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 Communiqué de Presse

Nous apportons notre plus total soutien à Robert Grossmann injustement mis en cause par la gauche municipale qui instrumentalise aujourd’hui ses propos, allant jusqu’à la caricature !

Par leur comportement arrogant, Roland Ries et les élus de la majorité ont pourtant rendu le débat municipal délétère.
Pas une intervention de l’opposition qui ne se termine par des mises en cause personnelles, par des cris d’orfraie, par des invectives.

Ce sont de véritables spécialistes en la matière, important d’ailleurs régulièrement le débat national au sein du conseil municipal. Les exemples sont légions rien que pour la séance de ce lundi.

Comparer Eric Besson à Laval, Nicolas Sarkozy à Pétain ne les dérange guère. Assimiler l’opposition municipale, par la voix de leur Directeur de Cabinet, aux nazillons qui s’attaquent aujourd’hui aux différents cultes, pas davantage. En revanche, dénoncer au niveau local leurs approximations, leur comportement, leurs fautes, est interdit.

Roland Ries ne reste d’ailleurs pas à l’écart des comparaisons insoutenables puisque lui-même avait eu l’ignominie d’estimer que sa probable victoire s’apparenterait à la libération de Strasbourg. Le 12 mars 2008, au Palais des Fêtes il n’avait pas hésité un instant à déclarer qu’avec son élection « Strasbourg allait tourner l’une des pages les plus sombres de son Histoire » Et le voilà aujourd’hui entrain de jouer les vierges effarouchées !
Il veut saisir l’occasion pour aller jusqu’à museler l’opposition, la gendarmiser, afin qu’elle n’aborde plus les sujets qui le dérange.

Roland Ries veut réfléchir à une évolution du fonctionnement de notre conseil ? Nous en prenons acte.
Toutefois, nous lui rappelons que 10 séances par année (environ 70 heures) pour contrôler l’activité municipale, même si elle est faible, c’est plutôt peu au regard des 350 millions d’euros de budget de la Ville de Strasbourg. Contrôler ces dépenses, contrôler l’action municipale est pourtant  bien de notre devoir.

Refuser que des sujets soient abordés en Conseil alors qu’ils sont sur la place publique est pour nous totalement inacceptable.

Aussi, pour fluidifier les débats, nous lui proposons très concrètement d’instaurer, comme cela est le cas en d’autres assemblées, des questions d’actualité, qui pourraient par exemple s’étaler sur une heure du conseil. Cela empêcherait ainsi les rares dérives que Roland Ries s’aventure à dénoncer.

Pour autant, tant que la majorité ne cessera pas d’insulter son opposition pendant ou après ses interventions, il sera difficile de retrouver une véritable sérénité des débats !

Jean-Emmanuel Robert
Conseiller municipal et communautaire

Anne Schumann
Conseillère municipale et communautaire