Dans un papier que les DNA veulent « équilibré » je lis dans le titre et le chapeau que : « assurément j’ai franchi la ligne jaune…quelle mouche m’a piqué … du jamais vu dans une enceinte municipale… »

Expliquons à nouveau :

               Non, ce n’est pas une piqure de mouche… mais c’est le refus du maire de voir son directeur de cabinet s’excuser pour nous avoir assimilé indirectement aux tagueurs de sa maison, qui est à l’origine de notre ire. J'ai explosé, c'est vrai, devant tant de mauvaise foi et devant l'accumulation d'insultes et d'agressions dont nous avons été victimesCela s'est produit après 8 heures de débat chaotique (voir les billets précédents.)

Pourquoi dans cette polémique le climat et les mots d’en face qui ont provoqué ma réaction  sont-ils occultés ? Je n’ai lu nulle part, sauf sur mon blog, un seul mot de mon interpellation (prémonitoire) sur l’ambiance du conseil municipal depuis plusieurs séances.

               Qui fixe et trace la ligne jaune, quelle ligne jaune ? N’a-t-elle pas été franchie au préalable par les hommes du maire, voire du maire lui même ?

Comment peut-on à tel point sacraliser un mot pour convoquer le diable ?

Comment peut-on l’extraire de tout le lourd contexte qui l’a engendré pour diaboliser son auteur ?

Plus loin le papier des DNA cite le maire qui «  refuse le invectives et les insultes… »

Oui lorsqu’elles atteignent son camp ! Mais il accepte et couvre les insultes proférées à notre endroit et elles furent nombreuses depuis son arrivée au pouvoir.

Le maire a refusé de faire retirer le mot « voyou » prononcé à mon endroit par M.Herrmann. Refus aussi d’excuses.

Refus d’excuses et de retrait du mot « malotru » écrit par Monsieur l’adjoint vert Jund.

Refus du retrait du mot « menteur »  prononcé à plusieurs reprises contre Anne Schumann et Jean Emmanuel Robert et je ne comptabilise que ce qui concerne notre groupe.

Jamais aucun désaveu des invectives incessantes de Monsieur l’adjoint Bies à notre égard.

Mises en cause et invectives permanentes de monsieur le conseiller Paul Meyer …

Non le maire accepte bien toutes les insultes proférées à notre égard.

Enfin, plus grave! L’origine de la phrase « méthodes fascistes » que j’ai prononcée, excédé par les propos du maire et de ses hommes, se trouve dans l’amalgame odieux de Monsieur Pincet, dir cab du maire, qui a lié nos interventions à propos des voitures brûlées à un climat délétère qui aurait favorisé les tags nazis sur le domicile du maire. Nous avons été, par ces propos, amalgamé à des néo nazis.

Aucun retrait, aucune excuse !

Il s’agit là de méthodes unilatérales, proches d’une volonté de parti unique qui n’admet pas d’opposition et qui se rapproche par conséquent des définitions de « fasciste » et de « totalitaire » dans les dictionnaires.

Je ne puis accepter d’être diabolisé de cette manière alors que les torts sont, à tout le moins, partagés de manière égale entre les socialistes-verts et nous.

Cette sacralisation, vénération à rebours, du mot fasciste est décalée par rapport à son usage.

Il est très couramment utilisé  par la gauche pour caractériser tout élément qui s’en prend à elle.

Les dictionnaires mentionnent cet usage qui est devenu assez courant dans les débats politiques. Le mot a donc été largement galvaudé mais il est toujours très honorable dans la bouche d’un homme de gauche. 

Le dictionnaire Le Robert expose, à côté des définitions premières et classiques du mot : «  fasciste, fascisme a pris des valeurs affectives assez vagues, dans le discours politique... Attitude d'autoritarisme conservateur. »

Ce mot n’a plus, dans ce type d’usage, son sens originel et personne n’aura compris que je voulais dire que les adjoints au maire et le maire défilaient en chemise brune.

Je me demande comment qualifier la campagne du PS-VERT à propos de cette affaire. J’évite le mot fascisme. Est ce que procès stalinien serait mieux approprié à la situation ?

D'autant que, comme du temps de Staline où l'on découpait les photos de famille, le socialiste Jacob, tout petit gabarit, a découpé en la piratant une séquence vidéo du Conseil municipal pour bidouiller une version à charge et hors de tout contexte. Ceci est pénalement répréhensible et peut-être les tribunaux auront à en connaître.