la minable polémique avec bataille de citations
Par Robert Grossmann le mardi, 28 octobre 2008, 09:41 - Strasbourg - Lien permanent
Les DNA ont cru devoir rouvrir et raviver la polémique à propos des citations décrivains de la médiathèque Malraux qui est née de léradication dune citation de Céline sur des WC.
Cest ainsi que lon relate en une place bien en vue - avec intertitre en évidence - les propos dun Monsieur Fournier qui me met directement en cause.
Ses allégations, insinuant que jaurais refusé un texte de Brecht sont fausses et par là même me portent atteinte. Or on ne peut impunément et par de simples allégations mettre les gens en cause.
M. Fourier croit devoir enjoliver son mensonge par des supputations qui sont autant de jugements polémiques chargés de sous entendus.
Il sinterroge en effet « sur mon anticommunisme primaire, sur ma peur dune aile extrémiste de la droite strasbourgeoise » quil mattribue comme « comptant parmi mes électeurs »
Enfin il lui semblait que « jétais intelligent, cultivé et relativement ouvert » sous entendant quil se serait trompé.
Je ne suis en effet pas communiste mais de manière très rationnelle, je nai jamais eu pour allié la droite extrême qui na cessée de me prendre pour cible, que je combats au même titre que la gauche extrême.
Je ne connais guère ce monsieur Fournier et je nai traité quavec Ruedi Baur dont il est lun des collaborateurs. Je ne comprends pas son intrusion dans un débat quil voit de loin et quil rend très politique alors que lui même était un prestataire de service de ma commande publique.
En ce qui me concerne jaffirme que je nai, à aucun moment lors de lexercice de mes mandats, fait prévaloir mes avis ou mes gouts personnels à plus forte raison des directives, face aux propositions dun artiste ou dun acteur de la vie culturelle. Ma conception du service de la culture a toujours été inspirée par la proclamation dAndré Malraux « que surtout en matière dart et de création létat ne se mêle de rien »
Je métais fait un devoir de servir la culture, lart et les artistes avec le maximum defficacité dont jétais capable.
Jaffirme par conséquent que je nai pas rejeté de texte que monsieur Ruedi Baur mavait proposé pour la médiathèque.
Je note au demeurant quil y aurait une singulière différence entre discuter sur un texte au moment de la conception de luvre et « éradiquer un texte inscrit dans le bâtiment » et qui fait partie, par conséquent, de luvre réalisée.
Je ne comprends pas non plus comment ce Monsieur Fourrier peut me mettre en parallèle avec Freddy Raphaël, grand intellectuel que jai toujours respecté, alors que jétais, moi, en situation de décideur pour cette médiathèque.
Toutes ces fallacieuses allégations me portent atteinte. Je demande réparation et je condamne le procédé qui consiste, pour un journaliste, à mettre en cause des personnalités, élues ou autres, sans avoir procédé aux moindres vérifications ni aux recoupements que les règles de son métier lui indiquent pourtant. Cest une question de déontologie et de droit. Le journalisme nest pas un jeu de ball trapp où le journaliste se ferait plaisir en criant « pull » !
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