La France terre d'accueil. Mais de quelle manière?
Par Robert Grossmann le dimanche, 23 avril 2006, 10:58 - lire...littérature - Lien permanent
Après avoir évoqué ceux qui traitent de réactionnaires les esprits qui doutent de la nécessité du mariage homosexuel de lhomoparentalité, (p.17) Max Gallo, dans "Fier d'être Français", parle des gazettes qui considèrent comme sacrilège, scandaleux de critiquer un imam qui a conseillé de battre sa femme « avec modération » sur les jambes plutôt que sur le ventre et le visage.( ) « les progressistes » écoutent avec indulgence et sympathie un distingué et élégant propagandiste musulman pour qui la pratique de la lapidation dune épouse infidèle doit faire tout au plus lobjet dun moratoire plutôt que dune condamnation ? (p.18) Nous sommes prêts à basculer dans le trou noir ( ) quand on peut chanter en étant applaudi : « Je suis venu niquer la France » ( )
(p70) Charles Trenet reprendra le thème "Douce France", cher pays de mon enfance", et dans les années quatre vingt, Rachid Taha et son groupe Carte de séjour l'interprètront. Et cependant, deux décennies plus tard, on sifflera la Marseillaise au stade de France. Et en novembre et décembre 2005, dans 274 communes, 233 bâtiments publics et 74 bâtiments privés ont été endommagés ou incendiés(...)
Mais ce sont toutes les grandes questions de notre société aujourd'hui que Max Gallo approche sans concession, et sans langue de bois
Les troubles sociaux sur lesquels on a bien vite jeté le manteau de loubli en les nommant « troubles sociaux », en niant la dimension ethnique -et même religieuse-, en masquant le fait quelles annonçaient le risque de « balkanisation » de la nation.
Max Gallo rêve au discours quun président de la République pourrait tenir et, que, finalement nous attendons en vain aujourd'hui (p. 104) :
« Vous avez les droits et les devoirs de chaque citoyen français. Hier, Italiens et Polonais, Portugais et Espagnols, et tant dautres sont arrivés ici, et plus rien sinon leur nom, voire peut-être leurs goûts culinaires, ne distingue ces « Français de préférence » des autres citoyens.
Vous êtes les nouveaux Français de préférence. La nation a besoin de vous. Elle est fière de vous accueillir. Elle vous demande de respecter ses lois, ses murs.
Ici un homme vaut un homme. Et une femme vaut un homme. Ici la laïcité règne.
Le pouvoir politique est séparé du religieux. Ce pays est de culture judéo-chrétienne. Sachez le. Mais votre religion sera respectée comme toutes les autres religions, car la France ne reconnaît que les individus, et non les communautés. »
La lecture de « Fier dêtre Français » suscite la réflexion et interpelle. Comme déjà évoqué à loccasion dun autre billet, jen conseille vivement la lecture. Mais les phrases extraites ici de manière peut-être un peu désordonnées ne peuvent laisser indifférent. Nous sommes bien là au cur dun débat de société qui émergera plus fortement encore lors des élections nationales à venir, présidentielles et législatives. Je serais très intéressé de recueillir les réflexions des fidèles de mon blog et naturellement dautres aussi.
Commentaires
La thématique que vous abordez est sans aucun doute la principale du moment et des années à venir, ainsi que des élections se profilant, tant locales que nationales.
Comme Max Gallo, dautres penseurs et écrivains labordent. Le chroniqueur du Figaro, Ivan Rioufol, mais aussi lécrivain Renaud Camus ou le politologue Alain Gérard Slama. Tous avec la même peur, celle du communautarisme galopant, de limmigration incontrôlée, de la perte de lidentité française, de la fracture entre Français de souche et récents arrivants dautres cultures.
Nicolas Sarkozy prend heureusement cette thématique à bras-le-corps et oui, comme il vient de le déclarer, il faudra chercher « un par un » les électeurs du FN et du PCF, mais aussi des deux extrêmes. Car une UMP transformée, renouvelée, sera le seul parti à pouvoir représenter une idée forte de la France, un pays à la fois moderne et conservateur. Cela choque les bonnes âmes progressistes ? Ce sont les mêmes applaudissant à limmigration sans contrôle, à la disparition de nos règles de vie, de notre civilisation si ce mot nest pas trop fort. Il est indécent de promettre à des populations immigrées pauvres lEldorado en France, alors que nous ne savons même pas comment intégrer les immigrés actuels ou enfants dimmigrés. Car, quen est-il ? Devons nous devenir le réceptacle des misères du monde, de lAfrique en particulier ? Nous ne le pouvons. Ce que nous pouvons, cest accueillir des gens dignement, en leur offrant une chance et en leur donnant un cadre de vie positif. À eux de le respecter, de le faire fructifier, de sy intégrer. Pour le faire bien, ils doivent être en petit nombre, nous devons donc arrêter entièrement limmigration massive, expulser sans faiblir les clandestins, comme M. Sarkozy le propose.
Et réfléchir très vite au moyen de faire aimer la France, avec fermeté s'il le faut, aux jeunes des banlieues, aux immigrés anciens ou récents senfermant dans un communautarisme source de tous les dangers. Si toutes ces populations ne vibraient que pour une chose, un pays, une idée, une âme, celle de la France nous nen serions pas là. Le patriotisme (et non le nationalisme, bien sûr) est une vieille idée : dépoussiérons là !
Le problème principal vient déjà de ce que NOUS avons à offrir, ce que NOTRE pays a à offrir. Nous navons pas à avoir honte de nos traditions, de notre culture judéo-chrétienne et ce nest pas à nous de les juguler ou les transformer. Cest aux nouveaux arrivants de les découvrir et de les aimer, sans renier leurs racines bien sûr mais en comprenant quelles passeront au second plan. La Gauche donne des gages à tous ses clients et chapelles, amenant le pays à une implosion de communautés. Partout en Europe (Allemagne, pays scandinaves) les règles dentrée se durcissent et surtout les gages que les immigrants doivent donner à leur terre daccueil. Dans certains pays comme la Hollande, des voix politiques et intellectuelles s'élèvent contre la dilution de l'identité néerlandaise, tant mieux ! Habiter quelque part, cela se mérite, cela doit être une fierté, un honneur, un cadeau à choyer. La langue doit être apprise, les traditions et lHistoire connue, les lois respectées, le mode de vie suivi. Peut-être que cest le cur, cest lesprit le plus intime et profond de la France quil faut dabord promouvoir et expliquer, faire aimer et comprendre, avant d'entrer dans des subtilités. Comme la écrit lécrivain Gabriel Matzneff, (dont la famille russe a fuit les horreurs communistes) récemment, au sujet des émeutes des banlieues :
« Lorsque jétais enfant et adolescent, personne ne me parlait de la République, des valeurs républicaines, de lengagement « citoyen ». Personne ne me parlait cet abstrait et ridicule charabia. On se bornait à me parler de la France et de lamour de la France, cétait suffisant ».
Je ne puis qu'approuver sans réserve ce qui est écrit. J'aimerais aussi vous faire part d'une découverte qui m'a beaucoup choqué.
Il y a trois semaines, par hasard, au milieu des différents documents de gestion d'un établissement scolaire, je suis tombé sur une liste d'élèves demi-pensionnaires bénéficiant d'une remise d'ordre pour le ramadan. J'interroge la gestionnaire sur la légalité du procédé, car j'ai un doute. Après vérification des textes, en effet, les remises d'ordre ne sont pas autorisées pour les absences volontaires. Je questionne alors: qu'en est-il des élèves d'autres confessions? "ils ne demandent jamais". Je continue: ne pensez-vous pas qu'entre les remises d'ordre pour le ramadan et l'existence de menus "spéciaux" à la demi-pension les jours où le chef veut faire du porc, c'est l'Ecole qui se plie à une religion et non l'inverse? Réponse: "que voulez-vous qu'on fasse?" Faire respecter les principes les plus élémentaires de l'école laïque et républicaine? "Non, il faut s'adapter au contexte". Pas d'accord, cela devrait être la force de l'école que d'assurer à tous, en tous lieux, les mêmes droits, d'exiger de tous les mêmes devoirs, et d'offrir à tous le socle commun de valeurs républicaines. En se couchant littéralement devant les revendications communautaires, elle ne transmet aucune valeur collective, et habitue toute une population à avoir droit à des droits. Car le processus ne s'arrête pas là...
Dante: je viens de voir le Vrai Journal. Un reportage a encore montré, si besoin l'était, que l'esprit républicain, tout comme, en l'occurrence... l'absence d'esprit républicain, n'est ni de droite ni de gauche. Max Gallo est un républicain de gauche, mais à droite on trouve de dramatiques démissionnaires, prêts à réintroduire le blasphème. Autrement dit, la dictature de la minorité, le sentiment communautaire privé s'imposant à la liberté d'expression publique.
Je lis votre article du jour et je le mets en rapport avec les propos du Ministre de lIntérieur et quasi candidat. "Si certains n'aiment pas la France, qu'ils la quittent", a déclaré samedi Nicolas Sarkozy ! Comment dès lors ne pas penser au badge du Front National des années 80 : « La France, aimez là ou quittez là » ou à la récente campagne du Mpf : « "La France, tu l'aimes ou tu la quittes" ». Comique communicant, De Villiers vient daccuser Sarkozy de plagiat, on attend la réaction clodoaldienne qui sera sans doute cynique.
On pense également rapidement à lantienne du président du FN : « les Français préfèrent loriginal à la copie », on laisse la gauche dénoncer « la lepénisation des esprits » et lon en revient au débat.
Vous, Monsieur Grossmann, qui êtes gaulliste, ne pensez vous pas, pour commencer, que la droite gaulliste a oublié ses fondamentaux depuis longtemps. A savoir que dans son adaptation au domaine de la lutte, elle a ingéré les valeurs dominantes (je veux dire politiquement correcte)
Loffensive actuelle vise à une reconquête des électeurs avant une reconquête idéologique et là, pourrait se situer un écueil fort. Ne faudrait-il pas faire linverse ?
Les propos dun Max Gallo et son livre sinscrivent dans une logique souverainiste que certains apprécieront. Reste lincarnation politique de ce souverainisme : où le situer politiquement ?
Avec des intellectuels comme Paul Marie Couteaux, que connaissent bien certains, ce souverainisme pourrait être villieriste, avec dautres, il pourrait être plus à droite, avec lintégration au sein du MPF de personnalités, à linstar de Gérard Freulet en Alsace, tout se trouble.
Le souverainisme sarkozien aurait son charme aussi mais il faudrait alors que la droite ose dire quelle a laissé faire pendant quelques années. Quelle na plus osé être ce quelle était et ce que lon attendait delle : et éventuellement quelle « est de retour ». Certains esprits retords lui rétorqueraient que lon attend toujours la fin des 35 Heures et le retour du CPE .
Reste aussi à savoir, si la notion de souverainisme, déclinée « Chez Yvonne », dans les apparts ou lon se gausse de tout ou dans les étages où se prennent des décisions est compréhensible du corps électoral. Un expert en la matière, se présentant comme « souverainiste de gauche » me racontant quun jour, on lui demanda comment il pouvait être « royaliste et de gauche ». La personne, électeur parmi dautres, avait retenu la force du mot souverain plus que la notion de souveraineté.
Un des autres écueils réside dans le fait quinvolontairement, le discours sarkozien pourrait légitimer un « on vous lavez dit » de cette droite extrême et un « ils se droitisent » de la gauche. A linstar de 2002, un tel débat aurait comme effet principal de centrer tout le débat politique autour dun courant de pensée dit extrême et qui, au-delà des partis, intéresse désormais plus dun français sur 3. et presque 40 % des habitants du grand-est si lon se base sur certaines données tirées de ce site (www.ifop.com/europe/sonda... ) et des transmissions faites par la presse.
Là encore, la droite sera prise entre deux feux, saura-t-elle émettre un avis rassembleur puisquil ne fera aucun doute que certains ne se rangeront pas à cette dextrisation et que dautres, lil rivé sur des maitres penseurs pourraient être tentés de tirer sur leur propre camp.
On en revient aux années 80 finalement, la droite a-t-elle les moyens de reconquérir le terrain de la pensée, a-t-elle la volonté de le faire réellement, est-elle capable de se renouveler, voire dintégrer de nouvelles composantes ?
La gauche quant à elle, va pérorer. Et là, si Sarkozy a « plus de respect pour les anciens ouvriers qui ont travaillé toute leur vie en usine que pour les mondains qui n'ont pas vu les crimes de Staline », il nen devrait pas moins oser faire voler en éclat les clivages imposés pour entamer un renouveau politique évoqués par tous et réalisé par aucun.
Mais une question se pose aussi, la République en a-t-elle encore l'envie et les moyens .....
Je connais votre caractère et votre passion et je la perçois au travers des lignes écrites, je relisais certains auteurs et je me suis dis allez, encore un message sur l'agora. Que le gaullisme soit un humanisme, soit, que la gauche ait cyniquement bien joué ( votre analyse strasbourgeoise de 1997 mériterait même plus), que votre analyse de l'épouvantail soit vraie, tout cela forme une analyse de base que l'on peut recevoir.
Et après, suis je tenté de dire ?
Le FN est apparu sérieusement dans les année 80 à Dreux où il entrait dans une majorité municipales. Mais vous le savez comme d'autres ici, qui a laissé la gauche prendre en main les clés de la pensée dominante, qui a laissé la gauche s'emparer d'un pouvoir culturel français, qui a laissé les anciens de mai 1968 devenir les bobos dominants de 2006 .... Pas le FN que je ne tiens d'ailleurs pas à défendre, tant il y aurait à dire ....
Pourquoi la droite accepte-t-elle toujours les coups de batôns qu'il s'agisse de bienpensance ou de CPE ?
C'est donc un lent travail de "reconquista" qui s'impose et avec lui des efforts d'implication societale que la droite ne fait plus. J'ai fini par penser que la droite ne savait que gérer là où la gauche faisait de la politique ... Les soubresauts strasbourgeois l'ont confirmé ( affaire de la cassette, pont churchill, etc). Imaginez un instant que cela se soit passé en inversant les rôles. Pour la première, on en aurait fait peut de bruit et quant au pont, on aurait traité la droite de procédurière et d'empecheuse de permettre le développement et le bien de la population environnante.
Au delà, des stratégies, des manipulations, il convient aussi de mesurer à l'aide des marqueurs idéologiques clairs, le terrain à reconquérir, tout en sachant que les tenants de la pensée dominante,même lorsqu'ils ont des visages amicaux, vous réserveront toujours des chausse-trappes profondes.
Sur le vote extrême, je pense qu'il est en parti réactionnaire ( réactif ) emais qu'il devient aussi un vote d'adhésion à un respect de l'identité qui fait que l'on peut parfois se sentir discriminer tout en étant accusé forcément de tous les mots.
L'équilibre ( que dénoncera d'ailleurs l'intelligentsia de gauche) saura de savoir si l'adoption d'un discours sémantiquement proche ne légitime pas celui qui en porte l'antériorité médiatique.
Sur les totalitarismes, j'espère qu'après les avoir analysés, nous pouvons entamer une condamnation sereine de ces deux faces d'une même pièce.
Je relisais ceci demlib.com/editorial/actu... et me disais qu'il fallait penser ensemble ces totalitarismes, comme deux cas distincts d'un même genre pour mieux les ranger dans l'Histoire et appréhender demain.
Alsator: brillante opération de disqualification du discours de Gallo, par liaison fallacieuse entre valeurs républicaines et souverainisme. Pour ma part, je ne marche pas: la défense des valeurs de la République, et le rappel de qui doit faire la loi en France, n'împlique pas le repli nationaliste.
Je note votre cohérence: vous êtes partisan de la coopération avec les extrêmes, et vous poussez dans cette voie en énonçant que la droite traditionnelle ne fait que copier sans espoir de succès les discours et thématiques lepénistes. Dès lors, la conclusion à votre raisonnement s'impose d'elle-même: puisque la droite républicaine ne peut ni combattre ni digérer l'extrême-droite, et que, d'une manière générale, la République ne demande pas à être sauvée, pourquoi ne pas accepter que tel ou tel arrive au pouvoir?
Votre raisonnement est décidément opposé au mien... Mais tant mieux pour le débat d'idées après tout.
Il est facile de suivre le raisonnement de ce week-end de M. Sarkozy et d'y adhérer, du moins dans mon cas.
Il faut priver la droite extrême de ses armes de prédilection, qui ne sont des armes que pour elle. En quoi la confiscation par la droite nationaliste de thèmes historiques rassembleurs, de respect fort des lois du pays, de l'amour même de ce pays, de réflexions sur l'immigration incontrôlée etc...empêcherait l'UMP et ses proches partisans de se saisir, avec belle volonté et forte conviction, de ces thèmes et problèmes communs à tous les français ? La solution réside là. La baudruche extrêmiste se videra d'elle même, sans ses thèmes et idées, qui ne lui appartiennent pas. Reste le souci du MPF et là, je donne ma langue au chat, tant Villiers réussit le tour de force de plaire à un électorat modéré et sensible à des problèmes actuels (islamisme etc...), tout en attirant à lui des éléments très durs. Il a marqué incontestablement une avance sur le président de l'UMP dans ce domaine.
Et puis, il y a les tentés de l'extrême gauche. Là encore, c'est en réinstaurant un dialogue social malmené, en allant voir exactement ce qu'il en retourne et ce que c'est, que d'être en état de pauvreté ou de détresse social, que la droite classique trouvera ses lettres de noblesse. N'oublions pas : la gauche n'a pas le monopole du coeur et la droite pourrait en surprendre plus d'un sur ce chapitre, si elle se saisissait de ce problème fortement.
Mais nous avons quitté un problème abordé par Gallo, celui du rôle des médias. Ce sont les médias qui font caisse de résonance aux idées communautaristes, par leur incommensurable inculture et leurs choix éditoriaux orientés. Leur clientélisme sans esprit critique est affolant. Il n'y en a jamais assez pour telles communautés, tels lobbying, qu'il soit religieux ou sexuel. Bientôt, certains ne se présenteront d'abord comme adorateur de Raël, mangeur de fromage blanc, adepte du SM ou ami des races félines en voie de disparition ou qu'ils souhaitent se marier avec leur hamster ; sans préciser qu'ils sont Français avant tout ! Chacun veut des droits, sans les devoirs. La France, on lui aura tout fait depuis 30 ans. Il faut la remettre sur son socle, essuyer les crachats que certains lui ont infligés, nettoyer ses plaies communautaristes, extirper le ferment en ébullition ethnique et religieux et lui rappeler, que non, nous n'avons pas honte de son histoire et de sa culture car c'est la notre. Que oui, ce vieux pays a encore de l'avenir et que cet avenir ne doit pas être dissous dans une société faussement et dangereusement multiculturelle, qui ne peut mener qu'à une chose : une dislocation d'ethnies, de religions, de cultures sans lien entre elles.
Vous avez raison ! il faut cesser de culpabiliser à chaque fois qu'on aborde un certain nombre de sujets...Au Etats-Unis, la bannière étoilée est un élément de fierté. Beaucoup d'Américains orne leur maison d'un drapeau, beaucoup porte un pin's aux couleurs nationales. En France, il suffirait de ça pour être traité d'extrémiste. Cela suffit ! il faut réapprendre aux Français à aimer la France !
Je vous propose un slogan : "fier d'être strasbourgeois, fier d'être français !"
Tel un professeur avec ses élèves, Robert Grossmann nous remet régulièrement un sujet de reflexion sur lequel nous planchons tous de bon cur. Ces dernières semaines nous avons été particulièrement gâtés entre des sujets relatifs à la défense du parlement européen à Strasbourg, à la 6ème République, le débat droite gauche et aujourdhui, la France terre daccueil. Toutes ces thématiques sarticulent et sont dépendantes les une des autres. Mon intervention du 15 avril à 16h14 dans le débat « conduire une offensive puissante en faveur de Strasbourg »évoquait déjà ce signal dalerte tiré par Max Gallo.
Oui la France a toujours été une terre de BRASSAGE des cultures. De nombreux peuples se sont installés sur ce territoire géographique quest aujourdhui la France. Des romains aux Polonais, aux Portugais, aux Espagnoles ou aux Italiens, nombreux sont les émigrants à être venus enrichir la France. Lévolution des frontières nationales, au grès des guerres, a aussi eu des conséquences sur notre peuple. Les Alsaciens pourront en témoigner, eux qui ont été tiraillés entre la France et lAllemagne au cours de ces 2 derniers siècles.
Tous ces migrants et ces régions frontalières sont parvenus à se fondre dans la Nation Française mais cela a tout de même demandé un peu de temps. Bien que la barrière religieuse nexistait pas et que nos racines historiques et culturelles trouvaient des origines communes, la langue restait un obstacle de poids. Lacte migratoire tant pour le migrant que pour le pays daccueil était aussi douloureux. LEtat Français a alors mis les moyens nécessaires pour que lassimilation soit la plus rapide possible. LEducation Nationale était à la base de cette politique à travers lapprentissage de la langue Française ainsi que la maîtrise de lHistoire de France et des ses valeurs républicaines. Cela na pas forcément était facile. Les Alsaciens pourront en témoigner, eux qui navaient pas le droit de parler leur dialecte à lécole sous peine dêtre réprimandé par leurs enseignants. Mais les résultats sont là et aujourdhui leurs descendants ont été parfaitement assimilés et sont des Français de choix.
La dernière vague démigration est plus problématique. Bien que la langue ne constituait pas un obstacle, je pense notamment aux algériens, marocains, tunisiens, ivoiriens, camerounais, le fossé culturel et religieux était important. Lécole Républicaine allait avoir un travail considérable pour arriver à opérer cette assimilation. Malheureusement lEtat Français a décliné entraînant avec lui, léducation Nationale et sa recette dune intégration réussie.
Terminés lHistoire de France, oublié lenseignement des cours déducation civique, le temps de la repentance est arrivé !
Habités par une culpabilité à légard de ces enfants d'émigrants provenant d'anciennes colonies, lEtat Français et ses fonctionnaires ont oublié les fondamentaux et acceptent nimporte quoi de ses Français de nationalité mais pas de choix. En 2006, les scolaires apprennent à lécole et dans les médias que les Français étaient des barbares, quils ont commis de massacres dans les colonies, quils étaient pour lEsclavage, ce qui est vrai mais il nest pas fait mention que les même Français ont été parmis les premiers à abolir lesclavage imaginé par les Arabes dès lantiquité. Il nest pas fait mention ou à peine que ces même Français ont rédigé la déclaration des droits de lHomme. Les décolonisations pacifiques du Maroc, de la Tunisie, de la Côte dIvoire ou du Cameroun sont également gardées sous silence au profit de la douloureuse guerre dAlgérie. Les droits de ses enfants de la République sont parfaitement connus mais leurs devoirs sont ignorés.
Les années Mitterrand et Chirac ont été catastrophiques et le résultat sest révélé au grand jour en novembre dernier. Des signaux annonciateurs avaient pourtant été émis notamment lors des premières émeutes du début des années 90 suivies de la Marseillaise sifflée par des Français au stade de France. Cette dernière est dailleurs trop barbare au goût de certain. Remplaçons donc son refrain par « Pardon, Pardon, toutes nos excuses, on vous demande pardon » cela serait assurément plus politiquement correct
La vie quotidienne est dailleurs riche en illustrations de cette intégration ratée y compris la mienne. La semaine dernière par exemple, je me suis fais pour la première fois traiter de sale Gaulois. Je métais habitué à « sale Français » et cette nouvelle insulte ma interpellé. Ces individus ont compris quils étaient Français et quen minsultant ainsi ils sinsultaient eux aussi. Ils sattaquent donc à nos origines « Gauloises » pour ne pas commettre cette erreur. La gente féminine pourra encore mieux que moi alimenter dexemples ces difficultés. Nombreuses sont les femmes à se faire siffler, insulter lorsquelles portent une jupe. Elles sont considérées au mieux comme une sal ou au pire comme une pu.. Vive légalité des sexes ! ! !
En dehors des émigrés de nos anciennes colonies, il y a aussi une vague plus récente provenant des pays de lEST et de la Turquie. Etrangement lintégration se passe plutôt bien et rapidement pour les pays de lEST. Les Turcs sillustrent quant à eux par leur capacité de travail. Je suis continuellement admiratif devant ces derniers. Quils soient crépisseurs, carleurs ou commerçants, ils sont exemplaires dans leur travail et ne comptent pas les heures. Les 35 heures les font dailleurs sourire. A Strasbourg, leurs commerces sont les premiers ouverts et les derniers fermés alors que les commerçants « Alsaciens » ouvrent à 10h pour fermer à 19h tapante. Quelle volonté de réussite ! Quelle fonctionnarisation du secteur privé!
Ils acceptent des emploies que les Français dorigines ou les Français dadoptions jugent trop pénibles.
Les réfugiés politiques sont également remarquables. Lhistoire de ce jeune Afghan arrivé en France avant la chute des talibans et résidant à Strasbourg est significative. Il ne parlait pas notre langue et navait aucune formation ou expérience professionnelle. Pourtant, il a rapidement appris les rudiments du Français et a trouvé une source de revenus. La nuit, il vend des roses de 21h à 4h00 dans les établissements Strasbourgeois. Les gérants, pourtant très conservateur sur cette question, laccueillent sans hésitation alors que dautres sont rejetés. Durant la journée, il perfectionne son français et accepte des petits boulots dans nimporte quel secteur. Bref, il aime la France qui a su laccueillir et fait le nécessaire pour mériter cet accueil.
Le problème nest donc pas lémigration en générale mais celle issue de nos anciennes colonies. Il faut absolument cesser la politique communautaire en vigueur depuis plus de 25 ans. Cela vaut bien évidemment pour les émigrés mais aussi pour les Français « dorigines » Comment expliquer à un émigré quil doit devenir Français, parler notre langue et accepter nos règles ainsi que notre mode de vie quand, en parallèle, lEtat tolère que ces Régions développent les langues régionales et remettent en cause lorigine de lEtat. Au risque de fâcher des régionalistes et de faire « tiquer » Robert Grossmann lAlsace est encore plus atypique avec son droit local et le concorda Le général de Gaulle disait « je ne vais pas en Bretagne pour parler de la Bretagne mais pour leur parler de la France ! » Revenons-en à ce schéma pourtant simple !
Si nous voulons réussir à stopper le communautarisme et à avoir une intégration réussie, il faut revenir à un Etat fort qui dispense le même enseignement à tous. La maîtrise de la langue doit être impérative, la connaissance de notre Histoire aussi. Lenseignement de nos valeurs républicaines doit permettre à tous ces jeunes de croire en la France Il faut leur expliquer que chaque citoyen à des droits mes aussi des devoirs. Nous devons être fiers dêtre français. Notre hymne, notre étendard ne doivent pas rester les symboles des extrémistes mais doivent nous rassembler et redevenir les emblèmes de la fierté dappartenir à ce grand pays quest la France, pays des droits de lHomme, pays de labolition de lesclavage.
Mais surtout lacquisition de la Nationalité française ne doit pas être automatique. Il faut au minimum la demander et au mieux, comme aux Etats Unis ou aux Pays Bas, démonter que lon maîtrise la langue et lHistoire du nouveau pays pour lobtenir. Après légalité des chances fera le reste (je ne parle pas dégalitarisme )
Pour conclure, jai été heureux dapprendre ce week-end que la droite navait pas le monopole de la France. Maintenant que la gauche la rejoint, la France va enfin pouvoir avancer Espérons-le...
Johnny, as-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Outre les questions Historiques et la montée en puissances des « déclinologues » il faut également tenir compte de laffaiblissement de lEglise et de lévolution du discours de lEglise Française.
En 1945, la religion était un repère pour une grande majorité des Français qui se situaient par rapport aux valeurs Chrétiennes. La perte dinfluence de lEglise en France se traduit par une absence de repères pour les Français mais aussi pour les immigrants qui ne peuvent que constater cette absence de valeurs. Pour compenser, ils doivent puiser dans leur culture et leur religion les lignes directrices quils ne trouvent pas dans le pays daccueil.
La situation Française est encore plus particulière. Son Eglise suit de près le climat ambiant de repentance évoqué par JH. Durant des siècles, lEglise a été à la base de monarchie et de lEmpire donc de lEtat. Jusquen 1945 voire 1958, elle a toujours cru en une possibilité de rétablissement de ce régime. Une fois le modèle républicain définitivement établi, elle a du sy adapter une première fois tout en préservant son discours qui était plutôt qualifié de « droite » sur léchiquier politique.
1968 a été un second tournant. Le catalogage de lEglise comme conservatrice et antirépublicaine a fait considérablement évoluer sa doctrine. Pendant des années, elle a flirté avec des valeurs dites de droite. La voilà aujourdhui séduite par la gauche. Sa prise de position pour les sans-papiers ou plus récemment contre la loi sur limmigration de Nicolas Sarkozy illustre ce basculement. Malheureusement cette évolution sest faite sur les bases de la repentance. Son rôle dans la création de lEtat Français est noirci, sa participation aux croisades mis en avant comme les guerres religieuses. Son implication dans la colonisation est aussi rappelée.
LEglise française est hantée par son passé et finit, elle aussi, par oublier ce quelle a pu faire de bien. Elle est souvent raillée par les comiques et la presse qui mettent en avant les curés pédophiles, qui ironisaient sur létat de santé de JP2. Les bases du culte catholique sont lobjet de nombreuses attaques sans réactions de sa part.
En face, il est impossible de caricaturer le prophète. Il est interdit de se prononcer sur la situation des femmes établis par la pratique.
Le problème nest pas que limmigration, il est aussi religieux. Les valeurs prônées par lislam se heurtent à celles de notre Etat laïque qui puisent ses origines dans la religion. Lécole ne pourra donc pas tout régler
PS : Cher Johnny, vous confondez émigrés et immigrés
Fils d'émigré Italien d'une mère Alsacienne avec une grand mère Allemande je suis né en Alsace comme tous mes frères et soeurs,donc je pense savoir de quoi je parle,mon père après de longue années avait décidé de se faire naturaliser français,je lui demandais pourquoi? il m'a répondu,quand j'ai eu faim et que j'étais sans travail, la France m'à donné tout cela,puis elle m'a donné un toit et pour terminer elle m'a permis de donner une éducation et un savoir à mes enfants (nous sommes six)c'est pour cela mon fils me dit-il que je suis fier d'être naturalisé français,et ne crache jamais sur la main que la France m'a tendu,et puisses-tu lui rendre un jour ce qu'elle m'a donné.Fier d'être français,mais aussi fier d'être alsacien.
Johnny:
Je ne suis pas d'accord en ce qui concerne la négation des langues régionales quelle bétise.Mes enfants ont fait l'école Italo-Française avec un zeste d'Allemand et moi je leur est appris l'Alsacien qu'ils maitrisent parfaitement comme moi,naturellement le français doit rester la langue maîtresse.
Le communautarisme:Etant jeune dans notre batiment il y avait trois ou quatre communautés,nous n'avons jamais eu de problèmes aujourd'hui
la génération Black-Blanc-Beurre c'est chacun son bâtiment et chacun pour soi,c'est pas comme cela qu'on avancera à qui la faute?Vous parlez aussi de mémoire et de valeurs,ce sont nos parents qui nous les ont donné,ce qui n'est malheureusement souvent plus le cas de nos jours.Je crois que tous les gouvernements ont fait des erreurs dans la façon de gérer l'immigration et cela depuis des décennies,mais je pense aussi et surtout que l'on se doit de respecter les valeurs et les traditions de sa terre d'accueil,quand à ma culture je la partage avec ceux qui en ont envie, ma religion je la garde pour moi.
Vive l'Alsace, Hopla Robert yets get's los
« Comment expliquer à un émigré quil doit devenir Français, parler notre langue et accepter nos règles ainsi que notre mode de vie quand, en parallèle, lEtat tolère que ces Régions développent les langues régionales et remettent en cause lorigine de lEtat. Au risque de fâcher des régionalistes et de faire « tiquer » Robert Grossmann lAlsace est encore plus atypique avec son droit local et le concorda Le général de Gaulle disait « je ne vais pas en Bretagne pour parler de la Bretagne mais pour leur parler de la France ! » Revenons-en à ce schéma pourtant simple ! »
Cher Johnny Halité,
Permettez-moi de vous répondre très brièvement : je nai pas vraiment le temps décrire une thèse de doctorat quant à vos propos sur les langues régionales et le droit local. Je suis globalement daccord avec vous, mais pas sur ce que jai cité (venant de vos propos) ci-dessus.
Le statut local ne remet absolument pas en cause lautorité de lEtat ; bien au contraire, il lassoit sur des bases on ne peut plus sûr ; la diversité culturelle, religieuse, athée, associative, économique ; tout cela nayant quune seule finalité : le respect de la dignité humaine. Autant dire que le statut local ne remet pas en cause lunité de lEtat, mais la défend jusque dans le « tissu social » même : le statut local rend proche lautorité de lEtat, sur le plan local. Cette proximité est proximité de lautorité de lEtat et par « autorité » jentends létymologie du mot auctoritas (qui a donné le mot autor= auteur et actor=acteur) : lautorité de lEtat est ce qui peut rendre lhomme auteur et acteur de la société dans laquelle il se trouve. Je dois vous dire que je suis Lorrain (Mosellan) installé depuis quelques temps à Strasbourg : un pur produit du statut local en somme et qui ne sen sent pas moins français (comme la plupart des habitants de ces régions dailleurs). Je reste assez sceptique lorsque jentends parler ça et là du statut local de lAlsace-Moselle où encore des langues régionales (en particulier lalsacien et les dialectes mosellans) qui menaceraient la cohésion nationale en ces régions. Je me souviens à ce propos dune émission à la Bibliothèque Médicis avec Jean-Pierre Elkabach, Monique Canto-Sperber et dautres qui nont cessé, avec un ton dédaigneux et pseudo-intellectuel (car cest le propre des « bien pensants » que de procéder à des critiques destructrices et non pas déconstructrices et encore moins à des propos constructifs), de se scandaliser du droit local alsacien-mosellan qui serait, selon eux, une outrance à la laïcité ; jai bien rigolé !!! Javais limpression dêtre comparé au bon sauvage de Rousseau qui nattendait que la civilité. Je me sens tout à fait laïc (cest-à-dire respectueux des confessions philosophiques, religieuses et politiques des autres : car la laïcité, faut-il le rappeler, concerne aussi les opinions politiques et philosophiques (ex. : devoir de réserve), et cela ne me gêne pas du tout de vivre en Alsace. Je suis français, et jaime lAlsace ; je ne menace en rien lautorité de lEtat (cf. : voir ci-dessus pour ma définition de lautorité), jessaye de la rendre proche où je suis, sur le plan local, cest tout.
Quant au Général, je doute fort quil était contre le droit local dAlsace-Moselle : ne confondons pas le droit local et une langue régionale avec un régionalisme de sécession ! Enfin, il me semble que le RPF a été fondé à .Strasbourg ..
PS .post-sciptum, je veux dire ? : merci Robert Grossmann pour votre blog qui reste un peu à limage de ce que je me fais dune démocratie : un échange didées respectueux des diversités.
Cher Prothos,
Cest bien, on peut être fan et critique
Pour la question des émigrés ou immigrés cela dépend de lendroit où lon se place. La véritable question est bien de savoir pourquoi ces hommes et ces femmes émigrent afin de faire le nécessaire pour leur éviter de devoir quitter leur « chez soi ». Le développement économique de lAfrique par l'aide internationale est une solution, linvestissement des dividendes provenant de la vente du pétrole une autre.
Pour un français, quitter sa région natale est déjà difficile. Imaginez ce que représente lobligation de quitter son pays, sa famille ses amis, pour arriver en France et se retrouver sans emploi et sans droit.
A ce sujet, je suis toujours admiratif de la dialectique de la gauche. Elle ne sait pas régler les problèmes mais trouve toujours une appellation plus humaine. Ainsi pour les immigrés, il est plus humain de parler de sans papiers Idem pour un sans domicile fixe qui était un clochard, un gitan est devenu un nomade voire un nomade sédentarisé, une femme de ménage est devenue un agent dentretien, une caissière est devenue une hôtesse daccueil, Quel progrès !
Meister Eckhart,
Comme vous, je ne suis pas opposé à la culture régionale. Comme vous, je trouve que le régime local Alsace-Lorraine est intéressant. Comme vous, je trouve quil ne remet pas en cause lautorité de lEtat.
Pourtant, il est difficile dexpliquer à des communautés quelles doivent faire évoluer leurs pratiques lorsquelles observent dans les médias ou dans leur vie quotidienne, la revendication de la nation Corse, lApologie du pays basque, de la Bretagne, de lAlsace, Le régionalisme est une forme de communautarisme que lEtat tolère voire encourage car il ne remet plus en cause son unité.
Un « bon français de base » trouvera normal dentendre parler Breton, Alsacien, Corse ou Occitan mais serra choqué par un échange en Arabe ou en Turque. Comprenez que limmigré soit lui interpellé par cette distinction. Lapprentissage du dialecte doit se faire en famille, par les parents, les « mamama » ou les « papapa ». Lécole doit se concentrer sur les fondamentaux et dispenser les mêmes savoirs aux enfants de la République. Comment expliquer à un émigré que lécole respecte les particularismes locaux mais quil est hors de question dy faire respecter leur particularisme ?
Cher Johnny,
La reconnaissance des identités régionales devrait dont être bannie pour ne par encourager les identités des nouveaux venus à réclamer le même droit ! Tout cela est extrêmement amusant.
Car si l'on prendre dans les année 70, une partie des personnes incarnants le mouvements breton, on remarquera qu'eux voulaient avoir le droit d'exister autant que les cultures exotiques de la république.
Pour ce qui est du combat sémantique, je suis votre raisonnement et la droit l'a perdu parce qu'elle n'ose pas le mener. Pour moi, il n'existe pas de sans papiers, il n'y a que des personnes en situation irrégulière : dire cela suffit en général à mobiliser le ban et l'arrière ban de la bienpensance strasbourgeoise ...
Et la mixité par ci patati... et nous sommes un peuple de brassage, patata, .... tous fils d'immigrés, etc...et j'en passe et des meilleurs... Toujours la même rengaine ! Ca sent le centrisme à plein nez vos propos, voire pire... dommage ! Pourquoi cette peur ou honte récurente de nos racines, nos valeurs ou de notre culture ? Si même la droite s'embourbe dans des propos droit-de-l'hommistes bien lisses, c'est définitivement sans espoir !
Monsieur Halité, pourquoi perdez-vous votre temps sur des blogs de droite ? Votre style est intéressant mais tellement de gooooche (surtout votre dernière réponse à Meister Eckhart qui est édifiante) !!!
Intéressant car daprès Louis, ce blog ne serait donc réservé quà des gens de droite ?
Cher Louis,
Si penser que, le traitement de limmigration doit rester humain et pas statistique est de gauche, alors oui je suis de gauche.
Si penser quil est scandaleux quun chef dentreprise comme Jean-Maire Messier soit très, très, très, gracieusement indemnisé après avoir ruiné son entreprise est de gauche, alors oui je suis de gauche.
Si penser quun peu de social dans notre société ne fait pas de mal à léconomie et encore moins à lindividu est de gauche, alors oui je suis de gauche.
En revanche, si être opposé au 35 heures ou à lachat de la paix social par les gouvernements est de droite, alors oui je suis de droite.
Si être opposé à la régularisation automatique des immigrés clandestins (et non des sans papiers) est de droite, alors oui je suis de droite.
Si être favorable à la tolérance zéro pour tous y compris les notables est de droite alors, oui je suis de droite.
Si penser que notre système scolaire est dépassé et trouver quil est inutile davoir plus de 80 000 enseignants sans affectation est de droite, alors oui je suis de droite.
Concernant les brassages, je ne suis pas un alsacien pure souche. En observant larbre généalogique familial, jai pu repérer des origines Suisses, allemandes, Flamandes, Italiennes et Alsacienne. Certes il sagit dun Brassage Judéo-Chrétien mais cest tout de même un BRASSAGE
Pour conclure sur la droite ou la gauche, je vous offre ces pensées du général de Gaulle à actualiser un peu mais qui correspondent à mon opinion de la classe politique.
- « Socialistes : parti du lâche soulagement
- Modérés : Concours à acheter. Trahisons à vendre
- Radicaux : Places ! Places ! (places au pluriel, naturellement)
- Mouvement Républicain Populaire (UDF actuellement): enfants de chur qui ont bu les burettes »
Totalement daccord avec vous Johnny. Lordre, la sécurité ou la lutte contre limmigration clandestine méritent un traitement Humain. Est-ce être de gauche que vouloir respecter la dignité humaine ? Pour lutter contre la gauche, il faudrait donc devenir comme elle, sectaire et intolérant. Etrange conception de la politique!
Pour la question du régionalisme, vous y allez un peu fort mais cela se tient. On ne peut pas interdire aux uns ce que lon tolère pour les autres.
Pour la qualification des centristes par le général de Gaulle, je ne la connaissais pas mais elle est tellement proche de la réalité...
De Gaulle est réellement indémodable
J'ai tenu à réagir à propos de cette misérable mayonnaise autour d'un fonctionnaire qui ne veut pas travailler aux HLM mais les soulager de 150000 euros. C'est immoral et moi je suis de la gauche morale. Mais que surtout M.Grossmann vous ne vous fassiez pas d'illusion, je suis vigilant à votre égard particulièrement. Votre politique ne me convient pas. vous n'êtes pas de mon bord même si dans la culture vous ne faites pas trop mal. Mais, attention, pas de dérive extrême droitière svp. Les immigrés on en a besoin ne vous en prenez pas à eux, la gauche c'est la générosité et nous ne tolèrerons pas qu'on touche à nos immigrés. D'autre part le lamentable spectacle que vous donnez avec Villepin vous en coûtera. Vous payerez son arrogance et cette idée de supériorité qu'il a de lui. En termes vulgaires, il prend les gens pour des cons, même Sarkosi et Chirac il les prend pour des cons. Bon c'est pas mieux chez nous entre Jack et Ségo en attendant Fabius et Strauss Kahn l'alsaco. Voyez que je veux rester honnête comme un vrai justicier doit l'être.
Titre : LE DEMANDEUR D'ASILE
Éditeur : Les éditions de l'Egrégore (www.editions-egregore.com
Parution : 2006
Collection : Document/Réalité
Format : Broché - 191 pages
ISBN : 2-916335-00-5
Dimensions (en cm) : 13 x 2 x 21
Résumé :
Léopold Mwana Malamu est membre, dans son pays d'origine situé au cur de l'Afrique centrale, d'un mouvement clandestin qui s'oppose de la manière la plus efficace et la plus habile possible à la dictature du régime en place. Il est arrêté, torturé. Il finit par gagner l'Europe : l'Italie d'abord, ensuite la Suisse ; puis la France où l'accueille à bras ouverts une charmante dame de la meilleure société. Reste pour lui à obtenir le statut de réfugié politique. Toutes les démarches du jeune homme échouent et trouver un travail lui est également impossible. "Refoulé administratif" dans son pays d'origine, il est à nouveau torturé. Cet ouvrage met en évidence la flagrante contradiction entre l'image de marque de la France et le labyrinthe dans lequel s'engage le candidat au statut d'asile politique après s'être enfui de la dictature corrompue que soutiennent avec immoralité certains pays occidentaux.
Biographie de l'auteur :
Gaspard-Hubert Lonsi Koko est un fervent militant des causes humanistes qui a longtemps évolué à travers les sinuosités et les méandres de l'univers francoafricain. Il dénonce astucieusement les dysfonctionnements liés au droit d'asile en France et fustige, en même temps, les régimes dictatoriaux d'Afrique.