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En effet dès le 11 janvier- on notera cette date précoce par rapporta u débat national- j’indiquais sur ce blog ma conviction de toujours : l’élection municipale consiste à mettre un maire à la tête de la ville et elle ne peut être un prétexte à débat national.

Pas de nationalisation des élections municipales, donc !

 

M. Ries a fait venir délibérément Mme Royal puis M. Delanoë pour le soutenir.

A titre personnel je ne souhaite le soutien d’aucun leader national.

En clair aucune réunion publique où M.Coppé, M.Fillon, Mme Dati ou quiconque d’autre viendraient de Paris pour dire aux strasbourgeois ce qu’ils ont à voter le 9 mars.

Pour une raison simple c’est que le soir même du meeting le « leader » s’en retourne à Paris et nous restons avec les strasbourgeois.

Pour une autre raison aussi : pour correspondre à la composition de notre liste il nous faudrait un leader UMP, un Modem, un Ecologiste, un Gauche Moderne, un Indépendant, d’autres encore de la société civile, car notre liste rassemble toutes ces sensibilités.

Notre liste est la liste d’UNION POUR STRASBOURG et non pas une liste qui reflète les débats nationaux et leurs affrontements.

 

Certes un maire doit avoir des relations constructives avec le gouvernement, notamment pour défendre cette grande cause nationale qu’est l’Europe à Strasbourg.

Donc nous n’aurons pas de meeting avec leader national.

D’ailleurs nous en serons, ce soir, 19 février, à notre sixième réunion « de quartier » et pour notre plus belle surprise chacune de ces réunions rassemble une moyenne de 300 strasbourgeois. 400 pour la plus fréquentée à Koenigshoffen, 200 pour la plus petite hier à la Gare !

Nous avons donc eu un contact et un dialogue direct avec près de 1500 strasbourgeois.

Chaque fois une bonne vingtaine de personnes cherche le dialogue et nous pose des questions ce qui produit un débat particulièrement fructueux.

 

Dans ce contexte le premier ministre François Fillon vient à Strasbourg au Parlement Européen pour évoquer la présidence française de l’Union Européenne.

Il semblerait par ailleurs qu’un candidat de Schiltigheim ait demandé son soutien et il irait à Schiltigheim.

 

Quant à Strasbourg, quoi de plus normal qu’une rencontre entre le maire de la ville siège du Parlement Européen et le Premier Ministre qui vient à ce même parlement. Quoi de plus normal qu’au cours d’un entretien sur place, près du P.E. le maire rappelle au premier ministre la nécessité de développer l’Europe à Strasbourg.

Que les DNA se rassurent il n’y a aucune contradiction dans mes positions : M. Fillon ne vient pas dans le but de nous soutenir et l’élection municipale est une affaire de Strasbourgeois !