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Blog-Notes Robert Grossmann

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Strasbourg

Décembre 2005/janvier 2006 : gérer la ville en toute responsabilité! La bibliothèque médiathèque Port Austerlitz est l’un des projets qui me tient le plus à cœur. Livre, lecture, débats, culture pour le plus grand nombre possible. Je reviendrai sûrement sur l’ensemble de ce projet qui a été décidé en 2001 et dont le premier coup de pioche symbolique a été donné en décembre 2005. Quatre années pour pouvoir engager un projet ! Six à sept ans pour le terminer et c’est un délai presque court au regard de certaines complications. Bref, les travaux démarrent, les plans sont quasi achevés et tous les « services » de la CUS travaillent à ce bâtiment et à son exceptionnel environnement sur l’eau. L’architecte Ibos choisi par un jury rigoureux est à pied d’œuvre mais c’est un autre maître d’œuvre qui réalise les aménagements extérieurs du môle, superbe presqu’île au centre de notre agglomération. Avec cette médiathèque, enfin digne de Strasbourg, Fabienne Keller et moi, nous construisons le nouveau centre du Strasbourg du XXI ième siècle, celui que Pierre Pflimlin avait pressenti dans les années 1970 en installant là le centre administratif de la Ville et de la Communauté urbaine. Aujourd’hui, avec la cité de la musique et de la danse, avec le projet Etoile et le Ciné Cité qu’il nous faut bien nous résoudre à adopter, avec les Archives municipales et communautaires, le Vaisseau du Conseil Général plus en arrière, ce site sera l’un des plus attirants de l’agglomération. En analysant l’évolution globale du projet bibliothèque et de son environnement, dans sa phase opérationnelle, nous nous apercevons, le maire et moi, que nous n’avions que peu de renseignements précis sur la manière dont certains aspects de l’ affaire sont traités et engagés. Les grandes lignes nous les avons décidées mais les détails sont réglés bien logiquement par nos collaborateurs de l’administration. Notre surprise est réelle lorsque nous découvrons qu’un maître d’œuvre a dores et déjà été désigné pour les extérieurs et l’environnement du môle. Nous ne savions rien des détails de la procédure de désignation qui s’est effectuée dans les règles de l’art mais, au seul niveau de l’administration, voire de la commission d’appel d’offre. Il a du y avoir concurrence. Qui a été éliminé ? Celui qui est désigné est un spécialiste des routes et ponts, pourtant nous sommes bien dans la finesse de l’esthétique sur un site hyper sensible. Nous découvrons aussi, lorsque nous avons demandé à être pleinement informés, que les passerelles pour l’accès au bâtiment, éléments décisifs pour sa fonctionnalité et pour son allure générale, sont toutes positionnées à l’arrière de l’entrée. Alors que l’entrée de la future bibliothèque médiathèque se situe sur la façade avant de ce magnifique bâtiment industriel des années 1930, l’accès y est prévu par derrière ! On y accéderait donc à la dérobée, en se faufilant le long des cotés. Les visiteurs de la bibliothèque n’auraient à aucun moment la possibilité naturelle de cheminer vers la façade d’entrée. Personne n’aurait donc cette vision majestueuse et le sentiment d’accéder à un lieu de culture exceptionnel, qui pour autant n’en est pas moins populaire. Nous nous sommes rendus plusieurs fois sur place et nous avons demandé à voir les croquis des futures passerelles. Elles semblent mécaniques, et fonctionnelles, sans la moindre recherche esthétique. Nous avons fait part de notre avis. Il nous semble que ce sont là des erreurs sans doute mineures par rapport au projet global, mais des erreurs néanmoins que la fréquentation quotidienne viendrait révéler. A la suite de notre intervention des passerelles sont maintenant conçues à l’avant bibliothèque. Elles seront plus belles que des simples rails mécaniques ! Il me semble qu’il était nécessaire que nous donnions notre point de vue alors que ce n’est pas notre métier. Notre métier est d’instiller du bon sens et parfois il fait défaut ! Les malveillants, naturellement nous feraient à nouveau le procès de pouvoir personnel : » ils veulent s’occuper de tout et de tous les détails ! » dirait-on. Mais que seraient ces détails si nous ne nous en occupions pas ! J’ai, en cette matière, des souvenirs difficiles de ma position d’adjoint de Pierre Pflimlin mais surtout de Marcel Rudloff. J’ai vécu de près les époques où le maire de Strasbourg était en même temps sénateur, président du conseil régional, conseiller général, président de la SERS, président d’une fédération de parents d’élèves et d’autres associations encore ! Les cumuls étaient possibles et permis, ils étaient recherchés ! Dès lors la pratique était totalement perverse car comme il était physiquement, physiologiquement, intellectuellement totalement impossible de conduire personnellement toutes ces collectivités avec leurs projets et de faire face personnellement à toutes ces responsabilités, il fallait travailler par délégations non avouées publiquement. C’était le directeur général ou le premier vice président qui se trouvait en situation de proposer et en réalité de décider après avoir naturellement soumis au maire respectivement au sénateur ou président du conseil régional ses propositions ficelées pour lui permettre de les endosser. A la ville pendant les dernières années Pflimlin puis sous Marcel Rudloff les dossiers étaient préparés non sans talent par le secrétaire tout puissant de l’époque et le maire les présentait et les faisait adopter par son conseil. Grand travailleur, il n’avait vraisemblablement pas la faculté et le temps disponible pour réfléchir à tous les aspects de sa décision. Je le constatais, je le sentais, j’étais alors impuissant. Je me suis juré que si j’arrivais en situation de grande responsabilité je voudrais personnellement connaître tous les projets que je pourrais soumettre à un conseil, pour en être personnellement responsable. Bref je voudrais savoir pour quels dossiers, pour quelle politique je serai approuvé par mes concitoyens et pour lequel je serai désavoué. Je ne serais pas sanctionné positivement ou négativement pour des décisions que je n’aurais pas prises personnellement en toute connaissance, en toute conscience. L’opinion publique depuis cette époque, vingt ans se sont écoulés, est devenue plus exigeante, plus impatiente et aussi plus versatile. Je m’applique avec Fabienne Keller à être informé des grands projets et, par conséquent à décider en connaissance de cause. Cela nous était reproché par nos oppositions. Que ne nous reprocheraient-elles si nous étions amateurs dilettantes à la tête de la ville et de la CUS. Je revendique mon droit à la responsabilité des décisions prises par la ville et la CUS !

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mercredi, 12 mai 2010

L'Eurodistrict Strasbourg-Ortenau donne le "bon" exemple...

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mardi, 11 mai 2010

À tous les fervents d’un lieu pour l’Europe et à tous les Robertsauviens

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lundi, 3 mai 2010

Sur le blog des DNA, ma tribune pour un lieu digne de l'Europe de (et à) Strasbourg

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vendredi, 30 avril 2010

Ce soir, 30 avril AG de la SIG qui fut championne de France et 2005. Il faut lever la Fatwa...

Appel au maire:

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lundi, 26 avril 2010

Dans les DNA du lundi Claude Keiflin m'interviewe sur la SIG. J'en dit un peu plus ici


Non, je n’étais pas à l’origine de cette décision, pas du tout ! J’ai conseillé à Roland Ries de ne pas suivre la décision du groupe de travail Oehler, de prendre huit à quinze jours avant de décider. Qu’une nouvelle commission composée cette fois ci de manière équitable ré analyse les dossiers et revoie de manière honnête le résultat des notations qu’on appelle scoring.

 

Oehler a sollicité le droit et la décision. Je mets en cause sa crédibilité générale, non pas comme golfeur, mais comme adjoint aux sports.…ainsi lorsqu’il affirme que le Rhénus-Sport ne lui convient pas et qu’il va construire une nouvelle salle de 15.000 places  il est à coté de la plaque.

Où donc en est son site olympique permanent, annoncé à grand renfort de publicité ?

 

La ville a conduit la SIG au bord de la catastrophe et elle la laisse contempler le gouffre pendant un an. Voila le résultat de six mois de manœuvres, de dissensions et d’incompétences de la part de la municipalité et du tandem Bigot Ries. Tout cela sanctionne un véritable échec

Roland Ries a dit qu’il ne voulait rien imposer. Or il ne cesse de nous dire « que chacun prenne ses responsabilités » Il est clair que là il ne les a pas prises.

C’est illustratif de la méthode Ries : C’est la politique du tango, un pas en avant puis deux en arrière. 

Et en tanguant on va à la catastrophe. Un maire doit aussi savoir décider.

Pendant 15 mois on nous a baladé avec un Eurostadium mort né pour aboutir à un échec. car à la première minute du premier jour de l’annonce chacun savait que jamais on ne pourrait créer à la CUS 90.000 mètres carrés de plus de surface commerciales or c’est ce sur quoi reposait ce projet.

La reprise du Racing a été conduite de manière catastrophique. D’abord le laisser aller – laisser - faire puis, trop tard et totalement à contre temps, Roland Ries a tapé sur la table avec un résultat inverse à celui qu’il recherchait.

Et maintenant c’est au tour de la SIG.

Cette pantalonnade risque de causer des dégâts avec une année de troubles pour le club. 

A Strasbourg le sport est le grand perdant de cette impéritie municipale.

 

 

mercredi, 21 avril 2010

SIG: l'urgence peut attendre quelques jours l'essentiel c'est la bonne solution

communiqué à la suite de l'article de M.Merger dans les DNA de ce jour

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mardi, 6 avril 2010

De Gaulle au coeur de la ville et pas ailleurs!

la plaque de l'appel du 18 juin doit être apposée à l'hôtel de ville, lettre au maire

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jeudi, 1 avril 2010

Le hamster géant bouleverse l'urbanisme de Strasbourg. Formidable émotion!

Trois hamster géants ont été identifiés par la police municipale rue de Boston à Strasbourg. Le maire a pris un arrêté d'urgence de démolition de quatre immeubles tours et du lycée Marie Curie. "De toute façon ils étaient moches "a-t-il déclaré" et l'adjoint Vert chargé de l'urbanisme s'est écrié: "il faut sauver cette espèce menacée, rien ne nous arrêtera pour préserver la biodiversité"

 Un cortège de quatre pelleteuses se dirige vers la faculté de droit où un chercheur vert aurait détecté des terriers de hamster géants. un communiqué du bureau des "Verts Radicaux" réuni en urgence et rendu sur place à déclaré: "Nous ne reculerons devant rien, après tout une université c'est vite reconstruit mais des terriers de hamster c'est une autre histoire" Elles sont très jolies ces bestioles déclare une habitante. Exact madame c'est une des raisons de l'agitation et des grandes manœuvres esplanadiennes (1) car le maire a laissé échappé à l'aube: "ces bestioles là j'en suis complètement amoureux"

(1)(1)rappelons que jadis l'Esplanade était un quartier militaire très actif, il s'agit aussi de renouer avec le passé et de célébrer le patrimoine. L'assoc. des Amis du vieux Strasbourg" vient de convoquer une AG extraordinaire...

(2)    Dernière minute. On ne les avait pas discernés tellement leur truc était au point : une escouade de vingt journalistes des DNA en super tenue de camouflage s'est rendue sur les lieux. Trois d'entre eux en tenue de policier sont chargé d'égarer les journalistes des autres médias. " Comme toujours nous sommes les premiers, cette fois ci nous serons aussi les seuls" a lancé sous sa cagoule l'un des responsables éditoriaux. Ceux de la Kehler Zeitung sont divertis à l'ancienne frontière où les collègues des DNA les emmènent au jardin des deux rives avec des petites pelles et des seaux

VoLLe feuilleton a fait florès sur Facbook, voir ma page pour ceux qui veulent s'amuser.

lundi, 29 mars 2010

Le petit prince en alsacien . d'r klein Prinz!!!!

avec commentaires...

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Je suis inquiet pour la SIG

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