Gaullien Gallo !

Aux olympiades de la République des lettres, Max Gallo nous a habitués à le voir concourir dans deux disciplines : le marathon romanesque et la course de fond biographique. C’est pourtant, à mon sens, dans un autre sport qu’il excelle : la boxe française. Ce coureur d’endurance n’a pas son égal pour distribuer crochets du gauche et crochets du droit. Dans la savate, notre homme a du métier. Il en apporte une éclatante preuve dans son nouveau pamphlet : Fier d’être français (Fayard, 2006). Alors que ceux que Gallo nomme les « pédagogues du renoncement » nous enseignent la repentance perpétuelle et le mépris de la patrie, Max Gallo nous appelle à retrouver le goût de la France et la fierté d’être français.

Attention : je me permets de déconseiller fortement la lecture de cet excellent pamphlet à ceux qui se complaisent dans le politiquement correct et aux autres que révulse une vision authentiquement gaullienne de ce qu’est notre vieux et grand pays ! Si, comme le disait le général de Gaulle, « tout le monde a été, est ou sera gaulliste », je n’en vois pourtant que quelques-uns aujourd’hui qui ont aussi parfaitement compris les intuitions profondes de l’homme du 18 juin. Gaullien Gallo !

« Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise : « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera : une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des luttes de sumo ! Comment ne pas chanceler dans de telles conditions ? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable ! Pas de héros dans ce pays ! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz ! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit ! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française ! »

 la République des lettres, Max Gallo nous a habitués à le voir concourir dans deux disciplines : le marathon romanesque et la course de fond biographique. C’est pourtant, à mon sens, dans un autre sport qu’il excelle : la boxe française. Ce coureur d’endurance n’a pas son égal pour distribuer crochets du gauche et crochets du droit. Dans la savate, notre homme a du métier. Il en apporte une éclatante preuve dans son nouveau pamphlet : Fier d’être français (Fayard, 2006). Alors que ceux que Gallo nomme les « pédagogues du renoncement » nous enseignent la repentance perpétuelle et le mépris de la patrie, Max Gallo nous appelle à retrouver le goût de la France et la fierté d’être français.

Attention : je me permets de déconseiller fortement la lecture de cet excellent pamphlet à ceux qui se complaisent dans le politiquement correct et aux autres que révulse une vision authentiquement gaullienne de ce qu’est notre vieux et grand pays ! Si, comme le disait le général de Gaulle, « tout le monde a été, est ou sera gaulliste », je n’en vois pourtant que quelques-uns aujourd’hui qui ont aussi parfaitement compris les intuitions profondes de l’homme du 18 juin. Gaullien Gallo !

« Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise : « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera : une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des luttes de sumo ! Comment ne pas chanceler dans de telles conditions ? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable ! Pas de héros dans ce pays ! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz ! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit ! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française ! »