Je suis triste à l’annonce de la mort de Pierre Mauroy. 

En surmontant les distances importantes qui nous séparaient au plan idéologique j’ai appris à connaître un homme généreux à l’intelligence fine. 

Nous nous sommes rencontrés fréquemment au sein de l’ACUF, nous avons travaillé de conserve, nous avons beaucoup échangé et nous nous rejoignions souvent dans nos jugements sur nos différents partenaires. 

Il y eut entre nous de brefs moments de complicité alors que sur l’avenir des agglomérations nous étions en plein accord. 

J’ai découvert en Pierre Mauroy, au delà du militant socialiste, un homme de culture, ouvert au dialogue, soucieux de l’intérêt général et grand gestionnaire du bien public.