Dans les DNA du 17 /11/09
Par Robert Grossmann le mercredi, 18 novembre 2009, 09:21 - Lien permanent
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Par Robert Grossmann le mercredi, 18 novembre 2009, 09:21 - Lien permanent
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Commentaires
Cher sitting Bull vom Lauch (dixit Germain Muller),
tout d’abord merci de m’avoir cité (avec gentillesse pour une fois) 2x plus que Johnny Halliday, mais bien moins que Huguette Dreikaus, je me demande pourquoi… dans ton livre paru ce jour. Ensuite, félicitations pour avoir mis en fin d’ouvrage la liste des nominés. Ca permet de lire ce qui concerne l’heureux élu et peut éviter de se taper le reste. René Ehni, le parrain de ma fille (j’espère que la comparaison avec Ehni te flatte), faisait déjà ça il y a une trentaine d’années. Il m’a dit qu’avant d’écrire, il sélectionnait 200 noms de personnalités et d’élus, comme ça l’éditeur était sûr de vendre au moins 200 exemplaires. Je ne me permettrai pas de critiquer ton immense œuvre politique, j’applaudis même bien sûr à la médiathèque Malraux et à ton sens aigu de l’art qui a permis à Strasbourg de conserver l’escalier en colimaçon du Pont Churchill mais je pense que, vu ton talent, l’Alsace méritait mieux qu’un homme politique. Tu es un artiste, un vrai, tu en as toutes les composantes, ton sens de la répartie fait baver d’envie les Scouts, Huguette Dreikaus te jalouse pour ton imaginaire débridant, ton aspect populaire (assureur de mobylette) rend la Riegenstiehl verte et ta mauvaise foi légendaire me laisse pantois. Tu m’as dit un jour que tu rêvais de faire du cabaret pour pouvoir te moquer de moi. Mais tu fais du cabaret, Robele. Dire que dans le Bull du Lauch, sous une carapace hurlante, se cache un cœur tendre. C’est du plus pur cabaret, les encornés de Sitting Bull (Festival Yiddish, Babel, Tziganes, Celtiques, je ne les cite pas tous, sinon il faudrait que moi aussi je sorte un livre), ont bien compris que ce n’est pas la corne qui les a embrochés, mais le cœur tendre. Là je dis « bravo l’artiste ». Robele tu as beaucoup de temps maintenant, deviens enfin ce que tu es : un très grand humoriste.
Roger Siffer
PS : A bientôt à la Revue pour la deuxième couche.
Cher Roger,
Ton mot, ici, me touche beaucoup, j'adore faire avec toi l'immense et si répandu concours de la mauvaise foi. Je t'en veux car tu gagnes à tous les coups et c'est pour ça que je t'apprécie...NON...je dois l'avouer au point où en sont les choses, je t'apprécie pour ton talent et pour avoir engagé ta vie dans la si périlleuse vie d'artiste. Pleinement! Mais tu t'en sors si bien, en déployant dans les questions épicières autant de talent que sur la scène. Puis, une confession publique que toi tu connais déja: je suis tombé totalement amoureux du chanteur en alsacien qui m'a bouleversé il y a quelques années déjà (68? Non?)
Enfin je t'en veux beaucoup pour un de tes échecs retentissant que tu payes en partie aujourd'hui: tu ne m'as jamais proposé de contrat de comédien pour une de tes revues. Tu vois à quel immense succès tu as échappé? Mais j'en connais partiellement la raison . Avec moi tu aurais du te produire tous le soirs au Zénith et tu n'as pas supporté de renoncer à ta chouc que j'ai inaugurée à tes cotés il y a quelques années
Va, je t'embrasse bien con-fraternellement
Chapeau bas les artistes !