Le 26 avril 2010 en conseil municipal puis  le 4 mai 2010 dans une tribune des DNA j’ai dénoncé le sort que la municipalité réservait à la villa Kaysersguet,

Je suis intervenu en conseil municipal à de très nombreuses reprises quitte à agacer Roland Ries et Nawel Rafik, adjointe en charge de ce projet.

Aucune suite n’a été donnée à mes alertes.

J’ai saisi l’architecte de bâtiments de France en décembre 2012 pour lui demander de préserver cette propriété exemplaire des « campagnes »  de la fin du XVIIIème siècle à la Robertsau et d’en stopper la dénaturation.

Je regrette que mon ami Yves Le Tallec ait approuvé les démarches de la municipalité au cours d’une tribune dans les DNA du 27/10/2010 (ni pour ni contre)  ce qui fut un encouragement pour le maire à persévérer dans ses atteintes à cet élément de notre patrimoine.

Le 27/10/2011 les DNA publiaient un « vite dit » : « Maison de l’Europe : Le Tallec est conquis ». Dans le texte : « Le Tallec a plus qu’apprécié…  ». Les bras m’en tombèrent.

Je dois à la vérité de dire qu’ Yves Le Tallec est revenu sur ses positions en aout 2013. Trop tard !

À l’exception d’Anne Schumann, je ne m’étais donc pas senti trop soutenu par mes collègues et « amis » de l’opposition sur un sujet d’intérêt général et fortement culturel.

En septembre 2013 j’ai saisi par courrier le député Schneider, sans succès, sans même un accusé de réception…

Hélas les exactions officielles se poursuivent et s’amplifient avec la destruction de la grande serre et du puits ancien dans ce parc remarquable.

Le 28 décembre 2013 les DNA publiaient un article particulièrement documenté sur  le sujet sous la signature de Myriam Ait-Sidhoum

En ce mois de janvier 2014 je tiens à saluer l’action du Blog de la Robertsau et de madame Laure Baujean, qui attirent de manière spectaculaire l’attention de l’opinion sur ces atteintes au patrimoine.

Aujourd’hui, campagne électorale oblige, voilà le groupe de madame Keller qui finit par s’émouvoir.

Je tiens une fois de plus à dénoncer l’erreur du maire entrainant la destruction d’éléments importants de notre passé culturel.

J’ai aussi la certitude que si le député, le conseiller général, les conseillers municipaux, les associations attachées au patrimoine avaient créé un mouvement d’opinion en mobilisant nos concitoyens cette faute aurait pu être évitée.

Quatre années ont été perdues, les élus étaient désunis sur le sujet et le réveil à trois mois des élections est pitoyable et naturellement  improductif.

Cela en dit long sur l’état des oppositions et leur intérêt pour la chose publique.