politique
la France malade de son cancer juridique Elles prolifèrent, elles galopent, elles se superposent, elles se complètent ou se contrarient, sannulent ou se détruisent mais elles ne sarrêtent pas, a prolifération des lois françaises. « Voici mon bilan, exposait ce sénateur à ses grands électeurs : jai contribué à lélaboration de 366 textes de lois. Moi à 727 » disait son colistier. Ils en étaient légitimement fiers puisquils se situent dans le cadre de cet incurable sport national vicié par le dopage de la compétition. Qui en fera plus et qui fera mieux ? Cest ce qui débouche sur linextricable maquis juridique devenu jungle, qui étouffe notre pays et lempêche de respirer simplement, sainement ! La législation française est ainsi archaïsée, sclérosée, contre productive or cest une matière dont lhomme est le centre. Prenons lexemple de la gestion dune collectivité. Imaginons que les dirigeants aient envie de faire avancer les choses et de faire preuve de dynamisme. Il y a tant de textes à respecter qui souvent se chevauchent et se côtoient que, lorsquil sagit de réaliser un projet, on peut se demander si laction est possible, si lobjectif final, indirect certes mais bien réel, ne consiste pas à bloquer et à obliger au sur place, voire à faire échouer toute réalisation par épuisement. La transformation de la place de la gare de Strasbourg pour accueillir le TGV doit pas faire lobjet dau moins trois enquêtes publiques. Cela suppose des mois de délais qui deviennent des années. Des montagnes de paperasses, des heures, jours mois de salaires de fonctionnaires pour les seuls buts du respect de tous les textes. Des frais davocats et de conseils exorbitants. Cela représente un faramineux coût en impôts pour nos concitoyens. Innombrables sont les contraintes de tous ordres. Puis quand les dossiers sont ainsi bouclés, les opposants politiques de tous poils dailleurs, les obsédés de la plaidoirie et des tribunaux ont devant eux des boulevards de jubilations, terrains dexercice de la pose dobstacles, ils peuvent sen donner à cur joie. Les lois leur offrent toutes les possibilités de recours et donc de contrariété des projets. Ce nest plus lintérêt général quil est proposé de défendre au tribunal administratif ; cest de la revanche, cest la prolongation du combat politique, cest la troisième manche du match ! La majorité dune assemblée propose et vote démocratiquement. Lopposition expose ses arguments et se bat pour ses thèses. On passe au vote la majorité lemporte et lopposition sincline. Ce principe est aujourdhui dépassé puisque, après être mise en minorité, plutôt que de sincliner lopposition rejoue la partie devant les tribunaux administratifs. Parfois elle gagne et bafoue de ce fait le principe élémentaire sur lequel est fondée la démocratie : lexpression du suffrage, le vote. Mille exemples peuvent illustrer larchaïsme de notre jungle législative. Cest donc un toilettage général de tous les codes quil faut entreprendre durgence. La force du code civil originel résidait dans la volonté de Napoléon davoir un instrument juridique clair, efficace et opérationnel. Nos codes multiples ne sont plus clairs, simples, efficaces. Il faut réformer lappareil législatif de la France, tout comme il faut réformer létat lui même. Simplifier, réformer, élaguer, clarifier, harmoniser notre appareil législatif Si jétais parlementaire j accorderais une priorité absolue à ce chantier. Cest quasiment du salut public. Dans les domaines pénal et civil il en est de même. Jai entendu à la télé ce juge expérimenté rappeler que les résolutions fortes évoquées en ce moment à propos de la sale affaire du procès dOutreau lavaient déjà été de la même manière il y a une vingtaine dannées lors de laffaire de la Vologne et du petit Grégory. Rien na bougé. Fabriquant incontinent de lois de tous ordres notre pays ne semble plus capable de se réformer sainement. Mais cest de courage quil sagit. De courage qui fait défaut à le France. La France daujourdhui souffre dun déficit de courage ! Si je suis favorable à la « rupture » en voilà une raison et je ne vois aujourdhui, objectivement que Nicolas Sarkozy pour disposer de lénergie, de la volonté et du courage indispensables pour lentreprendre et la réaliser.mardi, 19 janvier 2010
Régionales: soyons lucides et un peu prospectifs : 2010-2014
Par Robert Grossmann le mardi, 19 janvier 2010, 19:21
Tous les candidats au conseil régional d'Alsace ont été, sont ou seront Zelleriens...le temps de l'élection
Par Robert Grossmann le mardi, 19 janvier 2010, 08:06
Au conseil régional d'Alsace j'ai été vice président chargé de la culture d'Adrien Zeller après Marcel Rudloff.
J'ai été plongé dans la tristesse et la consternation en apprenant son décès.
Je pourrais parler beaucoup et longuement d'Adrien dont je connais le parcours politique depuis les origines.
Ses obsèques étaient déjà éloquentes quant au comportement de certains politiques.
J'ai le souvenir précis de débats au conseil régional où les élus PS étaient à son égard d'une virulence anormale et Adrien répondait avec talent en les renvoyant dans leurs buts
Et maintenant, en cette période électorale, c'est l'utilisation permanente de sa mémoire, par les mêmes et par d'autres ...
Un peu de respect svp
dimanche, 17 janvier 2010
Y a-t-il un problème d'identité en Alsace?
Par Robert Grossmann le dimanche, 17 janvier 2010, 11:29
la question de la burqa,
la question des minarets
la question des langues
se posent-elles en Alsace?
doivent-elles être traitées par les candidats à la présidence de la région Alsace
ou
faut il les contourner, les éviter
pour ne pas polluer ni perturber la campagne électorale qui s'engage ?
Juste une question...
vendredi, 15 janvier 2010
brèves de compte voir
Par Robert Grossmann le vendredi, 15 janvier 2010, 16:03
lundi, 11 janvier 2010
Tags sur la maison de Roland Ries: Rien ne saurait être prétexte à l’invalidation du débat républicain en bâillonnant l’expression démocratique.
Par Robert Grossmann le lundi, 11 janvier 2010, 10:29
jeudi, 7 janvier 2010
La foudre dans le ciel de France! Philippe Seguin à l'exceptionnelle stature vient de mourir trop jeune, trop tôt.
Par Robert Grossmann le jeudi, 7 janvier 2010, 08:44
mardi, 5 janvier 2010
Non, monsieur le maire, tout ne s’est pas « plutôt bien passé » la nuit de la saint Sylvestre
Par Robert Grossmann le mardi, 5 janvier 2010, 08:23
samedi, 12 décembre 2009
Sur ma page Facebook j'ai posé la question suivante:que faut-il penser du lip dub des J.UMP avec ministres chantant et se déhanchant
Par Robert Grossmann le samedi, 12 décembre 2009, 11:19
Il y eut près de 80 commentaires que j'ai laissé librement en ligne
Ma conclusion: voilà donc un bon débat bien libre et ouvert où les réflexions de fond se le disputent au défoulement le plus cru. Les avis sont globalement négatifs sur cette prestation d'histrions à contre emplois
Je suis de ceux qui ne réussissent pas à adhérer à cette pantalonnade.Qu'il y ait eu à l'origine la volonté de faire un coup de com je peux le concevoir mais ce qui compte c'est le résultat et non l'intention. JE NE ME RECONNAIS PAS DANS CETTE UMP LÀ. ET J'AFFIRME QU'IL YA DANS CE MOUVEMENT POPULAIRE DONT UNE PARTIE (SEULEMENT) EST HÉRITIER DU GAULLISME, D'AUTRES VALEURS, D'AUTRES HOMMES DE CONVICTIONS D'AUTRES COMBATTANTS DE "LA SEULE QUERELLE QUI VAILLE, CELLE DE L'HOMME"
Et ces AUTRES DOIVENT SE MANIFESTER, S'EXPRIMER ET NE PAS LAISSER CONFISQUER L'IMAGE DE L'UMP PAR CETTE PLAISANTERIE LOUPÉE et risible.
Jadis à l'UJP notre volonté de jeunes consistait à construire un projet de société et à le défendre partout. Je ne pense pas que la modernité appelle cette danse futile. L'obsession de la modernité peut conduire à des graves échecs. Mais surtout on est dans l'écume, loin de la profondeur qui devrait être inhérente à l'entrée en politique afin de défendre la RES PUBLICA
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