anniversaire, il y a cinquante ans 13 juin 1965 fondation de l'UJP
Par Robert Grossmann le vendredi, 12 juin 2015, 10:16 - politique - Lien permanent
13 JUIN
1965
« L’assemblée générale de fondation de
UJP a eu lieu le 13 juin 1965, au musée Social, rue Las-Cases, en présence de
Jacques Baumel secrétaire général de l’UNR-UDT.
La grande idée de l’UJP était d’unifier
l’ensemble des mouvements de jeunes qui se réclamaient du gaullisme et qui
étaient éparpillés. Son objectif : faire rayonner le message gaulliste
dans tous les milieux jeunes, lycées, universités, entreprises où, jusque là il
était relativement inaudible. Notre foi était inébranlable.
L’AG dura toute une journée. Ce fut une
réunion difficile, houleuse, ponctuée d’incidents tout au long de son
déroulement. Certains ne désespéraient pas de parvenir à contrarier le projet
pour maintenir leurs chapelles. Ils déployèrent toute leur capacité de nuisance
dans ce seul but en multipliant les manœuvres et les chausse-trappes. En dépit
de ce harcèlement continuel, le vote final ne laissa aucune équivoque. Sur 69
votants, 61 se prononcèrent en faveur de la création de l’UJP.
La discussion sur les statuts qui suivit, se
révéla tout aussi fastidieuse et rude. Pour les étudiants en droit de
l’AEG-Paris, elle relevait d’un combat d’arrière garde dénué d’efficacité et
plutôt d’ordre esthétique. Son caractère pénible ne nous fut pas épargné. Chaque
article était disputé. Egalement adoptés à une forte majorité, les statuts
furent déposés par la suite à la préfecture de Paris et l’UJP s’installa dans
les dépendances du 7 bis de la Place du palais Bourbon.
Une grande et belle aventure allait commencer
dont le point d’orgue fut, quatre ans plus tard, la réunion des assises
nationales de Strasbourg, avril 1969. »
Personne n’a jamais oublié cette immense
salle du Wacken emplie d’une ferveur inouïe. Nous étions plus de cinq mille à
vibrer aux discours d’André Malraux et Georges Pompidou.
La défaite du référendum quelques jours plus
tard puis le départ plein de panache du général de Gaulle nous marqua d’une
infinie tristesse. Notre génération voulait perpétuer « le seul combat qui
vaille, le combat pour l’homme ».
Des milliers de jeunes ont été formés et ont milité au sein de l'UJP.
C’était il y a un demi siècle. Fidélité !
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