Eric Vial: Vous réglez vos comptes ?

R.G. En aucun cas! Ce n’est pas mon objectif et ce n’est pas le but de ces entretiens. Vous me posez des questions et selon notre règle du jeu je réponds sans langue de bois…Voyez vous, raconter tout cela me pèse, c’est un exercice plutôt douloureux. Je veux simplement ne pas fuir vos questions. Ai je tort de relater des faits aussi sensibles ?`

(...)

Eric Vial: On a l’impression que vous avez tout fait, vous êtes content de vous ?

R.G. Je sens toute l’ironie  de votre question. Figurez vous que j’ai l’impression que nous avons fait la moitié de Rome en un seul jour.…Mais il aurait fallu un deuxième jour car il reste à faire l’autre moitié de Rome 

(...)

A propos de l’éventuel abandon de certains projets, comme ce parc des expositions, qui avaient été mûrement réfléchis et faits l’objet d’études minutieuses et complètes, je vais citer Roland Ries en le paraphrasant

«… craint-il de continuer l’œuvre de ses prédécesseurs dont le péché originel de n’être pas de gauche est évidemment à ses yeux rédhibitoire » (extrait de son livre)