Pas de soutien national.
Par Robert Grossmann le mardi, 19 février 2008, 09:18 - général - Lien permanent
.
En effet dès le 11 janvier- on notera cette date précoce par rapporta u débat national- jindiquais sur ce blog ma conviction de toujours : lélection municipale consiste à mettre un maire à la tête de la ville et elle ne peut être un prétexte à débat national.
Pas de nationalisation des élections municipales, donc !
M. Ries a fait venir délibérément Mme Royal puis M. Delanoë pour le soutenir.
A titre personnel je ne souhaite le soutien daucun leader national.
En clair aucune réunion publique où M.Coppé, M.Fillon, Mme Dati ou quiconque dautre viendraient de Paris pour dire aux strasbourgeois ce quils ont à voter le 9 mars.
Pour une raison simple cest que le soir même du meeting le « leader » sen retourne à Paris et nous restons avec les strasbourgeois.
Pour une autre raison aussi : pour correspondre à la composition de notre liste il nous faudrait un leader UMP, un Modem, un Ecologiste, un Gauche Moderne, un Indépendant, dautres encore de la société civile, car notre liste rassemble toutes ces sensibilités.
Notre liste est la liste dUNION POUR STRASBOURG et non pas une liste qui reflète les débats nationaux et leurs affrontements.
Certes un maire doit avoir des relations constructives avec le gouvernement, notamment pour défendre cette grande cause nationale quest lEurope à Strasbourg.
Donc nous naurons pas de meeting avec leader national.
Dailleurs nous en serons, ce soir, 19 février, à notre sixième réunion « de quartier » et pour notre plus belle surprise chacune de ces réunions rassemble une moyenne de 300 strasbourgeois. 400 pour la plus fréquentée à Koenigshoffen, 200 pour la plus petite hier à la Gare !
Nous avons donc eu un contact et un dialogue direct avec près de 1500 strasbourgeois.
Chaque fois une bonne vingtaine de personnes cherche le dialogue et nous pose des questions ce qui produit un débat particulièrement fructueux.
Dans ce contexte le premier ministre François Fillon vient à Strasbourg au Parlement Européen pour évoquer la présidence française de lUnion Européenne.
Il semblerait par ailleurs quun candidat de Schiltigheim ait demandé son soutien et il irait à Schiltigheim.
Quant à Strasbourg, quoi de plus normal quune rencontre entre le maire de la ville siège du Parlement Européen et le Premier Ministre qui vient à ce même parlement. Quoi de plus normal quau cours dun entretien sur place, près du P.E. le maire rappelle au premier ministre la nécessité de développer lEurope à Strasbourg.
Que les DNA se rassurent il ny a aucune contradiction dans mes positions : M. Fillon ne vient pas dans le but de nous soutenir et lélection municipale est une affaire de Strasbourgeois !
Commentaires
Je constate que sur l'Europe, Mme Keller joue son rôle de Maire de la Capitale Européenne à plein (et son rôle de Sénateur à plein) parce que Strasbourg doit rester la capitale de L'Europe et que c'est au Premier Magistrat de cette ville de le rappeler en permanence, y compris au Premier Ministre du pays qui s'apprête à prendre la Présidence de l'UE dans les prochains mois. C'est pas comme certains sénateurs qui se permettent de s'abstenir sur les questions européennes alors qu'ils briguent la mairie de Strasbourg.
M. Fillon vient rencontrer les autorités européennes dans la capitale européenne, le protocole veut que le Maire l'accueille. C'est aussi ça être Maire de Strasbourg...
La position de Mme Keller et de Mr Grossmann a toujours été la même : l'élection municipale est strictement locale. Personne ne peut les prendre à défaut. Il est temps de cesser de véhiculer de faux messages sur les intentions de nos dirigeants. La seule que l'on puisse leur prêter est l'intérêt porté aux Strasbourgeoises et Strasbourgeois....Là aussi, ils ne peuvent pris à défaut !!!
M. Fillon est le Premier Ministre des français. S'il vient soutenir l'Europe à Strasbourg c'est normal et logique que le maire de la ville l'accueille au nom des strasbourgeois. Une nouvelle fois, Mme KELLER respecte son rôle de maire au delà des conflits politiciens, contrairement à d'autres...