ECHOS DU CONSEIL MUNICIPAL

 Pour bien comprendre ce qui se passe au conseil municipal il faudrait y participer et assister aux quelques 6 heures de débats. Impossible, impossible même aux meilleurs journalistes de tout exposer même en résumé.

Nous avions demandé que les débats soient retransmis par vidéo ou sur une télé locale, cela permettrait à tous ceux qui le souhaitent de mieux suivre et comprendre les prises de positions, les expressions des uns et des autres, ainsi que le climat de ces réunions.

 C’est ainsi que notre vote contre le plan triennal aurait pu être compris avec le sens que nous lui avons assigné.

 Nous étions et nous sommes bien évidemment favorables à ce « triennal » auquel nous avons toujours adhéré et que nous avons nous même négocié avec l’état, le département, la région, pendant 7 ans !

Nous étions fermement décidés à voter « pour » en le commentant sur certaines de ses faiblesses.

Or voilà qu’après sa présentation par le maire, le représentant des VERT, M.Jundt l’a véritablement « flingué ». Pendant sa prise de parole le maire hochait la tête plus d’une fois.

Puis ce fut au tour du représentant du PS, M.Herrmann, de s’exprimer : guère plus positif !

 En un mot ces deux porte parole de la majorité municipale expliquaient que ce plan était très mauvais en s’en prenant notamment à la région au département et naturellement à l’état, comme c’est devenu une habitude au sein de cette assemblée.

Voilà donc une majorité qui nous demande d’adopter un plan que ses représentants jugent mauvais.

Dès lors les membres de notre groupe se sont concertés et ont pris la décision de faire une démonstration par l’absurde en mettant cette si contradictoire majorité devant ses responsabilités… « vous le jugez mauvais, votre contrat??? Eh bien nous vous avons compris et nous allons vous suivre, nous n’allons pas voter pour ce mauvais contrat. »

 En guise de morale de l’histoire, cette majorité municipale donne en permanence le sentiment de sauver des apparences et de présenter artificiellement une unité de façade.

Si on veut faire adopter un plan on donne le sentiment d’y croire et non pas celui de douter ou carrément d’y être hostile.

Allons, mesdames et messieurs de la majorité PS-vert, traversée par tant de contradictions, lâchez vous, montrez vos différences au grand jour n’ayez pas peur des dissidences, Ségolène et Colomb et Martine et Jack et Manuel et Jean Luc et Vincent, et tous et tous vous donnent l’exemple et vous ouvrent la voie.

A quand la vraie réalité du PS municipal ?

 

 Le pittoresque n’est pas absent au conseil :

 M. Jundt qui est d’une arrogance sans pareille avec l’opposition est qui est un va-t-en guerre permanent (n’oublions pas qu’il a osé dire que nous n’étions ni progressistes, ni démocrates…) a été traité de trublion. Aussi tôt le maire est monté sur ses grands chevaux et a dramatisé l’affaire. C’est un injure, M. Grossmann, je vous demande de cesser de vous exprimer ainsi .

Voici ce que dit le Grand Robert : "trublion :  fauteur de troubles ; personnage qui fait de l’agitation pour semer le trouble….personne qui amène du trouble…importun » Alors injurier son opposition c'est pas amener le trouble?

 L’homme qui monte au PS est le jeune et sémillant Alain Fontanel, incarnation bcbg du prix d’excellence et prototype du premier de la classe, qui manie les chiffres avec une éloquente dextérité.

En lui donnant la parole le maire a qualifié Fontanel de vestale.

vestale : Prêtresse de Vesta vouée à la chasteté et chargée d’entretenir le feu sacré….femme d’une parfaite chasteté…

Compliments à M.Fontanel !

 Vive charge contre le Conseil général de la part du conseiller général Dreyfus de l’opposition qui est aussi conseiller municipal de la majorité. On aurait pu penser le temps de ce débat sur « le plan de relance »  être au conseil général du Bas-Rhin, tant les déclarations de M. Dreyfus étaient virulentes contre la politique du département. Rien ne trouvait grâce à ses yeux dans la politique du président Kennel alors qu’il s’agissait de débattre de la politique du maire Ries qui était idéalisée et portée aux nues.

Dreyfus attaque violemment le conseil général lorsqu'il au chaud au conseil municipal...pas courageux ça!

Le maire a chaleureusement félicité M. Dreyfus d’avoir si bien dénoncé le conseil général.

Ici, une fois on se sert du conseil général, ou régional, pour les citer en exemple et fustiger l’opposition, une autre fois on fustige le conseil général ou régional pour tenter de clouer le bec à l’opposition. Allez donc comprendre quelque chose…