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Blog-Notes Robert Grossmann

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culture et forum

pour un débat sur les questions culturelles dans un paysage qui bouge quelle culture demain?

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samedi, 3 décembre 2016

Hommage à Rémy Pflimlin

Je suis consterné et triste à l'annonce du décés de Rémy Pflimlin Grand patron de presse je l'ai connu au moment où, aux DNA, il pilotait l'opération "L'art en fête" en collaboration avec le CEAAC.
Nous avons alors travaillé ensemble avec une belle efficacité au service de l'art contemporain. J'ai pu apprécier sa grande sensibilté culturelle et son réel engagement en faveur des arts. Musica qu'il présidait fut l'objet de toutes ses attentions.
Il a toujours été sensible à l'Alsace qu'il défendait partout avec ardeur.
La culture perd un de ses initiateurs éminents.
À son épouse et à ses proches j'adresse mes vives condoléances.

vendredi, 24 avril 2015

Le prix Goncourt de la Nouvelle recentralisé à Paris. Lettre ouverte à Bernard Pivot. Voir DNA 25/04/2015

 

Le président de l’académie Goncourt vient d’écrire au maire de Strasbourg pour lui annoncer que la remise du prix Goncourt de la nouvelle n’aura plus lieu à Strasbourg. (DNA du 24 avril 2015)

J'écris à Bernard Pivot, président.

 Cher Bernard Pivot,

 L’admiration que je voue depuis toujours au talentueux passeur de littérature que vous êtes – je n’ai loupé aucun épisode d’Apostrophe - ne me dissuadera pas de vous morigéner. Votre dernier fait d’arme contre Strasbourg s’apparente à un caprice égotique de star parigo-parisienne.

Une décision scélérate ?

Ainsi donc vous voulez centraliser vos distributions de prix à Paris en amplifiant le jacobinisme culturel de la France. De ce fait vous arrachez le Goncourt de la nouvelle à Strasbourg l’européenne que vous affaiblissez alors que vous restez à Nancy.

Si je me laissais aller je n’hésiterais pas à dire que c’est là une décision scélérate, j’ai des raisons particulières d’en être affecté.

En 2001, en ma qualité de maire délégué chargé de la culture, j’ai décidé de rencontrer, François Nourissier alors président de votre académie, en présence du maire Fabienne Keller. Notre objectif était de le convaincre d’installer ce prix à Strasbourg que nous avions la volonté d’ériger en capitale des lettres et de la littérature. Nous avons notamment lancé un ambitieux « Plan médiathèques », installé le Prix européen de littérature, créé les « Conversations à Strasbourg », le « Parlement des philosophes » en invitant un grand nombre d’écrivains  et d’intellectuels de renom à dialoguer avec nos publics. L’initiative s’est métamorphosée en « Bibliothèque idéale » avec un succès toujours grandissant. Je me souviens de votre bonheur (non feint) sous le chapiteau de la place de la cathédrale en 2007, commentant devant un millier de passionnés, une anthologie de vos interviews à Apostrophe. Un succès absolu!

Une faute culturelle au nom du jacobinisme

François Nourissier, convaincu par notre argumentation avait alors décidé d’installer le Goncourt de la nouvelle à Strasbourg. Sa volonté de décentraliser la culture n’y était pas étrangère et c’est ainsi que la ville de Gutenberg a accueilli avec bonheur et honneur les académiciens et leurs lauréats.

Les déjeuners au Crocodile semblaient à la hauteur de vos attentes et au diapason de certaines tables parisiennes, les hôtels étaient appréciés, les rencontres littéraires chaleureuses. Bref l’engagement de la ville de Strasbourg qui sait recevoir des hôtes de marque était digne de ses prestigieux invités.

Cela aura duré 14 années, nos successeurs ayant perpétué l’initiative en 2008.

Or voici qu’avec le prétexte le plus désolant, le plus superficiel, le plus artificiel, le manque d’ampleur de la médiatisation, vous voulez quitter notre ville. Avez vous conscience qu’avec cette centralisation parisienne on pourrait vous prêter l’idée de ravaler Strasbourg à un rang de ville de province digne seulement d’organiser des comices culturels comme les comices agricoles de madame Bovary. Selon vous n’y aurait-il que Paris et le désert culturel français ?

Rompre avec la décentralisation serait un forfait, une faute culturelle, une régression française.

Consensus en faveur du Goncourt de la nouvelle à Strasbourg

Si je me livrais à de la basse politique je pourrais ferrailler avec la municipalité socialiste et me gausser d’elle : « Nous avons installé le Goncourt de la nouvelle à Strasbourg, vous, vous le perdez », mais je ne veux pas douter que nos successeurs aient mis en œuvre tous les moyens pour préserver notre acquis

Or il y a des causes qui nécessitent le consensus et celle ci en est une, éminente.

Je suis donc solidaire du premier adjoint chargé de la culture et je soutiens sa proposition.

Cher Bernard Pivot, quitte à créer une « synergie », selon votre expression, quitte à vouloir regrouper, ne vous dispersez donc pas à Paris, ne participez pas à sa congestion culturelle,  donnez vous de l’air, regroupez vous à Strasbourg !

Votre prétexte, la trop faible médiatisation, ne tient pas car il y a des solutions : pourquoi ne pas provoquer une réunion de travail avec la municipalité pour amplifier les moyens de communication, pourquoi ne pas mettre votre incomparable notoriété au service de la décentralisation culturelle en France ?

Vous voulez plus de médiatisation nationale ? Avec les moyens adaptés, Strasbourg pourrait vous offrir une médiatisation internationale.

Cher Bernard Pivot reprenez votre lettre de rupture, ne soyez pas un maitre jacobin de la culture, restez à Strasbourg où vous et vos confrères avez toujours été les bienvenus.

 

vendredi, 13 juin 2014

J'ai signé cet appel, la culture ne doit pas être anémiée

À l'attention de Monsieur François Hollande, Président de la République, Palais de l’Élysée - 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris

À l'attention de Mme Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication - 3, rue de Valois 75001 Paris

À l'attention de Monsieur François Rebsamen, Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue Social - 101 rue de Grenelle 75007 Paris

Tribune des partenaires culturels, économiques et des élus, relative à la signature de l’accord UNEDIC National Interprofessionnel du 22 mars 2014 relatif à l'indemnisation du chômage, appelant François Rebsamen, Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue Social, à ne pas agréer cet accord.

Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,

Nous, directeurs de structures culturelles, acteurs de l’économie locale et régionale, élus locaux et régionaux, signataires de cette tribune, partageons les inquiétudes exprimées par le mouvement des intermittents du spectacle.

L’accord intervenu le 22 mars entre les partenaires sociaux relatif à l’assurance chômage déstabilise encore davantage les plus fragiles et précaires bénéficiaires de cette solidarité́ nationale sur laquelle est basée une grande partie de l’économie du spectacle vivant en France.

Nous déplorons notamment l’absence de prise en compte des travaux réalisés depuis 10 ans par le Comité de suivi, réunissant un certain nombre de parlementaires et de membres d’organisations professionnelles représentatives des métiers de la culture.

Nous nous inquiétons enfin des probables annulations de festivals en cours et à venir et des conséquences qu’elles auront non seulement sur l'économie du spectacle vivant, mais également sur tout un pan des activités liées à ce secteur*.

Pour toutes ces raisons, nous, signataires de cette tribune, vous demandons de ne pas agréer cet accord afin que de nouvelles négociations puissent avoir lieu, prenant en compte les propositions du Comité de suivi.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, en l'expression de nos sentiments respectueux.

*hôtellerie, restauration, transport, prestations de service ... 23 millions d'euros pour la seule ville d'Avignon et selon l'étude sur l’apport de la culture à l’économie française, publiée le 3 janvier 2014 : le secteur culturel dans l’économie représente 3,2 % du PIB en 2011 et 670 000 emplois en France.

samedi, 10 mai 2014

Quand la municipalité évacue la culture de l'Ancienne Douane

une tribune dans les DNA (10/5/2014) "Ancienne Douane : reconversion ratée " entérine avec regrets l'échec de la culture.

Je veux rappeler mon combat incessant à consulter sur mon blog
http://www.robert-grossmann.com/blognotes 

voir les billets ci dessous

-Beurre Oeufs Fromages, légumes, contre la culture. Ça se passe à Strasbourg
lundi, 18 juin 2012, 

-UNE HISTOIRE DE BOBO AU DÉTRIMENT DE LA CULTURE
mardi, 19 juin 2012,

-quand l'agriculture expulse la culture. DNA 19/07/2012
jeudi, 19 juillet 2012

-la culture expulsée par l'agriculture à Strasbourg, j'écris au ministre de la culture Aurélie Filipeti
samedi, 4 août 2012

jeudi, 4 avril 2013

Culture à Strasbourg, à propos d'un papier paru dans la revue Poly, mars 2013

 

Aucun passionné de culture ne peut être indifférent à l’analyse de la politique de la Ville de Strasbourg que Poly nous a proposé dans son numéro de mars 2013.

Elle me conduit à livrer quelques observations inspirées par le souci de la vérité des faits d’une part, mon souhait de voir la culture mieux partagée d’autre part.

 Comment pourrais je ne pas relever que les éléments de réussite évoqués dans votre introduction : Espace Django Reinhardt, Taps, réseaux des Médiathèques, ont tous été créés et mis en place sous mon impulsion entre 2001 et 2008. Je me réjouis de savoir qu’ils continuent à prospérer.

Tel ne semble pas être le cas d’autres initiatives qui avaient alors été engagées.

 *Le beau projet « Art et aventure » réalisé pour le concours Capitale Culturelle de l’Europe, hélas refusé par le jury, constituait une riche base de travail pour créer une manifestation « off » que beaucoup s’étaient promis d’accomplir. Depuis plus de cinq ans une association et un budget ad hoc existent encore fallait-il une volonté politique. Voilà donc une occasion ratée même si, discrètement et de manière éloignée du projet initial, la municipalité songe à créer une Fondation dont le sens mériterait d’être précisé.

 *Le Village culturel, bien en vue place Broglie, regroupait tous les partenaires et marquait le lancement de la saison culturelle à destination de tous les publics. En 2012 la Ville a relégué les partenaires culturels dans la salle de l’Aubette sans grande visibilité par les publics. Dans le même temps ce que l’on a appelé les Europhonies devait être le grand événement d’ouverture de la saison. Ce n’était qu’une petite cavalcade de type carnavalesque. Les groupes défilant se perdaient dans les rues en une belle confusion et cette manifestation couteuse s’apparentait plus à une opération d’animation urbaine qu’à un stimulateur de la saison culturelle.

 *L’excellence culturelle devait irriguer les quartiers, c’est ainsi que nous avions installé l’Orchestre Philharmonique à la Canardière, des artistes de renom en résidence au Neuhof, nous avions invités les jeunes et les parents de la Montagne Verte à l’Opéra.

De cela plus de trace.

 *Nous avions reconstruit le théâtre de Hautepierre incendié par vandalisme.

Selon des travaux participatifs approfondis réalisés en 2006/2007, le Maillon historique devait accueillir les arts circassiens en synergie avec des prestations des Percussions de Strasbourg, deux expressions artistiques majeures qui pouvaient aussi développer un coté ludique attractif. C’est à ce propos que, dans votre article, l’adjoint à la culture parle aujourd’hui « d’échec grandiose ».

 *La Laiterie avait vocation à exprimer les cultures émergentes et innovantes, à être le laboratoire des friches et des lisières. C’est dans ce but que j’y ai installé la Fabrique de Théâtre aux cotés des Taps, d’Artefact, de Molodoï et d’ateliers d’artistes. J’y ai favorisé la création de la Friche Laiterie. La synergie était prometteuse et, loin d’être « dépecées » (comme le dit l’un de vos interviewé), les activités artistiques que j’ai regroupées à la Laiterie devaient préfigurer ce lieu unique qui signifierait innovation et expérimentation culturelles. En ce sens j’avais recommandé aux partenaires de la Laiterie de créer un collectif informel qui leur permettrait d’échanger, de s’informer réciproquement et de valoriser leurs diversités. Je voyais la Ville non seulement comme un financeur mais aussi comme un catalyseur. Cette impulsion a fait défaut même s’il est juste de saluer les succès et la vitalité de chacun de ces acteurs isolément.

 *Dans le prolongement de la Médiathèque la presqu’ile Malraux aurait pu être complétée dès 2007. Cela a été différé et je le regrette. Ma vision des choses était bel et bien d’y mixer investisseur privé et initiatives publiques. Mais, je veux l’affirmer, quelles qu’aient été mes « débats » avec le directeur d’Apolonia, ses démarches culturelles ne m’avaient pas laissé indifférent. Sa mise à l’écart au bénéfice d’un projet assez vague de pôle des arts numériques procèderait selon mes informations d’innombrables et interminables réunions contradictoires. N’y voyant pas très clair, j’attends avec attention la révélation de ce projet ainsi que son intérêt culturel pour le plus grand nombre.

 Votre excellente enquête pointe bien des éléments qui mériteraient d’autres commentaires. Permettez moi de livrer quelques réflexions plus générales.

 Les Assises de la Culture initiées par Roland Ries devaient ouvrir une ère nouvelle pleine de promesses. Ce fut une ère de déceptions. Tous les partenaires ont été écoutés, peu ont été entendus. L’annonce finale par le maire d’un nouvel Opéra, que personne n’avait d’ailleurs évoqué, a fait long feu. La fausse bonne idée de regrouper les festivals aussi.

Mais il y a plus grave, quelques éléments symboliques sont tristement éloquents: évacuer l’art et la culture de l’Ancienne Douane au bénéfice des fruits et légumes signe un état d’esprit et un programme. Tout a été dit sur cette forfaiture et on ne peut que se sentir accablé par la démission de fait de l’adjoint à la culture vaincu dans les arbitrages internes par une autre adjointe.

Enfin l’aveu est terrible lorsque Daniel Payot dit au détour d’une phrase : « Certains, dans l’entourage du Maire pensaient que… ».

Certains, ce sont au moins trois membres de cabinet chargés de la culture, deux ou trois élus affublés de compétences culturelles, une direction de la culture problématique, des agents expérimentés mais désemparés. En clair une bonne demi douzaine de pilotes pour la culture...

Ajoutons à ce « bilan » le peu d’empressement que met la ville à se battre en faveur de l’exceptionnel legs Denise René. Cette occasion unique d’enrichir la ville de collections rares semble embarrasser plutôt qu’enthousiasmer.

Et tout devient clair lorsque Roland Ries a présenté récemment son fait d’arme culturel: proposer le « cabaret alsacien» au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Heureux le maire a lancé : « et on dit que je ne fais rien pour la culture… » * Hopla !

 

* conférence de presse du 20/02/2013, reprise notamment par France 3 Alsace

PS. Depuis le maire a réuni à nouveau les acteurs du spectacle vivant, il propose une "coproduction" mais, demain, après les élections municipales où tout ira mieux s'il est réélu

samedi, 24 novembre 2012

Collection Denise René, une onde de choc culturelle pour Strasbourg

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jeudi, 18 octobre 2012

Le maire Roland Ries présente sa politique culturelle. Terne...


Le maire de Strasbourg vient de présenter à la presse « la politique culturelle de la Ville » appuyée sur un fascicule jaune de 12 pages.

 

Dans ces prestations communicationnelles on ne perçoit guère que le Culture soit une préoccupation majeure de la municipalité. Il manque le souffle qui devrait accompagner le militantisme culturel.

Conférence de presse et document sommaire n’effaceront d’ailleurs pas le triste symbole de l’effacement et de la soustraction d’un haut lieu des arts, l’ancienne douane, au bénéfice des produits agricoles, et ce au moment même où on se vante d’obtenir le label « Ville d’art et d’histoire ».

 

En premier lieu je note avec une grande satisfaction que cette politique s’inscrit dans la continuité de ce que nous avions initié et mis en place de 2001 à 2008.

À titre d’exemple dans l’éditorial il est amplement question de la Bibliothèque idéale dont le changement, puisqu’il en fallait un, réside dans le nombre grammatical.

Du singulier on est passé au pluriel et il s’agit maintenant « des bibliothèques idéales ». Le fond est inchangé. Quant au Goncourt de la nouvelle qu’il me soit permis de rappeler que c’est notre municipalité qui l’a installé à Strasbourg après une agréable négociation avec le regretté François Nourissier.

Le changement grammatical majeur ( !) de « bibliothèque idéale » signe au fond un  terne manque de singularité et d’audace de cette politique culturelle dont on cherche vainement les innovations.

 Je forme aussi le souhait que la donation de Denise René ne soit pas saluée simplement par l’embarras de sa clause concernant l’installation à l’Aubette.

 La lecture du fascicule jaune, dont le style et le sens n’éveillent guère l’excitation intellectuelle que le sujet mériterait, laisse entrevoir une énumération fastidieuse de l’existant.

Le catalogue figurant au bas des 12 pages se voudrait un programme dont la formulation s’apparente plus à un tract électoral qu’à un document digne de la matière culturelle. Sans m’arrêter aux énonciations de ce qui existe, (Ex. « le centre chorégraphique de pôle sud » ou « le programme des résidences artistiques », « des tournées de l’OPS en Europe »), je note les annonces creuses, qui ne mangent pas de pain, (Ex « concevoir un événement participatif de début de saison », « promouvoir les cultures régionales », « animer les journées du patrimoine mondial de l’UNESCO »)

Enfin on y inclut des projets que les réalités imposent comme « rénover le Palais des fêtes » ou « programmer le chantiers de rénovation de l’Opéra » (où est la construction d’un nouvel opéra pourtant annoncée en divers lieux de la ville comme le long du Rhin ?)

 L’adjoint à la culture a annoncé que les grandes institutions culturelles verraient leurs budgets amputés de 1% pour être redistribué aux plus petites structures. Cette annonce est conforme à l’impression de vague et d’imprécision générales.

Il est en effet indispensable de préciser quelles grandes institutions et quelles petites structures sont concernées.

 Au total je me réjouis que notre politique culturelle soit poursuivie dans ses grandes lignes et dans son sens profond tout en déplorant un vrai manque d’audace et d’imagination

J’aurais aimé que l’on innove dans nos quartiers en y installant le meilleur de la culture, en amplifiant ce que nous avions réalisé, une forte décentralisation : l’OPS, l’Opéra, des artistes, comédiens, plasticiens et autres, en résidence dans les cités comme le Neuhof, Hautepierre, l’Elsau et les autres.

La grande question est en effet d’élargir les publics, surtout ceux qui, socialement ou géographiquement, en sont les plus éloignés.

Aujourd’hui ce sont nos quartiers qui ont le plus besoin d’être tirés vers le haut par la Culture.

Ma conviction profonde demeure : la culture doit être située au cœur des politiques publiques, les inspirer et les nourrir.

 

Robert Grossmann

lundi, 8 octobre 2012

Dans la série "Sale Temps Pour La Culture… "

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P.S.  les promesses

Juillet 2011 Martine Aubry « si on veut avoir une véritable politique d’Etat, il faut une augmentation de 30 à 50 % du budget de la culture»,

Janvier 2012 François Hollande : « le budget culture sera entièrement sanctuarisé durant le prochain quinquennat »

 

P.S. les actes :

Budget culture : moins 7,5 % en 3 ans !

Abandon des projets : Maison de l’Histoire de France, Musée de la photo de l'hôtel de Nevers, Centre d'art pariétal Lascaux 4, Salle supplémentaire de la Comédie-Française à la Bastille, Tour Utrillo en Seine-Saint-Denis, Archives photographiques d'Arles, Centre des réserves du Louvre à Cergy, Hôtel de la Marine

 

Une preuve de plus de ce que signifient les mensonges pré électoraux du PS

 

Mais pas une voix ni à gauche ni à droite pour protester !

mardi, 28 septembre 2010

Le bonheur est au Kafteur

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dimanche, 7 mars 2010

Reflexion 2 : La culture : une dynamique au cœur de la politique

mes convictions à mi débat...et à 8 jours du scrutin

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