langue maternelle, destin et nostalgie
Par Robert Grossmann le dimanche, 24 mars 2013, 17:40 - Strasbourg - Lien permanent
Le vieux peintre à l’approche de la mort m’a légué ses papiers. Il peignait il écrivait aussi en amoureux de la poésie. J’ai trouvé ces
quelques vers parmi tant d’autres
Es Hochditsch het m’r mich gelehrt
Am Anfang vum Johr-Hundert
Un nocher mit viel Müej s’Franzesch
Doch d’Muedersproch von Stadt un
Robertsau die bliet m’r sitze
Wenn sie uns arme Litt am Rhin
In Zuekunft au nix meh kann Nutze
c'est l’allemand qu'on m'a enseigné au début du siècle
Et plus tard le français, j’ai beaucoup peiné.
Pourtant c’est ma langue maternelle,
celle d'en ville et celle de la Robertsau
qui demeure à jamais dans mon coeur
Même si, pour nous pauvres gens du Rhin,
Dans l’avenir, elle ne servira plus à rien
Commentaires
Bonjour Monsieur Grossmann,
Je ne parviens pas à vous contacter autrement qu'ici ou via votre adresse mail robert.grossmann5@gmail.com où je vous ai envoyé une invitation, il y a une dizaine de jours.
Merci. Bien à vous.
LB
bonjour,
je n'ai malheureusement pas connaissance d'une invitation,
merci de me la renvoyer