D’abord enjôleur, n’oubliant pas qu’il doit séduire…il est en campagne pour la présidence de la région… Jacques Bigot a très vite laissé tomber le masque et s’est révélé tel qu’en lui même, irascible, autoritaire, césariste débridé, violent dans ses répliques à l’opposition, interdisant la parole avec une hargne et une colère étonnante pour un élu socialiste.

 A ma demande d’information complémentaire à la suite d’une réponse incomplète de M.Ries, M.Bigot m’a refusé la parole de manière véhémente. Mes amis du groupe UMP ont alors demandé une suspension de séance. Elle est DE DROIT ! Refus de M.Bigot qui a fait voter le budget dans une confusion totale. Est ce que les règles juridiques ont été respectées pour ce vote ? NON, car le président aurait du faire droit à la demande de suspension de séance !

 Ce budget fait grimper l’endettement de la CUS à des sommets jamais atteints.

Et pendant 18 mois nous entendions critiques sur critiques à propos de l’endettement passé, excessivement raisonnable. Rien que sur ce plan cette gestion socialiste est d’une hypocrisie totale.

En vrac : Pas de tram pour Koenigshoffen alors que la concentration de population y est forte.

Pas de tram à la Robertsau, punie d’avoir mal voté.

Mais un tram pour Kehl traversant à grands frais un véritable no mans land avec le bassin Vauban et les zones du port totalement impossibles à urbaniser. Il y a pourtant un service de bus très régulier et performant.

Faisant passer des vessies pour des lanternes le PS nous explique que ses investissements (achats de terrains… ) sont vertueux et les nôtres (médiathèque, patinoire etc ) auraient été stériles et couteux.

Or la CUS possède des terrains totalement stérilisés : Starlette au port du Rhin ou Eckbolsheim par exemple.

Comme diraient les djeun’s : « foutage de gueule ! »

 Dans cet ordre d’idées M.Bigot a eu l’outrecuidance de parler « d’une nouvelle gouvernance ».

En effet, nouvelle gouvernance, qui consiste à couper les micros aux orateurs de l’opposition, à refuser la parole, à faire preuve d’une ironie de collégien, bête et méchante, à l’égard de ceux qui lui déplaisent, à mépriser globalement ceux qui ne sont pas de son avis.

 J’ai répondu à sa nouvelle gouvernance qu’il « faisait preuve de césarisme débridé, de sectarisme autoritariste, qu’il ne supportait pas le dialogue et la parole libre, qu’il ne supportait pas, tout simplement, l’exercice de démocratie »

 Quant à Roland Ries, qui lui non plus ne supporte pas que l’on s’exprime librement, sa violente colère à plusieurs reprises, montre sans nul doute ce vrai visage qu’il essaye avec tant d’efforts de masquer sous un air patelin afin de jouer au centriste. Alors que son sectarisme est permanent.

Au fond, à la question que je posais à son sujet dans mon livre « à mots découverts » le conseil de CUS a apporté une réponse par son comportement violent : Roland Ries est un vrai méchant et un faux gentil »

En tous les cas il est authentiquement colérique !

 J’ai présidé le conseil de CUS pendant 7 ans. Jamais, au grand jamais, je n’ai provoqué d’incidents aussi violents que ceux que génère le tandem Bigot-Ries. Jamais mon comportement de président n’a été aussi autoritariste.

Jamais d’ailleurs je n’ai infligé à mes collègues une séance budgétaire convoquée à 15 heures avec dîner sur place pour une séance de nuit, soit 10 heures de débats avec conclusion à 24 heures.

Mes séances budgétaires commençaient à 9 heures du matin pour se terminer au plus tard vers 18 heures.

Il suffit par ailleurs de vérifier les bons scores avec lesquels mes budgets avaient été adoptés pour évaluer ma présidence.

J’avais mis mon honneur à respecter tous les maires, tous les conseillers et à écouter l’opposition. Combien de fois M.Bigot, conseiller PS d’opposition, a-t-il eu trois ou quatre fois la parole sur un même point alors que le règlement prévoit deux prises de paroles maximum.

O tempora o mores !

Aujourd’hui je suis fondé à attribuer à M.Bigot une très mauvaise note  5/20 !

Mauvais président ! Ici ou ailleurs