Blog-Notes Robert Grossmann

Dans "Fier d'être Français", Max Gallo parle des gazettes qui considèrent comme sacrilège, scandaleux de critiquer un imam qui a conseillé de battre sa femme « avec modération » sur les jambes plutôt que sur le ventre et le visage.(…) « les progressistes » écoutent avec indulgence et sympathie un distingué et élégant propagandiste musulman pour qui la pratique de la lapidation d’une épouse infidèle doit faire tout au plus l’objet d’un moratoire plutôt que d’une condamnation ? (p.18) Nous sommes prêts à basculer dans le trou noir (…) quand on peut chanter en étant applaudi : « Je suis venu niquer la France » (…)

(...) aucun démenti ne peut alléger le poids de l’autosuggestion et qu’il n’existe pire sourd que celui qui ne veut entendre. Encore que dans ce cas précis, il n’existe aucune bande sonore pour corser l’affaire.

Max Gallo écrit un "Fier d'être français". L'ancien porte-parole d'un gouvernement de François Mitterrand a osé. Réveillons-nous ! Nous tous qui avons abandonné à Le Pen la fierté d'être français et d'inscrire notre propre histoire dans la longue et grande histoire d'un "vieux et grand" pays...

Je lis avec délectation le journal de l’abbé Mugnier. C’est un vrai journal qui évoque soixante années de la vie de ce personnage hors norme...Il fait montre d'une courageuse clairvoyance sur son état d'ecclésiastique et sur certains mythes :« Le grand miracle c’est qu’on ne meure pas à Lourdes même étant donné l’absence d’hygiène. Huysmans a vu des malades horribles. La piscine est un bouillon de pus. Lourdes sent la vanille, la poussière, le pus »,septembre 1904, il est vrai ! ... Au long de ces pages, au long de ses journées on voit défiler Huysmans, Proust, Barrès, Cocteau, Picasso, Satie et tant d’autres écrivains, musiciens, peintres. Un réalisme cru surprenant chez l'abbé...Théophile Gauthier terminait certaines de ses lettres par :« Je te baise le cul avec componction ». Zola, un minet...et d'autres jugements issus de propos de table. Ce magnifique mot de Cocteau citant Goethe : « Un peuple est perdu quand il ne fait plus la révérence aux étoiles » A lire sans modération!