Ma tristesse est infinie à la nouvelle de la mort de Marc Reymann.

Une amitié de près de 50 années m’unissait à lui faite de moments bien variés toujours intenses et constructifs.

Il était jadis responsable des jeunes centristes, je l’étais des jeunes gaullistes, nous n’avons alors cessé de dialoguer pour finir par devenir de vrais et efficaces complices. Notre dialogue amical n’a jamais cessé.

J’ai apprécié son humour inimitable souvent caustique et pertinent par lequel il transmettait de multiples messages empreints de sagesse.

J’ai admiré sons sens politique qui lui permettait d’émettre les jugements les plus appropriés sur les hommes et les situations.

J’ai aimé et souvent suivi ses conseils.

Il était sans nul doute l’homme politique le plus avisé en Alsace et s’il a rempli de nombreuses missions au sein des partis centristes qu’il dirigeait, il n’en était pas moins atypique.

Marc Reymann était de cette école politique qui formait des hommes et des femmes au service de valeurs et d’idéaux. Que ce soit dans ses fonctions de parlementaire ou d’adjoint au maire de Strasbourg il se dévouait tout entier pour les autres.

Il aimait profondément ses contemporains et portait en lui cette part d’humanité si rare dans les milieux politiques qu’il fréquentait et animait.