Extraits de mon intervention, réunion publique pour le OUI à la Robertsau 22mars
Par Robert Grossmann le samedi, 23 mars 2013, 07:17 - politique - Lien permanent
Depuis que je suis dans la vie publique j’entends évoquer la possibilité,
l’intérêt, la nécessité de réunir les collectivités d’Alsace.
Des responsables éminents l’ont proclamé. C’était inscrit dans bien des programmes.
Il faut éliminer des couches du Mille Feuille, ils l’ont tous dit.
Et là nous touchons un point essentiel de ce qui fait la qualité d’un élu digne de la confiance de ses concitoyens.
C’est la différence entre ceux qui parlent et ceux qui agissent. Trop nombreux sont ceux qui vont jusqu’au Rubicon puis qui s’arrêtent pour aller pêcher à la ligne.
Rares sont ceux qui le franchissent et cela me fait penser à la phrase du Faust de Goethe que le général de Gaulle a mis en exergue dans son livre Le Fil de l’épée :
« Au commencement était le verbe. Non ! Au commencement était l’action »
Pour agir il faut du courage et Philippe Richert a agi.
Il a mis en route le processus de l’Alsace unie.
Certes rien ne se fera par la magie, par imposition des mains ! Tout est toujours œuvre humaine. Ce référendum ouvre un chemin et il appartiendra à ceux qui vont l’emprunter de construire.
(…………..)
Ce référendum constitue une démarche unique que toute la France politique observe et nous envie.
On va donc le réussir…
Mais il me faut le dire aussi: avec ce référendum, Philippe Richert a réussi un triple exploit :
1) il soumet au suffrage de la démocratie un projet qui n’a existé dans l’Histoire que de manière autoritaire et contrainte…Louis XIV et le Reich de Wilhelm. C’est en cela que cet événement est historique.
2) Il a démontré des talents de diplomate et de négociateur rare en fédérant des personnalités aussi riches, fortes et diverses que Charles Buttner, Guy Dominique Kennel et d’autres.
Il fallait le faire ! comme dirait l’autre.
3) Enfin et ce n’est pas le moins amusant ni le moins intéressant : il a foutu une de ces pagaïe au PS…qui elle aussi est historique.
Vous avez des Socialistes qui sont contre, d’autres qui s’abstiennent et d’autres qui sont pour.
Le maire de Strasbourg est grandiose car en mode valse hésitation il s’abstient de dire qu’il n’est pas vraiment contre tout en n’étant pas vraiment pour… et réciproquement, et vice versa.
Courage Roland, car, mes amis, si vous voulez bien le libérer de ce genre de cauchemar, il n’aura plus qu’une petite année à tenir.
Pour tout cela : bravo Philippe !
(……..)
Chers amis nous avons une mission au cours des 15 jours qui nous restent : informer, convaincre, faire aller les gens aux urnes le 7 avril.
Pour réussir le référendum mais aussi pour faire une belle et prometteuse démonstration Strasbourg votera oui et, comme disait celui auquel je pense en permanence : un Oui franc et massif !
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