1)   Les débats en commissions réunies de la ville et de la CUS sont à caractère confidentiel et non pas destinés à être communiqués à la presse. Leur raison d’être est de permettre un travail serein et approfondi. C’est bien pourquoi il y a une séance du conseil municipal publique dont les débats sont publics ; contrairement à la commission plénière.

2)   C’est donc avec beaucoup de surprise que j’ai pu lire dans les DNA une partie du débat concernant la SIG. Cet élément est forcément partiel et présente un côté faussé des échanges qui ont eu lieu. Il ne s’agit donc que de la position personnelle de M.Merger.

3)   Communiquer de cette manière est valorisant pour l’auteur de la communication qui est ainsi largement cité. C’est en revanche pénalisant voire négatif pour l’intérêt de la SIG et pour celui de la ville de Strasbourg.

4)   Compte tenu des informations partielles qui ont ainsi été communiquées, je tiens à compléter en exposant que plusieurs collègues de l’opposition (Huguette Dreikaus et moi même) et que plusieurs membres de l’administration ainsi que l’adjoint Oehler et le maire sont intervenus.

5)   En ce qui me concerne j’ai lancé un appel au maire pour l’inciter à ne pas agir dans le feu de l’action en cours, ni de suivre aveuglément le vote du groupe de travail informel. Ce vote était très serré et la composition du groupe était discutable, la ville étant sous représentée et la CUS absente. J’ai rappelé aussi que le fameux scoring établi objectivement par l’administration et qui donne une avance à l’équipe Wilm était bel et bien communicable au public puisque non protégé par la législation sur les jurys, ce groupe de travail étant « informel ».

6)   J’ai enfin reçu longuement mardi 20/04 de 16 h à 17h 45, à leur demande, messieurs saint Michel et Weiss et cette rencontre me renforce dans l’idée de prendre 8 jours de plus pour la décision finale.

7)   En conclusion je recommande au maire de réunir un nouveau comité à la composition indiscutable, de réentendre à la lumière des éléments nouveaux qui sont apparus, les deux candidats, de prendre enfin la décision, après avoir tenté les ultimes et meilleures conciliations possibles.

 

Ayant négocié pendant 7 ans avec la SIG notamment toutes les subventions et aides de la ville et de la CUS, que j’ai largement augmentées lors de la conquête du titre de champion de France en 2004, ayant décidé et suivi la construction du Rhénus sport, chacun comprendra combien l’avenir de ce club emblématique me tient à coeur et que le seul motif de mon engagement est l’intérêt général et non pas le mien particulier