j'apporte aussi cette hypothèse
un ami apiculteur "abeilles et nature" a mis trois ruches chez un particulier.
Tout allait bien, mais d'un seul coup, les trois ruches ont été anéanties.Toutes! Il perd de plus en plus son cheptel.
pas de cultures de tournesols ou autres proches mais un voisin éleveur de brebis qui traite ses locaux avec des insecticides puissants contre les mouches....et qui utilise certainement d'autres produits pour son élevage en conventionnel
info issue d'une discussion sur le marché de Cajarc la semaine dernière...
Il n'est pas le seul, voir le doc joint.

petit rappel tout de même, dans le film de "nos enfants nous accuseront", la maman qui a eu une petite fille atteinte d'un cancer utilisait des insecticides pour les moustiques...

demander un complément d'info à chantal, l'apicultrice du courrier, si besoin est.

http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/11/546492-La-molecule-qui-sauve-les-bovins-tue-les-abeilles.html

<http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/11/546492-La-molecule-qui-sauve-les-bovins-tue-les-abeilles.html
>
> Publié le 11/02/2009 09:53 | Bernadette Faget
> La molécule qui sauve les bovins tue les abeilles
> Apiculture. « Une intoxication à la Perméthrine, à des doses
justifiant
> la mortalité des colonies ».

> C'est un cri d'alarme qu'ont lancé, hier matin, les apiculteurs
> professionnels d'Ariège, réunis à la mairie de Serres-Sur-Arget. «
> Depuis décembre 2008, nous constatons des mortalités importantes de
> colonies d'abeilles dans des s secteurs différents, mais tous
situés en zone d'élevage. En ce moment, les abeilles rescapées sont si peu
> nombreuses dans les ruches qu'elles n'arrivent pas à y maintenir la
> température nécessaire : les survivantes meurent de froid. Leur
peloton, autour de la reine, est à peine gros comme une mandarine. Ailleurs,
> provision et couvain ont été abandonnés. Là, il n'y a plus que des
> cadavres d'abeilles. Des colonies entières ont, ici, été retrouvées
> vides. Selon les endroits, 50 à 80 % des ruchers sont perdus ».
C'est ce qu'ont déclaré, hier, Bertrand Théry, l'apiculteur de Serres,
membre de la commission nationale apiculture, rejoint par d'autres
professionnels et des éleveurs de la Confédération paysanne 09. Sur les 30
apiculteurs professionnels de l'Ariège, 25 sont touchés par cette mortalité
> particulière.
> Dès la fin de l'été, les apiculteurs avaient constaté une mortalité
> inhabituelle dans des zones de montagne sauvage, jusqu'ici
épargnées. Le  phénomène est allé en s'aggravant, pour culminer en décembre.
>
> Intoxication à la perméthrine
> « Après s'être interrogé sur nos pratiques apicoles, le fait que
> l'hécatombe se situe à proximité des zones d'élevage, nous a fait
> envisager que les désinfectants utilisés dans la lutte contre la
> propagation du moucheron qui transporte le virus de la fièvre
catarrhale pouvaient être en cause, ont expliqué les apiculteurs. Nous avons
alors effectué des prélèvements d'abeilles fraîchement mortes pour les
envoyer au laboratoire d'analyses du CNRS, à Solaize. La conclusion est sans
> appel : intoxication à la perméthrine à des doses justifiant la
> mortalité des colonies ». On retrouve cette molécule dans les
produits pulvérisés sur les étables et leurs abords, dans les véhicules de
> transport ; ce fut l'un des moyens de prophylaxie dans la lutte
contre la FCO.
>
> L'alerte ariégeoise dans le monde apicole régional et national, a
fait remonter le problème. Actuellement, en France, concernée sur tout
son territoire par la maladie de « la langue bleue », on constate des mortalités hivernales importantes d'abeilles. C'est le cas dans l'Aude, l'Aveyron, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales… mais aussi dans le Nord.

 « Nous souhaitons que cesse la désinfectation et que l'on s'intéresse au renforcement des défenses immunitaires des troupeaux, ont dit apiculteurs et éleveurs présents à Serres. On a, jusqu'ici privilégié le souci économique non le souci sanitaire ».

Présent, le Directeur départemental des services vétérinaires, M.Jabert a annoncé qu'une mission d'évaluation composée de deux enquêteurs de la Brigade nationale d'Enquête vétérinaire et phytosanitaire (BNEVP) arrivait en Ariège, pour deux semaines. Objectif : effectuer la corrélation entre la mortalité observée et les pratiques de désinsectisation qui ont été mises en œuvre.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/linsecticide-cruiser-une-menace-de-plus-pour-les-abeilles_14427/