Bigot, autoritariste, n'a pas été à la hauteur de la fonction de président de la CUS
Par Robert Grossmann le vendredi, 19 décembre 2008, 22:10 - Strasbourg - Lien permanent
Monsieur le président,
Rien, aujourdhui, nest plus important ni plus urgent pour un responsable politique que de sattaquer avec les moyens qui sont les siens à la crise qui envahit de manière dévastatrice nos univers.
Pas un jour ne se passe depuis des semaines sans que les médias naccompagnent nos journées avec des nouvelles socialement tragiques.
La crise est mondiale, elle est le mauvais fruit de la globalisation mais elle produit aussi ses effets dans notre proximité. Elle nous touche tous, soit très directement, soit de manière indirecte.
Ici, dans notre agglomération strasbourgeoise et en Alsace elle se déploie avec les mêmes effets néfastes. Des entreprises sont menacées, des emplois sont anéantis, le chômage ne nous épargne pas. Et vous le savez, de manière générale, le moral nos concitoyens est en deçà de la morosité il frise laffliction
Face à cette situation, face à la crise quelles dispositions avez vous prises?
Vous gérez le budget le plus important de toutes les collectivités dAlsace, vous disposez officiellement de la compétence économique, vous avez donc les moyens dagir et, aujourdhui, agir est une impérieuse et incontournable obligationpour la CUS.
Jai donc plusieurs questions précises à vous poser.
Avez vous songé à mettre en place cette conférence des présidents que la loi sur la décentralisation suggère et qui réunirait les présidents des exécutifs: Conseil Régional, conseil général, CUS, grandes villes?
Plutôt que de guerroyer au conseil régional dans une étrange et prématurée fièvre préélectorale nos concitoyens attendent des prises de conscience, des prises de responsabilités, des actes et un comportement qui soit de nature à les rassurer dans la mesure du possible. Nos concitoyens attendent une une sorte dunion sacrée de la part de leurs élus. Une concertation de type salut public économique me semble nécessaire en Alsace.
Avez vous songé à mettre en place avec les partenaires concernés un observatoire de lévolution de la crise chez nous: situation des entreprises locales, évolution du chômage et de lemploi. Un tel instrument réunissant tous les acteurs concernés et disposant des compétences dans ce champ daction me semble indispensable.
Avez vous compris que notre collectivité peut et doit jouer un grand rôle dagent économique fournisseur de travail et donc demplois en investissant et en créant des chantiers qui par ailleurs sont nécessaires à notre agglomération.
De manière tout à fait générale si Strasbourg et son agglomération navancent pas et ne se développent pas son sur place sassimile à une vraie régression par rapport aux autres grandes agglomérations qui sont en permanence dans le développement, la compétition voire même la concurrence.
Mais dans la crise ceux qui navancent pas, qui se réfugient dans la frilosité avec toutes sortes de fallacieux prétextes se rendent coupables d'aggraver la situation sociale de leurs concitoyens, je souhaite que vous ne soyez pas de ceux là cest pourquoi je vous exhorte à agir.
Je ne puis terminer sans citer laction exemplaire de volontarisme de létat à linitiative du président de la République qui par à toutes les actuelles vicissitudes venues dailleurs et qui est dun dynamisme salué par tous.
La CUS, alliée à la Région et aux départements ne peut rester dans la frilosité vacuiste, elle aggraverait la souffrance présente. Ne vous réfugiez pas dans un anachronique immobilisme habillé en prudence et dont vous voulez rendre responsable autrui (vos prédécesseurs, la région, létat) ne désespérez pas Strasbourg
Commentaires
Pour avoir assister durant plus de 3 heures à ce conseil c'est surtout vous que j'ai vu colérique, agressif, vociférant, accaparant le temps de parole de vos collègues et coupant la parole à tour de bras à vos interlocuteurs, sans aucun respect pour eux. Mon objectivité vaut bien la vôtre.
Président vous n'étiez guère à la hauteur, opposant vous parvenez à aller encore plus bas.
La municipalité en place c'est l'élite des petits.
Ce spectacle de "ceux qui savent tout" est detestable, arrivants pour certains dans l'hémicycle avec des visages patibulaires, arrogants, agressifs et suffisants, avachis dans leurs sièges, méprisant l'opposition, ne participant au débat que pour lancer des piques, des attaques de minus, coupant les micros ou huant en coeur les interventions de l'opposition...Où sommes nous?
Où plutôt qui sont ces élus? Des aigris, des complexés, des fanatiques, des revanchards...les 4 je crois. On voit que ces gens là ne sont pas dans un débat d'idées où politique, non ils sont dans la haine.On ne propose rien on démolit, on casse, on ne respecte et on écoute pas autrui.
C'est inquiétant et je crains le pire pour Strasbourg.
Budget + projet pour la ville = 0 pointé, pas même de social, la crise ca ne les concerne pas, ils sont au chaud pour 5 ans...
Le big-bang que Roland Ries nous avait promis pour la présentation du budget, si c'est cela, ca promet.
Si il ya bien une chose que j'ai retenu c'est l'augmentation du budget communication... c'est clair il va leur falloir des moyens supplémentaires pour continuer à vendre cet amateurisme et cet immobilisme aux Strasbourgeois.
ELUS DE LA REPUBLIQUE !
Inertie , immobilisme , dur apprentissage pour cette gestion socialiste .
Faite d'improvisation et d'atermoiement, cette politique du "ni ni" nous promet l'ennui et lassitude à l'image de ceux qui la soutiennent .
Strasbourg capitale attendra !
Le mode d'emploi de la gestion d'une capitale et de sa communauté urbaine n'existe pas , reste à chercher le salut dans la démocratie participative , résumée en fausse mise en scène pour masquer un vide d'ambition et une absence totale d'orientation politique .
Embué et face à ses responsabilités , ce casting d'écolos socialistes a raté son entrée ; pas une esquisse de projets pour notre ville et sa CU , frilosité face aux propagandes de gangs diffusées sur le NET à l'automne dernier , exit la culture , des questions sans réponses ,etc ...
Renoncement, fatalisme , viennent parachever ces premiers mois de mandat .
En ces moments de doute , d'instabilité économique et sociale , alors que les extrèmes font le pari du désordre , l'action et le courage politique sont de mise , l'unité et la solidarité nationale sonnants comme une évidence .
Ce socialisme d'hier , capable de féderer avec la démagogie en guise de programme , démontre aujourd'hui son incapacité à faire face aux responsabilités que sont les siennes . Piètre .
Cordialement.(fh)
QUAND LA PASSION EST LA,....
courage Robert
J'étais en classe plusieurs années avec ton fils et je te soutiens totalement depusi des années.
Reste combattif mais poli et digne, des qualités que n'ont pas tes opposants.
COurage Robert, on te soutient