{{tpl:bandeauDefilantHead}}

Blog-Notes Robert Grossmann

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

lundi, 5 novembre 2012

Parlement Européen à Strasbourg, il faut rompre avec une défense purement statique, style ligne Maginot.


« Les eurodéputés ont adopté des amendements qui leur permettront de ne siéger qu’à Bruxelles. Les jours du parlement de Strasbourg sont comptés. » Challenges, 31/10/2012

 

 

Tranchons le terme, c’est une guerre qui est livrée à Strasbourg pour lui arracher le siège du Parlement Européen.

Dans une Europe qui va mal et qui, par excès de technocratie, est souvent incompréhensible pour le citoyen, les députés coalisés contre Strasbourg n’agissent plus qu’au nom de leur confort. Ils ont perdu leur âme et l’âme de l’Europe car qui méprise son passé insulte son avenir. Ainsi en est-il de l’Europe qui a du sens à Strasbourg et de l’apparat à Bruxelles.

Aujourd’hui Strasbourg est combattue de manière de plus en plus intense, de plus en plus vigoureuse.

Qu’en est-il de sa défense ? On aperçoit que comme en 39/40, en des circonstances autrement tragiques, la France fait confiance à son hypothétique bonne étoile, à moins que, de manière hypocrite, sous les paroles officielles ne se cache un désintérêt total pour l’Europe de Strasbourg

Paris n’a jamais accepté de considérer que la France puisse avoir, sur son territoire, deux capitale celle de la France, celle de l’Europe.

Dès lors pour défendre Strasbourg contre les incessantes attaques dont elle est victime depuis des décennies, Paris assure un service minimum quand ce n’est pas pire. N’oublions pas, à titre d’exemple, que le Président Chirac lors du sommet de Nice a accepté que tous les sommets européens se tiennent à Bruxelles. Avec une réelle combativité, une volonté politique forte, Chirac aurait défendre Strasbourg.

Au delà de cet abandon français, quel est le service minimum de nos gouvernements? Simplement s’arcbouter sur les traités qui désignent Strasbourg siège officiel alors que, soyons lucides, dans les réalités l’essentiel de la vie du PE se passe à Bruxelles.

En clair la référence aux traités n’est rien d’autre qu’une position figée qui consiste à tenir le plus longtemps possible.

La France défend Strasbourg avec une stratégie « ligne Maginot ».

Je l’ai dit publiquement à Laurent Wauquiez, l’un des innombrables ministres de l’Europe qui se succèdent à une allure de relayeur de 100 mètres, lors d’une réunion à Strasbourg en mars 2011.

D’ailleurs le fait que quasiment chaque année il y ait un nouveau ministre de l’Europe montre combien ce sujet tient à cœur aux gouvernements Français. Il n’est ni plus ni moins qu’une variable d’ajustement des équilibres politiques au sein de majorités qui se font et se défont.

Or on n’a jamais gagné de batailles ni de guerre en restant statique alors que l’adversaire est mobile.

Une bonne et efficace défense de Strasbourg aurait du consister à arracher à Bruxelles une partie de l’administration européenne, voire de la commission. Le ministre français de l’Europe aurait du s’installer à Strasbourg. Les présidents du PE auraient du élire domicile à Strasbourg. Aucun ne l’a fait, même pas les Français.

La France n’a donc rien réussi de tout cela et pendant ce temps une majorité de d’euro députés est en train de réussir à obtenir que « le siège unique du PE » soit bientôt décidé par le PE lui même, par delà les traités. (Challenges 31/10/2012)

Si cette disposition entrait en vigueur, comme on peut le craindre, s’en sera fini et nous n’aurons que nos yeux pour pleurer.

Dès lors on peut toujours contempler la ligne Maginot et lorsqu’elle sera franchie, se plaindre et en vouloir à l’Europe entière.

Est-il encore temps pour obtenir en faveur de Strasbourg une partie de l’administration européenne ? Les partisans de Strasbourg ont-ils encore la capacité de développer une stratégie offensive, mobile, évolutive ? Osons l’espérer.

Mais, alors il faut rompre avec le langage officiel statique et hypocrite alors même qu’en privé les plus hautes autorités murmurent que « tôt ou tard » le PE va quitter Strasbourg. Simone Veil puis Michel Barnier nous l’ont dit, sous le sceau de la confidentialité.  (Simone Veil le 12/04/2001, Michel Barnier le 03/05/2004 (dans À mots découverts, ed. Jérôme Do Bentzinger) (1)

Pourtant évoquer officiellement un Plan B serait catastrophique nous dit le langage officiel. Alors espérons que dans le secret des officines on y pense néanmoins, au fameux plan B, afin que Strasbourg, un jour prochain, ne soit pas dépouillé de tout.

 

(1) http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/quand-simone-veil-lachait-le-parlement-de-strasbourg_824637.html

 

mercredi, 15 septembre 2010

madame Viviane Reding, une amie sûre et fidèle

Lire la suite...

jeudi, 17 juin 2010

L’Allemagne impose ses positions à l’Eurodistrict qui est dans une impasse !

réunion de l'Eurodistrict Strasbourg -Ortenau ce 17 juin 2010

Lire la suite...

jeudi, 24 décembre 2009

Parlons Europe...je développe quelques idées dans "À MOTS DÉCOUVERTS" Europe des régions? Ah bon....cela mérite débat

Extraits de mon livre, passage sur l'Europe

Lire la suite...

mardi, 15 décembre 2009

Strasbourg et l'Europe, article paru dans "la libre Belgique"

UNION EUROPÉENNE

Strasbourg et l’Europe, une idylle essoufflée ?

Véronique Leblanc

Mis en ligne le 14/12/2009

Ce lundi s’ouvre à Strasbourg la dernière session plénière du Parlement européen cette année. La transhumance mensuelle des parlementaires pose régulièrement la question de l’opportunité de maintenir deux sièges. Strasbourg ne renonce pas à ses prérogatives, aligne les arguments en sa faveur, mais connaît ses faiblesses.
Correspondante à Strasbourg

Robert Grossmann s’étonne que la conversation tourne autour de son caractère réputé volcanique plutôt que sur une politique municipale, dont il reste l’une des figures incontournables. L’homme, invité d’un déjeuner du Club de la presse de Strasbourg, vient de sortir un livre intitulé "A mots découverts" où il fait le bilan d’une mandature menée en tandem avec Fabienne Keller qui fut maire de la ville avant que celle-ci ne passe à gauche en 2008. "Et puis, poursuit Robert Grossmann,comment se fait-il que ce que je révèle à propos des menaces qui pèsent sur le Parlement européen ne fasse pas plus de bruit ?"

Un passage y révèle, en effet, que deux personnalités "amies" de Fabienne Keller et Robert Grossmann, à savoir Simone Weil et Michel Barnier, leur ont annoncé, dans la confidentialité du salon vert de l’hôtel de ville, que "le Parlement ne pourra rester à Strasbourg, on ne peut pas le dire publiquement mais c’est inéluctable, il faut vous y attendre "

Un choc, confie l’ancien maire adjoint de la ville. "Entendre cela de la bouche d’une ancienne présidente du Parlement européen qui, par parenthèse, n’avait jamais voulu, du temps de sa présidence, s’installer à Strasbourg... Entendre aussi le ministre des Affaires étrangères en exercice nous l’exprimer de cette manière, c’était comme deux coups dans le ventre que nous avons encaissés en réprimant la douleur." On était en 2001 et 2004.

Depuis, ce qu’on appelle ici les "tirs de snipers" contre Strasbourg n’ont pas cessé : harcèlements juridiques, petites bagarres autour d’un règlement jusqu’à une pétition baptisée "One seat" initiée par des eurodéputés et signée par un million de citoyens parmi lesquels - il est vrai - des noms aussi farfelus que Mickey Mouse Et puis, la semaine dernière, nouveau coup dur avec la décision d’investir la nouvelle Commission européenne, non pas lors d’une plénière à Strasbourg, mais le 26 janvier lors d’une mini-session à Bruxelles organisée pour l’occasion. Colère unanime des politiciens alsaciens mais en ordre dispersé.

"Inacceptable" , s’insurge l’ancienne maire de droite, Fabienne Keller, dans une lettre à Nicolas Sarkozy, tandis que le maire socialiste, Roland Ries, écrit au président du Parlement européen Jerzy Buzek pour lui faire part de son "inquiétude croissante"face à une "forme de renoncement" . Il se dit "prêt à adapter (ses) services et à mettre ses moyens à la disposition du Parlement, au cas où il déciderait de siéger à Strasbourg une semaine entière fin janvier" .

Jerzy Buzek n’est pas hostile à la capitale alsacienne. Lors de la rentrée de septembre, le Polonais s’est personnellement rangé à ses côtés dans ce qu’on appelle"la guerre des sièges" entre Bruxelles et Strasbourg. Une première par rapport à ses prédécesseurs qui préféraient prudemment se retrancher derrière les traités instituant la capitale alsacienne comme seul siège officiel du Parlement européen, statut dont elle ne peut être détrônée qu’à la faveur d’une décision unanime des vingt-sept Etats membres de l’Union.

Argument de ce natif de Silésie, la dimension symbolique d’une ville de réconciliation dont il a mis en exergue les similitudes avec sa propre région : terre déchirée passée aux mains des uns et des autres avant d’être aujourd’hui apaisée.

Du côté des associations strasbourgeoises de défense du siège, c’est souvent à cette dimension symbolique qu’on s’accroche pour défendre la ville face à une Bruxelles qualifiée de "bureaucratique" , à laquelle le Parlement ferait bien de renoncer pour s’installer une fois pour toutes, avec armes et bagages, à Strasbourg. Un discours parfois agressif auquel Roland Ries refuse de souscrire. "Il faut enterrer la hache de guerre, confie-t-il. Je rencontre régulièrement les maires de Bruxelles et de Luxembourg pour voir ce qu’il est possible de mettre en place. L’Europe représente 500 millions de citoyens, incarner sa gouvernance en un seul pôle n’est pas forcément la solution."

L’homme veut sortir des "guerres picrocholines" en arguant que les éternelles chamailleries "c’est chez moi, pas chez les autres" - même s’il préférerait que l’investiture de la Commission se passe "chez lui" - "agacent tout le monde" .

Pour Roland Ries, une Europe multipolaire peut s’ancrer sur trois villes : Bruxelles, capitale exécutive; Luxembourg, capitale judiciaire et Strasbourg, capitale législative, qui plus est symbole de culture et démocratie puisqu’elle compte en ses murs le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des droits de l’homme. "Il y a l’Europe à Strasbourg et l’Europe DE Strasbourg" , martèle-t-il régulièrement, en insistant sur une dimension citoyenne qu’il veut promouvoir intra muros par le développement de la démocratie participative. Certes, mais une chose est de dire, une autre est de faire et de faire savoir. Alors, quelles sont les actions mises en place ?

"Pendant longtemps, la réconciliation franco-allemande a été un argument puissant en notre faveur, mais les générations passent, le mur de Berlin est tombé et, aujourd’hui, il faut actualiser le discours" , déclare Roland Ries. Un nouveau cheval de bataille est ainsi apparu sur les rives du Rhin : l’eurodistrict, un espace de coopération transfrontalier qui réunirait la communauté urbaine de Strasbourg et l’Ortenau allemand, portant la population globale à près d’un million d’habitants. L’entité ainsi formée pourrait alors accéder au statut de métropole avec le rayonnement et les avantages y afférant.

Roland Ries ainsi veut faire de sa ville un "laboratoire européen transfrontalier" en matière de transports, de culture, de sports, de soins de santé, de démarches administratives, etc. La politique urbanistique de la ville mise en place sous la législature précédente, et qu’il poursuit, concrétise d’ailleurs cette volonté.

Après avoir pendant des décennies tourné le dos au Rhin, Strasbourg se déploie vers l’Est, investit dans de grands projets des friches industrielles et tend la main à la petite ville allemande de Kehl. Une réflexion donc, une volonté de faire évoluer le discours et rayonner plus largement la ville. Mais reste la question de savoir si l’enjeu a du sens pour les Strasbourgeois...

Pour François-Gilles Le Theule, directeur du Centre des études européennes à l’Ecole nationale d’administration (ENA), il n’y a pas photo. Le Parlement européen à Strasbourg c’est un plus pour son centre, pour Strasbourg et pour l’Europe. "Se tient ici, chaque mois, LE séminaire de ce qui est devenu l’institution forte de l’Union , déclare-t-il. Le Parlement est une vraie machine à décider, il travaille à une vitesse incroyable et ses sessions strasbourgeoises en font une capitale européenne visible où se succèdent des votes essentiels. Bruxelles n’a pas la même unité de lieu et de temps, sa dimension communautaire est plus diffuse."

François-Gilles Le Theule mesure l’importance que revêt pour son centre la venue mensuelle des eurodéputés à Strasbourg. "Observateurs de premier plan, nous sommes au contact direct des praticiens , dit-il. C’est une plus value pour nos étudiants. Le rythme des sessions est par ailleurs très structurant et s’inscrit contre une centralisation des instances de l’Union, aspect auquel les eurodéputés issus de l’ancien bloc de l’Est peuvent être sensibles." Strasbourg européenne est donc un enjeu pour ses édiles et pour ceux qui y ont l’Europe à cœur.

Reste que le Strasbourgeois "de la rue" y semble largement indifférent, à l’exception du secteur de l’hôtellerie-restauration directement concerné. Certes, les drapeaux bleus étoilés fleurissent ici un peu plus qu’ailleurs et l’étiquette européenne est appliquée à moult événements ou associations, mais quant à dire que la mise en cause du siège toujours plus agressive ou même la question de l’eurodistrict galvanisent la population, il n’y a pas qu’un pas, il y a des enjambées ! "On ne peut nier un indéniable conservatisme alsacien, une tendance au repli sur soi" , regrette Robert Grossmann, qui trouve par ailleurs que sa ville "mérite mieux qu’un eurodistrict" , mais reconnaît que pour lui donner un véritable rayonnement, il faudrait que les médias nationaux concèdent un minimum de place aux événements qui s’y déroulent.

Face à la fronde d’un nombre toujours croissant d’eurodéputés irrités par les transhumances mensuelles, Strasbourg aurait besoin de se forger une stature internationale qui fasse que se passer d’elle serait une aberration pour l’Europe et surtout pour ses citoyens. Mais ce n’est pas simple dans un pays par essence jacobin où Paris a bien l’intention de rester toujours Paris ! Il est vrai cependant qu’un contrat triennal lie l’Etat aux collectivités territoriales afin de permettre à la ville de s’affirmer comme capitale européenne. Signé en septembre dernier, le dernier porte sur 244 millions d’euros dont 177 à charge de l’Etat. Parmi les nombreux objectifs, améliorer l’accessibilité de la ville. A partir de Bruxelles et Luxembourg en tout cas, c’est effectivement un vaste défi !

mardi, 7 octobre 2008

Parlement européen: toujours le harcèlement anti strasbourg!

Où est la solidarité nationale?

Lire la suite...

mercredi, 6 février 2008

Fabienne Keller dit oui à l'Europe !

Et Roland Ries se tait...

Lire la suite...

mardi, 5 février 2008

Ries s'abstient sur l'Europe

voici la réaction de l'UMP-Strasbourg Disosn qu'il ne s'agissait pas d'un vote hostile mais conforme à son auteur: chèvre choux Ne nous mouillons pas! Courage, abstenons nous!

Lire la suite...

mardi, 26 juin 2007

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, à Strasbourg lundi 2 juillet

Il va parler de l'Europe à la France depuis Strasbourg

Lire la suite...

vendredi, 27 avril 2007

Le Mérite Européen remis à la ville de Strasbourg par Jacques Santer

des discours pleins de sens, à relire... Strasbourg l'européenne...

Lire la suite...

- page 1 de 2

{{tpl:bandeauDefilantFavicon}} {{tpl:bandeauDefilantBlogName}} {{tpl:bandeauDefilantBlogCategory}} «{{tpl:bandeauDefilantBlogItem}}»