Il y a presque un an maintenant qu’une équipe Socialiste-Vert, sympa, cool, séduisante, variée et diverse a été élue à la tête de la ville de Strasbourg.

Strasbourg allait être un modèle de concertation, de participation, de dialogue avec tous.

Et de manière implicite (quoique parfois plus explicite) toutes les demandes, toutes les frustrations allaient être satisfaites, à l’égard de tous mais, notamment des musulmans qui exprimaient de grandes attentes.

Des promesses ont été faites (voir DNA du 14 juin 2008, le député Jung et M.Guerroumi  « le dossier de la moquée vient de s’ouvrir ». Puis du 21 Juin 2008 M.Elkouby « le projet sera bientôt déposé »

 

Un an après des musulmans de l’Elsau, association CIEL, ont envahi le perron du centre administratif de la CUS et ont insulté le maire et aux passage notre ami Jean Emmanuel Robert qui n’y peux mais ! Les mots dont on a qualifié le maire de Strasbourg sont inadmissibles. On ne traiter pas ainsi un élu du peuple, en France.

 

« On a mis à genoux Trautmann et Grossmann, on vous mettra à genoux »

Voilà, entre autres propos, ce qui a été proclamé lors de cette belle occasion participative, calme, cool et sympa. (DNA du 28 février 2009)

Ces paroles sont des menaces qui peuvent ouvrir les portes à tout.

L’image même de la « mise à genoux » est évocatrice et sa violence brutale, d’une grande gravité.

Ces paroles et ces actes se sont déroulés quelques semaines après les actions du président du Parti des Musulmans de France, Latrech, qui chauffait ses auditeurs contre « le sionisme et les sionistes ».

N’oublions pas que dans ce climat un cocktail molotov a été lancé contre un lieu de culte et un caillassage a eu lieu contre un autre lieu de culte éminent.

Les hurlements quotidiens sur la place Kléber et les manifestations consistant à bloquer le tram et à défiler dans le but de perturber, viennent eux même après les vidéos, qui circulaient sur internet montrant des énergumènes tabassant un policier fictif.

Rien n’avait été entrepris pour montrer la fermeté républicaine qui s’imposait.

Un adjoint au maire a été violement pris à parti et plus tard notre collègue Jean Emmanuel Robert a subi un sort presque similaire.

Rappelons aussi les propos de M. El Hamdani qui n’a, à aucun moment, voulu à retirer : «il faut  importer le conflit » 

L’appel à l’importation d’une guerre étrangère chez nous ouvre là encore les portes à tout…

Au lieu de réagir avec la fermeté républicaine que ces faits nécessitaient, le maire a répondu simplement « je ne suis pas d’accord avec vous. (il ne manquait plus qu’il soit d’accord…)

Puis il a fait preuve de compréhension, en excusant et justifiant lui même les propos de M.El Hamdani « il ne voulait pas dire ça… » m’a t il écrit………………………………….Ah bon !

C’est donc le laisser faire que le premier magistrat de notre ville a opposé à cette succession de faits et de déclarations.

 

Le climat se détériore à Strasbourg et nous estimons que l’heure du laxisme patelin est révolue ainsi que la certitude pour la municipalité d’avoir fait passer notre ville, par sa simple arrivée aux affaires, « des ténèbres à la lumière ». Ces attitudes et ces comportements béats ou angéliques sont responsables de l’escalade.

 

Certains citoyens strasbourgeois m’avaient confié qu’ils avaient peur au moment des manœuvres de Latrech. J’en souriais par excès de confiance en notre ville.

 

Aujourd’hui je partage cette peur car les gesticulations et les agissements de certains radicaux ont justement pour but d’inspirer la peur. Ils agissent par la menace !

Un coup de téléphone au bureau de notre groupe municipal a averti : « Que Grossmann quitte Strasbourg… » Strasbourg, ma ville natale dont je suis l’élu depuis toujours …

Une escalade est en cours.

Les bras croisés sont, moins que jamais, la réponse à opposer aux menaçants et aux violents.

Ce n’est pas à eux de dicter leur loi, ni de vouloir mettre à genoux quiconque.

C’est la loi de la République qui doit être appliquée et respectée chez nous !

 

Un appel a été lancé à tous les musulmans de venir prier devant le contre administratif  vendredi 6 mars. Il s’agit bien évidemment d’une escalade dans la provocation, car quel peut être le sens profond d’une prière effectuée dans ces conditions de pression ?

Prier c’est bien effectuer un acte d’amour, non ?

 

On en est désormais à espérer que le pire soit évité.

Ce qui se passe trouve aussi son origine dans des promesses faites par la nouvelle équipe municipale et qui ne sont pas tenues.

Monsieur le maire, mesdames et messieurs de la municipalité, prenez enfin vos responsabilités, rassurez les strasbourgeois et protégez les !

Faites régner à Strasbourg l’esprit et les lois de la République française.