L'Appel du gaullisme
Par Robert Grossmann le jeudi, 24 avril 2008, 11:01 - général - Lien permanent

une analyse du livre à paraitre dans le Bulletin des élus locaux
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Par Robert Grossmann le jeudi, 24 avril 2008, 11:01 - général - Lien permanent
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Commentaires
Je lis votre pensée du jour "une réputation c'est la somme de tous les malentendus capitalisés sur un nom". A défaut de malentendus et puisque nous sommes bien entendant, une chanson de brassens évoque la chose : www.youtube.com/watch?v=X... !
Monsieur Grossmann, je ne cherche pas à ce que ce message soit publié sur le blog, je cherche à vous joindre personnellement.
Depuis bien longtemps je souhaitais adhérer au Mouvement pour Strasbourg. Je suis néanmoins un grand partisan de vos idées, de votre esprit, de votre façon de voir la ville. Car, au risque de vous déplaire, je ne viens pas parler au gaulliste, mais au Strasbourgeois. Car c'est Strasbourg ma cause. A 21 ans je n'ai pas encore trouvé de personne qui vit Strasbourg aussi fort que moi, à mon grand désespoir. J'ai étudié avec passion les dossiers et projets menés lors de votre mandat. Je ne peux en parler avec personne, tout le monde s'en contre fout... Je cherche à me rendre utile et à parler de ce qui me fait vivre.
Durant votre mandat auprès de Fabienne Keller, vous avez réalisé la ville comme je l'imagine, idéalement. Vous avez une vision dont je me refusais l'existence, car c'est assez utopique, je dis ça en tant qu'étudiant en aménagement du territoire, impliqué sur le réaménagement du massif du Mont Sainte Odile, experience dont je ressort frustré.
Je ne parle pas au gaulliste au sens où le gaullisme se répercute de façon amoindrie sur le plan local. Je parle à celui qui a su me troubler, car je me retrouve dans votre idée de la ville.
Je souhaite de tout coeur rejoindre le Groupe des Démocrates pour le Progrès, je souhaite avoir l'occasion de débattre, je souhaite donc trouver auprès de vous des informations quant aux réunions publiques.
Je souhaite de tout coeur faire vivre cette vision, vous soutenir, vous aider, et me battre. Je veux croire que ça peut à nouveau séduire les strasbourgeois, notre ville rayonne actuellement, et c'est un délice de le constater.
Je ne suis pas un de ces militants qui s'affrontent pour un parti comme lors d'une croisade. Et je ne compte pas en devenir un. Ces gens n'ont jamais su convaincre, ayant une vision trop extreme, trop manichéenne.
J'attends que vous m'informiez sur les rendez-vous, qui me tiennent très à coeur. Je ne tiens pas à m'étaler sur ce que je suis et ce que je vaut, ou ce que je peux faire pour ce groupe. Si je dois paraître utile, c'est à un autre moment.
A très bientôt j'espère.
Lionel Heiwy
Cher Président et Compagnon,
A nouveau et au nom de l'Association Patriotique Présence Fidélité Gaulliste dont j'ai l'honneur d'être membre du directoire, nous vous apportons de tout coeur notre fidèle soutien.
Nous avons beaucoup d'amis en commun, gaullistes, gaulliens des anciens de l'U.J.P, de l'U.D.P, du R.P.R........Nous connaissons donc trés bien votre parcours et votre fidélité envers nos valeurs qui restent d'actualités.
Durant les dernières éléctions, des policitiens strasbourgeois vous ont trahi, mis en cause.
Ce sont ces mêmes personnes qui ont donné le pouvoir au socialo-communistes.
Vos initiatives et votre indépendance vous honorent.
Merci de me tenir au courant de vos déplacements dans le Rhône.
Vous pouvez compter sur moi pour faire de la publicité concernant votre livre dans la région et auprés de mes amis.
Avec mon amical souvenir
Olivier TREILLARD
Membre du Directoire
Délégué Région Rhône-Alpes Présence Fidélité Gaulliste
Porte-drapeau depuis presque 10 ans du milieu associatif d'anciens combattants (aujourdh'ui j'ai 37 ans)
100, rue Bossuet
69006 LYON
06.60.36.66.48
gaullisterhonealpes@hotmail.fr
H. Gaymard a raison de clamer haut et fort que le gaullisme n'est pas mort avec la disparition du Général en 1970.
Doit-on faire parler de Gaulle aujourd'hui pour commenter l'actualité nationale et internationale ?
Ceux qui ont accompagné un moment l'aventure gaullienne, celle de la guerre 39-45 ou celle, plus politique, des débuts de la Vème république, ceux qui s'en réclament bien souvent honteusement pour des raisons purement électorales usent et abusent du même stratagème : personne ne peut dire ce que le Général dirait aujourd'hui !
Bien entendu ! Mais que cette litanie sonne faux. Le propos est fort simpliste et trop facile. Il est fait pour les fragiles et les dociles.
Ne faisons pas parler de Gaulle ! Mais nous savons (il suffit pour cela d'une peu de mémoire) ce que le Général n'accepterait pas aujourd'hui :
? une Europe supranationale privant la France de la maîtrise de son destin,
? une démarche politicienne de nos élites s'apparentant de plus en plus "aux délices" de la 4ème république,
? une déliquescence de l'Etat, donc un affaiblissement notoire de la Nation,
? l'abandon de la politique d'indépendance et l'alignement systématique sur les thèses anglo-saxonnes (réintégration dans toutes les structures de l'Otan),
? l'absence d'une réelle politique économique, industrielle et sociale uvrant pour l'établissement d'une société participative de tous les acteurs,
La position d'Edouard Balladur est évidemment une fuite en avant face aux exigences du gaullisme authentique.
Que les Gaymard, de Villepin, Dupont-Aignan, Lefranc trouvent le chemin de l'union et de l'entente. C'est à ce prix que le gaullisme permettra à la France de recouvrer son indépendance et sa grandeur.
Alain KERHERVE
www.gaullisme.fr
LE GRAND BARNUM .
C.D.P , S.A.C , voici donc les initiales qu'il faudra désormais retenir pour parler de la droite locale, sans oublier l'UMP .
Les ambitions commencent à emmerger , même les candidatures à la candidature . Stupéfiant .
A peine franchis la ligne d'arrivée ( derrière l'élu ) , les grands(des)battu(es)d'hier se placent dans les startings - blocs , en point de mire 2014 . Ubuesque .
Du pain béni pour les camarades d'en face . Mais comment peut il
en être autrement ?
La couleuvre avalée , la course au fauteuil a commencé avec son lot de mauvaises nouvelles qui ont fait perdre à la droite , tant de victoires annoncées . Divorce , division , désertion , le menu est affiché , que les heureux élus-futur battus se régalent .
Droite /gauche , seuls les sigles permettent de voir la différence.
A quand le militant multi-encarté ?
L'appel du GAULLISME n'a pas été entendu ! Rien de surprenant ,
l'intéret particulier prévaut sur toute autre considération .
La politique a quitté la république ,
normale de voir la démocratie désertée les urnes .
CORDIALEMENT . (fh)
rien depuis le 24 avril ...
Monsieur Grossmann, je salue votre ouverture d'esprit lorsque je vois qu'ici, on peut ecrire par delà les parcours à condition de faire avance les hommes, les femmes et la ville.
Bon courage dans la reconquête que vous portez. Reste à unir les droites, le centre comme la gauche a su unir les verts, le centre gauche, le ps et l'extrême gauche pour vous pousser dehors.
PS: Je n'apprécie pas que certains jeunes loups "centristes" qui vous doivent beaucoup crachent aujourd'hui sur une tombe qui n'est pas creusée.
La France aspire au retour du gaullisme authentique
Les élections sénatoriales qui se sont traduites par une progression du PS au détriment de l'UMP montrent aussi une réserve accentuée des élus des collectivités territoriales envers la politique gouvernementale et élyséenne.
Les 50.000 grands électeurs dessinent un panel bien plus représentatif de l'ensemble de nos concitoyens que les divers sondages commandés par les médias ; il est ainsi pertinent d'affirmer que ce résultat exprime une opposition bien plus profonde.
Les Français, dans leur grande majorité, rejettent les aspects fondamentaux de la politique actuellement conduite.
En premier lieu, il subsiste un décrochage manifeste entre l'opinion française et celle des élites nationales à qui est confiée la mission de gouverner notre pays. Après la victoire du NON au projet de constitution européenne supranationale proposée en 2005, l'adoption en catimini par le parlement du protocole de Lisbonne, copie conforme du traité européen rejeté par 16 millions d'électeurs, soit 55% des suffrages, représente un reniement démocratique majeur.
Autre sujet de crispation ; la révision constitutionnelle par voie parlementaire en juillet dernier à une voix près formalise un retour à la IVème république tristement célèbre pour son instabilité et la déliquescence de l'Etat. Ce charcutage constitutionnel range aux oubliettes l'utilisation du référendum, privant ainsi le peuple de son pouvoir décisionnel ultime comme l'avait habitué le général de Gaulle. La précipitation de nos gouvernants à vouloir engager cette réforme cet été s'explique au vue des résultats des élections sénatoriales. Aujourd'hui, la défaite de Sarkozy aurait été inéluctable.
Par ailleurs, le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN marque un revirement de notre politique étrangère et militaire ; l'alignement sur celle des Etats-Unis est aujourd'hui manifeste et la défense de nos propres intérêts passe au second plan. La volonté gouvernementale s'affiche clairement : mettre un terme à 50 ans de politique d'indépendance nationale mise en uvre par le général de Gaulle et maintenue globalement par ses successeurs. Le vote majoritaire des députés pour le maintien des troupes françaises en Afghanistan est l'expression actuelle de cette nouvelle politique française.
Enfin, le chômage et les délocalisations causés par lEuro trop fort, les OGM autorisés par Bruxelles, la politique de régression sociale (franchises médicales, privatisation dEDF et de la Poste, baisse violente du pouvoir dachat des classes petite et moyenne ) constituent les ingrédients indiscutables d'une politique ultralibérale qui est imposée par le dogme bruxellois.
Aujourdhui, le pays a besoin de services publics, de la puissance de lÉtat, avec la libre entreprise, mais une libre entreprise régulée, au profit des Français, des laissés pour compte, en un mot, de lintérêt général.
La nécessité dune collaboration dÉtats européens, et non pas dune soumission à la commission européenne sans aucune légitimité démocratique, s'impose si nous ne voulons pas une désintégration de la construction européenne.
Dans la tourmente, la France aspire, une fois de plus, au retour du gaullisme authentique.
Alain KERHERVE
www.gaullisme.fr