la culture expulsée par l'agriculture à Strasbourg, j'écris au ministre de la culture Aurélie Filipeti
Par Robert Grossmann le samedi, 4 août 2012, 08:58 - Lien permanent
Madame la ministre,
Permettez moi de vous envoyer ma contribution et mes questionnements sur la Culture en Alsace, développées dans mon récent livre.
Peut-être aurez vous quelques instants pour y jeter un coup d’oeil.
Si dans la mise en place de la politique générale du gouvernement je suis réservé et dubitatif, je souhaite que vos annonces pour la culture se concrétisent et lui donnent une réelle impulsion. J’en forme ce vœu car la culture ne peut être ni de gauche ni de droite, elle est fille de la liberté, elle est nécessaire à tous.
Je suis néanmoins pessimiste quand je constate que la municipalité de Strasbourg soustrait à la culture un haut lieu d’exposition, « l’ancienne douane », pour y installer un lieu de ventes de fruits et légumes. Je me permets d’attirer votre vigilante attention sur ce recul culturel dans notre capitale européenne.
Respectueusement
Commentaires
bonsoir, Robert.
juste un rappel : l'agriculture fait partie de notre patrimoine commun essentiel et ce depuis des millénaires, et n'est en aucun cas dissociable de la culture. Ce sont des hommes de culture qui ont pu bâtir les connaissances agronomiques et agricoles dont le bénéfice était pour l'intérêt supérieur, me semble-t-il.
Alors consolez-vous, cher ami, et regardez les merveilleuses oeuvresde Rosa Bonheur...
Sans doute quelques chef d'oeuvres de graphismes, d'enseignes ou autres bijoux d'art populaire s'exposeront sur les étals des producteurs qui ont plus que jamais besoin de soutien. Ils sont souvent des modèles dans l'Art...oh, pas celui des salons feutrés de "boubous" ( les bourgeois, s'entend)...
L'agriculture est fille de liberté et d'autonomie, et n'est ni de droite, ni de gauche mais bien la base même de toute société humaine.
Pour vous en persuader, flâner donc dans les galeries du LOUVRE EGYPTIEN, au musée du quai Branly...Orsay... Je vous laisse sentir visuellement avec les mots une belle oeuvre de Chardin, cette fameuse Brioche odorante peinte par l'artiste gourmand qui doit remercier les paysans d'avoir pu faire naître les matières premières de son magnifique sujet. Pensées culturelles et agriculturelles.