J’ai redécouvert un lieu. Romantisme envoutant, délicieusement somptueux, magique.

Vincent Froehlicher m’y a entrainé pour une rencontre déjeuner.

Je connaissais bien cette belle et grande demeure alsacienne avec ses colombages et son superbe parc. J’y ai souvent fait de belles rencontres politiques et littéraires.

Mais une métamorphose s’est produite sous le coup de baguette d’une fée.

L’ancienne Ferme s’est muée en une superbe Maison d’Hôtes avec sa salle de restaurant que l’on n’a pas envie de quitter à la fois pour les plaisirs de la table et pour l’ambiance chaleureuse. Avec ses chambres d’une qualité rare, décorées avec un gout sûr, artistiquement luxueux où la contemporanéité fait chanter la mémoire du lieu.

« Du côté de chez Anne » n’a pas son égal dans la capitale de l’Europe, situé à deux pas du Conseil et du Parlement. Pour qui ne l’a pas découvert il manque quelque chose de l’ordre de la culture générale.

On y est un peu ensorcelé et du coté de chez Anne on est un peu du côté de chez Swann.

http://www.du-cote-de-chez-anne.com/

 

C’est là qu’autour d’une belle table j’ai pu échanger avec Vincent Froehlicher.

A chaque rencontre je découvre de nouvelles qualités chez cet « honnête homme » au sens XVIIème siècle de ce mot. Sa culture me séduit autant que sa parfaite connaissance du tissu économique. Échanges agréables et fins, humour de lettrés…

Nous n’avons dit que du bien de tous les absents !

Mais même notre différent sur la marque Alsace (le désormais célèbre cœur brisé de l’Alsace bretzélisée) qui lui a permis d’en faire une belle défense et illustration, même nos échanges n’ont pas dissipé le halo d’inquiétude qui accompagne Vincent. Le chômage, les chercheurs d’emplois, le sort des entreprises sont sa préoccupation permanente.

Cet homme est sur tous les fronts et mène tous les combats pour le développement économique. Je ne connais personne qui ait une meilleure connaissance des entreprises à conforter, de celles à faire venir, de celles en difficulté.

La situation est inquiétante mais la volonté d’hommes comme Vincent est rassurante.