Auprès de l’Impératrice en exil en Angleterre.

Après la défaite de 1870 l’Empereur et l’impératrice sont exilés en Angleterre, à Chiselhurst.

Quelques pages du chapitre III de « Comtesse de Pourtalès » relatent les conditions précaires de cet exil et la fidélité de Pauline et Mélanie envers l’empereur déchu. J’y raconte comment Mélanie est allée solliciter Thiers, le premier président de la IIIème République, afin de récupérer des objets personnels de l’empereur, conservés aux Tuileries, Elle les lui porta en Angleterre.

Le 28 janvier 1873 Mélanie écrit au Prince de Metternich :

« Mon bon ami, (…) J’allais quitter l’Angleterre sans avoir causé intimement avec l’Impératrice, lorsque le jour même où j’allais dîner chez Prince Alfred (?) je recevais un télégramme de Chiselhurst : « Venez tout de suite me voir » . Je n’eus que le temps d’arracher ma robe, d’en mettre une montante et un chapeau et de prendre le train (…)

J’étais dans le petit salon péniblement éclairé par une petite lampe et je tenais cette chère, malheureuse et belle créature dans mes bras


La suite dans "Ma Robertsau" éditions Nuée Bleue