Philippe Richert remporte une victoire qu’il n’est pas exagéré de qualifier d’historique. 

Sa stratégie était la bonne, sa liste était la bonne. 

Je le félicite très sincèrement et très chaleureusement et je lui adresse tous mes vœux pour son exaltante mais difficile mission à la tête de l’Alsace.

Il faut aussi souligner que ce résultat marque un très net désaveu de l’alliance de la carpe EE et du lapin PS par les alsaciens dont une fois de plus le bon sens est démontré.

Toutefois je constate avec tristesse le large et grave fossé qui sépare la ville capitale de tout son « hinterland » et de toute sa région. 

Cette lourde différence d’appréhension et de réaction face à la gestion de la région et sans doute de l’engagement en faveur du centre droit ou de la gauche et de l’extrême gauche, est très inquiétant pour l’avenir. 

Strasbourg est décidément une ville de gauche, les élections municipale l’avaient annoncé et je comprends hélas mieux la méfiance affirmée de toutes les plus petites communes et des villes moyennes à l’égard de Strasbourg. 

Sociologiquement et donc politiquement Strasbourg est très différent du reste de l’Alsace. 

Ce divorce est douloureux car comment dans ces conditions la capitale européenne peut-elle être réellement une capitale régionale reconnue et acceptée?