Mikheil Saakachvili et Strasbourg
Par Robert Grossmann le jeudi, 13 novembre 2008, 21:20 - politique - Lien permanent
C'est à l'université de Strasbourg que j'ai appris le français et c'est là que j'ai rencontré ma femme
Invité de Canal + ce 13 novembre à 19 heures le président de la République de Géorgie s'exprime en un français parfait.
Cela interpelle une des journaliste qui l'en félicite.
Le président Saakachvili s'excuse modestement en un français toujours aussi remarquable:
"C'est à Strasbourg où j'ai fait mes études que j'ai appris et parlé le français et c'est à Strasbourg que j'ai rencontré mon épouse Sandra"
Strasbourg et son université séculaire, Strasbourg ville européenne après avoir été tant disputée et déchirée, est bien la seule ville qui a vocation a incarner l'idéal européen. Il n'y a pas que le président géorgien Saakachvili qui peut en témoigner. Nombreux sont les chefs d'états, membres de gouvernements, diplomates, européens canadiens, africains qui ont un morceaux de leur coeur attaché à Strasbourg et à son université. Nos gouvernants trop parisiens ne le perdent pas de vue eux non plus, assurément.
Commentaires
Un jour peut-être Monsieur Saakachvili dira à Poutine " Jetz geht's los !!! "
J'ai passé le 11 novembre après-midi dans la bonne ville de Baden Baden. Dans la ville et depuis l'été, des pots de fleurs blancs ont été installés. Sur leurs côtés, on peut lire des citations d'hommes célébres attachés à la ville.
Je me disais que Strasbourg n'a toujours pas de lobby attaché à sa défense, à sa mémoire et que la ville mériterait que soient transcendées toutes les divergences pour impliquer celles et ceux qui pensent du bien de la ville.
Figurez vous que même la littérature regorge d'exemples. Conan Doyle fit ainsi passer son héros en Alsace, de même que Ian Flemming, pour ne prendre que deux exemples immortels.
Alors, oui à Strasbourg, mais pourquoi donc rien ne se fait durablement ?
NB : Quant à Poutine, il y a de forte chance pour que celui qui servit pendant quinze ans au sein de la « Première direction générale » du KGB, le service de renseignements extérieurs, notamment en Allemagne, en Autriche et en Suisse soit aussi passé par Strasbourg et ait apprécié la ville !