/2012 »)

samedi, 2 octobre 2010

Les foules ont toujours raison. Les foules se pressent autour du rallye. Le rallye a donc raison

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mardi, 1 janvier 2008

La nuit de la Saint-Sylvestre 2007/2008 à Strasbourg

Le meilleur largement dominant et le moins bon à améliorer! Mes impressions communiquées à la presse

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jeudi, 17 août 2006

Dans quelques jours retour à la réalité politique strasbourgeoise et nationale. Avec des annonces importantes…

Le week end du 15 août est un vrai pont entre la cueillette des jours insouciants de vacances et la perspective certaine du retour aux obligations...

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mardi, 11 juillet 2006

Lu dans le Monde (ed.Le Mondial) du 11/07/2006 page 5, relu pour être sûr que je n'ai pas la berlue !

Qui va porter plainte sur le champ? La ligue des droits de l'Homme, la LICRA? La FFF? La FIFA? Le Président de la République française? Ces propos ne peuvent rester sans condamnation!

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mercredi, 28 juin 2006

Opinion publique

Entendu... de mes oreilles entendu!

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samedi, 3 juin 2006

Rencontre sportive aux sommets:tragédie classique dans l'arène!

Un palais des sports peut ressembler à un immense théâtre où se déroule une sorte de tragédie classique. Les émotions vécues par les spectateurs au rythme des actes et des scènes se développent et s'amplifient pour finir parfois en une insoutenable apothéose. Libération finale par la victoire! Le destin n'est évidemment pas absent

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mercredi, 17 mai 2006

Bernard Henry Lévy à Strasbourg. Des propos forts...

Après Jacques Derrida il y a un an, BHL verrait bien l'ONU à Strasbourg, à côté du Parlement Européen. Il ne faut jamais négliger ce que disent les écrivains, les philosophes et les artistes, ils sont visionnaires.

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jeudi, 11 mai 2006

Elie Wiesel, une conscience entre deux siècles.

(...) "En un mot Wiesel nous dit que le jour où Péan révéla les relations Mitterrand–-Bousquet, leur amitié fut terminée. (...)

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dimanche, 16 avril 2006

Digressions à propos d’une interview de Régis Debray et Edgar Morin, Paris-Match avril 2006

A-t-on le droit d'être ailleurs qu'à gauche?

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