Je réaffirmerais aux Strasbourgeois qu’ils n’ont cessé
d’être ma priorité.
Je commencerais par bâtir avec eux un projet dont ils seraient au cœur : emploi, logement, sécurité,
développement de l’économie, urbanisme à visage humain, qualité de vie,
déplacements faciles, transports urbains, loisirs, sports et …culture pour tous.
Je travaillerais avec une équipe ouverte et soudée, fondée
sur la compétence et sur la capacité d’écoute et de dialogue.
Je ne jouerais pas perso. Je serais loyal avec mes
coéquipiers.
Je ne proclamerais pas : « tous derrière moi »
mais plutôt « tous ensemble ».
Comme je l’ai toujours fait, depuis l’UJP jusqu’à la
composition des listes municipales de
2001 et 2008, j’assurerais la promotion de jeunes soucieux de servir
l’intérêt général mais je ne tiendrais pas compte de ceux qui ne sont
préoccupés que par leur seule promotion personnelle.
Je bannirais la guerre des générations et le racisme de
l’âge. Je veillerais à ce que toutes les classes d’âge soient représentées.
Je rappellerais aux strasbourgeois qu’ils sont citoyens
d’une grande capitale. Je leur rendrais leur fierté car Strasbourg mérite mieux
qu’une politique de sous préfecture à un rythme de 30 à l’heure.
Je leur annoncerais une ère de vérité d’où la mystification
sera exclue.
Je m’exprimerais toujours « À mots découverts »
Je ne lancerais plus à grands coups de communication des
projets sortis du chapeau et aussitôt retirés comme l’Eurostadium ou une tour
de 110 mètres de haut, un complexe olympique permanent, un golf à Hautepierre
et d’autres encore.
Je n’aurais pas de gourou.
Je concerterais et réfléchirais avant d’agir.
Après concertation avec les habitants, mais fort de mon
expérience, de mon expertise et de ma connaissance de la ville je ne tâtonnerais
pas face aux questions à résoudre.
Lors d’un choix public, élection ou un référendum, je serais
clair, je ne me réfugierais pas dans l’abstention.
Je n’aurais qu’un seul mandat. Je ne m’engagerais ni à
Paris, ni dans des assemblées régionales, je resterais au service des
Strasbourgeois car la mission de maire est une mission de plein temps.
Je ne financerais ni salle de sport à Offenburg, ni tram à
Bamako. Je privilégierais l’humanitaire mais je donnerais toujours la priorité
aux projets strasbourgeois.
Je demanderais à l’administration municipale de trouver au
moins 10% d’économie dans les dépenses publiques afin de soulager les foyers
soumis à l’impôt local. Je saurais en indiquer les pistes.
Je défendrais le siège du Parlement Européen de manière
dynamique plutôt que par des slogans fussent-ils anglicisés.
Si je faisais un pas vers la candidature …
Ce ne serait en aucun cas pour assouvir les poussées
fébriles d’un ego malade. Mon ego, se porte bien, calme et satisfait par mes
expériences d’élu heureux du travail accompli, fier de ses bilans et fort de ses projets pour Strasbourg.
Je ne chercherais pas à être le candidat d’un seul parti
mais candidat de tous les Strasbourgeois.
Mais…
avant de faire un pas vers la candidature
je m’assurerais que
les conditions d’une bonne et solide union sont réunies.
je mettrais tout en
œuvre pour favoriser l’union de tous les républicains respectueux des lois, règles et statuts, qui ne veulent plus de la
gestion socialiste à Strasbourg…
car je sais que les Strasbourgeois veulent l’union et ils ne nous
choisiront qu’à cette condition.
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