L'eurodistrict Strasbourg-Ortenau doit être équilibré et la balance ne doit pas pencher sans cesse en faveur de l'Allemagne. A-t-on encore le droit de se dire français au sein de l'Eurodistrict ou est-on immédiatement vilipendé et stipendié ? Moi je défends les intérêts des citoyens contribuables français, tant pis pour les fanatiques de la pensée unique au pouvoir à Strasbourg.
politique
la France malade de son cancer juridique Elles prolifèrent, elles galopent, elles se superposent, elles se complètent ou se contrarient, sannulent ou se détruisent mais elles ne sarrêtent pas, a prolifération des lois françaises. « Voici mon bilan, exposait ce sénateur à ses grands électeurs : jai contribué à lélaboration de 366 textes de lois. Moi à 727 » disait son colistier. Ils en étaient légitimement fiers puisquils se situent dans le cadre de cet incurable sport national vicié par le dopage de la compétition. Qui en fera plus et qui fera mieux ? Cest ce qui débouche sur linextricable maquis juridique devenu jungle, qui étouffe notre pays et lempêche de respirer simplement, sainement ! La législation française est ainsi archaïsée, sclérosée, contre productive or cest une matière dont lhomme est le centre. Prenons lexemple de la gestion dune collectivité. Imaginons que les dirigeants aient envie de faire avancer les choses et de faire preuve de dynamisme. Il y a tant de textes à respecter qui souvent se chevauchent et se côtoient que, lorsquil sagit de réaliser un projet, on peut se demander si laction est possible, si lobjectif final, indirect certes mais bien réel, ne consiste pas à bloquer et à obliger au sur place, voire à faire échouer toute réalisation par épuisement. La transformation de la place de la gare de Strasbourg pour accueillir le TGV doit pas faire lobjet dau moins trois enquêtes publiques. Cela suppose des mois de délais qui deviennent des années. Des montagnes de paperasses, des heures, jours mois de salaires de fonctionnaires pour les seuls buts du respect de tous les textes. Des frais davocats et de conseils exorbitants. Cela représente un faramineux coût en impôts pour nos concitoyens. Innombrables sont les contraintes de tous ordres. Puis quand les dossiers sont ainsi bouclés, les opposants politiques de tous poils dailleurs, les obsédés de la plaidoirie et des tribunaux ont devant eux des boulevards de jubilations, terrains dexercice de la pose dobstacles, ils peuvent sen donner à cur joie. Les lois leur offrent toutes les possibilités de recours et donc de contrariété des projets. Ce nest plus lintérêt général quil est proposé de défendre au tribunal administratif ; cest de la revanche, cest la prolongation du combat politique, cest la troisième manche du match ! La majorité dune assemblée propose et vote démocratiquement. Lopposition expose ses arguments et se bat pour ses thèses. On passe au vote la majorité lemporte et lopposition sincline. Ce principe est aujourdhui dépassé puisque, après être mise en minorité, plutôt que de sincliner lopposition rejoue la partie devant les tribunaux administratifs. Parfois elle gagne et bafoue de ce fait le principe élémentaire sur lequel est fondée la démocratie : lexpression du suffrage, le vote. Mille exemples peuvent illustrer larchaïsme de notre jungle législative. Cest donc un toilettage général de tous les codes quil faut entreprendre durgence. La force du code civil originel résidait dans la volonté de Napoléon davoir un instrument juridique clair, efficace et opérationnel. Nos codes multiples ne sont plus clairs, simples, efficaces. Il faut réformer lappareil législatif de la France, tout comme il faut réformer létat lui même. Simplifier, réformer, élaguer, clarifier, harmoniser notre appareil législatif Si jétais parlementaire j accorderais une priorité absolue à ce chantier. Cest quasiment du salut public. Dans les domaines pénal et civil il en est de même. Jai entendu à la télé ce juge expérimenté rappeler que les résolutions fortes évoquées en ce moment à propos de la sale affaire du procès dOutreau lavaient déjà été de la même manière il y a une vingtaine dannées lors de laffaire de la Vologne et du petit Grégory. Rien na bougé. Fabriquant incontinent de lois de tous ordres notre pays ne semble plus capable de se réformer sainement. Mais cest de courage quil sagit. De courage qui fait défaut à le France. La France daujourdhui souffre dun déficit de courage ! Si je suis favorable à la « rupture » en voilà une raison et je ne vois aujourdhui, objectivement que Nicolas Sarkozy pour disposer de lénergie, de la volonté et du courage indispensables pour lentreprendre et la réaliser.mardi, 27 avril 2010
L'Eurodistrict...j'ai osé affronter la pensée unique
Par Robert Grossmann le mardi, 27 avril 2010, 10:04
mardi, 6 avril 2010
de Gaulle et le verbe, un papier de 1985 du Monde.
Par Robert Grossmann le mardi, 6 avril 2010, 16:43
dimanche, 21 mars 2010
Philippe Richert, victoire historique
Par Robert Grossmann le dimanche, 21 mars 2010, 21:22
ma réaction à la suite du deuxième tour des régionales
vendredi, 12 mars 2010
Il y a tant de gauchistes extrêmes qui sont aujourd'hui leaders d'Europe Ecologie...
Par Robert Grossmann le vendredi, 12 mars 2010, 07:54
Ont ils tellement changé?
lundi, 22 février 2010
Jacques Cordonnier, Alsace d'abord me fait parvenir sa réponse et son analyse sur la culture en Alsace. Je publie!
Par Robert Grossmann le lundi, 22 février 2010, 19:35
samedi, 20 février 2010
Est ce que pour beaucoup de candidats...
Par Robert Grossmann le samedi, 20 février 2010, 11:00
mais aussi d'élus...
mercredi, 10 février 2010
La fin des militants et la quête de la société civile Ou la noblesse abolie des partis politiques
Par Robert Grossmann le mercredi, 10 février 2010, 07:55
Le centre coule mais on s’y précipite
Elles sont presque toutes finalisées ces listes, à gauche comme à droite et surtout au centre car on a l’impression qu’il n’y rien qui ne vaille le centre, le nec plus ultra. Or il n’y a rien de plus protéiforme en même temps que de plus évanescent que le centre. Jadis Georges Pompidou nous avait dit : « Le centre je le cherche avec ma lanterne comme Monsieur de Soubise cherchait son armée… »
La gauche pêche au centre ; en face (on n’ose plus dire à droite) on est au centre ; aux centres on est au centre et puis il y a les extrêmes, au bord des centres.
Le centre est donc obnubilant et on a l’impression que pour chaque tête de liste : « hors du centre point de salut ».Or le centre coule, corps et âmes et pourtant on cherche en vain des candidats se réclamant ouvertement de la droite républicaine.
La société civile baume miraculeux
Mais, par delà les centres, il y a cet autre Graal : les héros de la société civile !
Voila des années qu’à l’approche d’élections les têtes de listes recherchent des spécimens de la société civile.
En clair des hommes et des femmes exerçant un métier et de préférence un métier noble : médecin, avocat, chef d’entreprises … Cela permettrait, a contrario, de penser qu’aucun « politique » n’exercerait et n’aurait jamais exercé de métier, ce qui est une manière indirecte de décrédibiliser toute la classe politique….
La quête de « société civile » est le summum du snob pour un politicien car il recherche ce qu’il semble ne pas être et présentera ainsi aux électeurs le miroir de ce qu’il rêvait d’être, une liste telle une boite de dragées entourée d’une faveur rose ou bleue.
Au sein des partis un ramassis de toquards et de grouillots à éviter
Bref il croit toucher une sorte d’aristocratie représentants la « vraie » société. Et cet anoblissement s’effectue par rapport à qui ?
Eh bien à ces toquards, cadres et militants des partis politiques, race bassement cataloguée et toujours sujette au soupçon de quelque maladies honteuse. À la limite, des infréquentables, en tous cas des imprésentables. C’est du mois ce que pensent les têtes chercheuses…de listes.
Grave, très grave leurre !
Revenons au fondamentaux.
La constitution de la France recèle des maximes à valeur immuable. A coté des grandes règles fondamentales il convient de méditer et de vénérer l’article 4 du titre premier : De la souveraineté.
Qui le connaît ? Qui s’en souvient ? Qui s’y réfère ?
« Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi.
al 2 art 1 La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.
En clair les partis politiques sont, par excellence, les lieux qui concourent à l’expression du suffrage. Leur mission est de permettre aux citoyens qui y adhèrent d’accéder aux fonctions électives. Ils ont donc leur authentique noblesse démocratique et républicaine.
C’est en forgeant qu’on devient…
Je me souviens d’un homme politique de tout premier plan qui au cours d’un débat répondait à un de ses interlocuteurs : « Pour être maçon il faut apprendre le métier de maçon, pour être boucher il faut de l’apprentissage. Pour être médecin, avocat il faut faire des études de médecine, de droit…Eh bien pour faire de la politique et exercer un mandat il faut apprendre le métier. Pourquoi voulez vous que ce soit la seule « fonction » que l’on pourrait pratiquer sans aucune formation, par un don du saint esprit ? Il faut un apprentissage que les partis politiques dispensent, c’est leur mission. »
Les partis écoles de formation
Il est parfaitement exact que les partis politiques sont des écoles de formation à l’exercice de missions et de mandats publics. Ah ce n’est pas un apprentissage académique, il est souvent rude et parfois chaotique, mais c’est là, au sein du parti politique que l’on « frotte et lime sa cervelle contre celle d’autrui » comme le prescrivait Montaigne. École de vie politique !
Les fondamentaux oubliés
Tout cela étant parfaitement oublié, les « leaders » mettent leur coquetterie à détecter des perles rares de la société civile, dépourvues de toute idée de ce qu’est la vie politique au quotidien. Il incombera à ces « perles » de rapporter des voix tout en s’accommodant de l’ingrat devoir de siéger au milieu des grouillots des partis politiques, qui eux seront toujours aux ordres et ne gêneront personne.
Les dynastes, les grouillots et les désillusions
Une des révélations de cette campagne électorale a été la confirmation de la puissance des dynasties ! Être « fille-de », « femme-de », est un sésame.
Quant à l’avocat, au médecin, au chef d’entreprise, à la fille ou à l’épouse, une fois en situation de responsabilité, les voilà tout étonnés de devoir se plier à une sorte de discipline de groupe, eux si habitués à être chef et maître après dieu de leur destin professionnel ou familial.
Quant à siéger dans des conseils de lycées ou d’associations culturelles ou sociale ? Est-ce vraiment utile quand on a des choses (professionnelles ou familiales) sérieuses à faire ?
Un cabinet d’avocat, de médecin, un PDG, sont à mille lieues du terrain qu’arpentent les distributeurs de tracts et les colleurs d’affiches. Mais ils sont autant éloignés des cadres des partis qui font vivre des sections et des circonscriptions, qui organisent des réunions des formations et qui assurent l’ingrate intendance quotidienne.
Dans leur immense majorité ceux la demeurent relégués dans la pénombre des soutes pendant que le PDG ou l’avocat, ou la « fille-de » trône en bonne place sur la liste…
Et comment ceux ci peuvent-ils avoir la disponibilité pour assister à des séances de commissions, des fêtes paroissiales ou des conseils d’école ou de lycée ? Tâches ingrates et peu valorisantes auxquelles les militants eux sont plus oui moins formés.
On ferait l’addition sans le patron ?
Sauf que, ce que semblent ignorer les chefs de files et têtes de liste…sauf que l’électeur n’est plus un gogo, il est même tellement libre qu’il est capable de faire n’importe quoi. Par exemple il n’est pas impressionné par son dentiste, ni par son avocat, encore moins par son patron ! Bref c’est lui, le patron !
Qu’importe! La mode fascinante de la société civile opposée aux militants des partis, est bien la règle. Sauf que cette mode n’opère pas toujours et elle est trop souvent semblable aux mirages des grands déserts.
Mais comme c’est la mode et qu’elle est tenace, est-il encore utile d’aller s’encarter dans un parti politique qui « favorise l’accès aux mandats électoraux » ? Et si cela sonnait comme une extinction des partis politiques et dans la foulée comme une menace pour la démocratie constitutionnelle ?
Il y faut un sursaut, les partis politiques doivent se mettre à revivre en honorant toute la noblesse des fonctions que leur attribue notre constitution.
Sursaut qui doit réveiller les cadres du parti pour une redynamisation nécessaire et une meilleure et plus efficiente prise en compte de leur vrai rôle.
Prise de conscience des « têtes » de listes de ce que les voies qu’ils empruntent ne sont pas du tout les garanties du succès.
lundi, 8 février 2010
Vers quoi tendent mes convictions aujourd'hui? Vers une meilleure prise en compte des questions écologiques
Par Robert Grossmann le lundi, 8 février 2010, 08:03
Et je m'en explique dans mon livre "à mots découverts" dont voici la page de conclusion
mercredi, 3 février 2010
lettre ouverte de l'écrivain Gérard Cardonne au maire de Strasbourg à propos de son adjoint Cahn qui traite de fétichistes ceux qui aiment leur drapeau et l'hymne national
Par Robert Grossmann le mercredi, 3 février 2010, 17:22
titre: le contempteur
Keller-Mangin/Merger-Taral
Par Robert Grossmann le mercredi, 3 février 2010, 09:14
un nouveau groupe est né au conseil municipal de Strasbourg mais il reste dans l'ancien groupe!
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