Lettre ouverte à Monsieur Claude Keiflin,
Par Robert Grossmann le lundi, 18 février 2008, 12:18 - j'aime pas... - Lien permanent
Cher Claude Keiflin,
Donc lanonyme et courageux Alsalinks avait raison en mannonçant hier, dimanche 17 février, à 17 : 24 que je trouverai dans les chuchotements du lundi sous votre plume une information concernant notre document de campagne.
Alsalinks me promettait de lénervement là où il ny a pas de quoi fouetter un clavier dordinateur.
Les phrases que votre indic vous a communiquées et qui sont dune totale banalité ne méritaient pas dêtre ainsi « dénoncées » et montées en épingle.
Pour qui sait se livrer à ce bel exercice aujourdhui oublié de lanalyse de texte il ny a vraiment rien doriginal, à plus forte raison de sensationnel, dans le texte de notre document Projet, méritant les honneurs de votre chronique habituellement assez stimulante.
Deux ou trois phrases ressembleraient à celles de M. Delanoë ? Mais il ny a là que des phrases ordinaires que nimporte quel candidat de nimporte quelle grande ville est en mesure de dire tellement elles traduisent la vérité.
Vous avez eu tort de faire plaisir à votre anonyme indic en lui donnant cette médiocre occasion de vouloir nous embarrasser grâce à votre célèbre chronique et la réputation de votre journal.
Donc vous avez cédé à la tentation de nous malmener comme si souvent. Mais le lundi matin on sy attend.
Ce qui est nouveau cest que par son texte sur mon blog Alsalinks vous instrumentalise clairement, se sert de vous et vous balade finalement. Je vous connaissais plus prudent et je vous savais plus avisé.
Que par ailleurs vous fassiez une fois de plus de la pub pour un pamphlet me surprend comme mavait surpris votre coup de pub pour le précédent. Votre papier avait permis à tous vos confrères de me dire à peu près ceci : « Cest anonyme, cest bas mais comme Keiflin en a parlé il faut bien quon en parle »
Aujourdhui on a beau lire votre page, elle est à charge contre nous.
Je profite de cette missive pour vous prier dêtre mon interprète auprès de certains de vos collègues.
Madame Kormann avait-elle une raison de pressante actualité pour sortir un papier sur M.Tahibi dont le problème est traité par les tribunaux depuis plusieurs années ? Instrumentalisée ou carrément actrice de la campagne, Mme Kormann voit son papier diffusé à Neudorf sous forme de tract avec un texte injurieux à notre égard. La direction des DNA cautionne-t-elle ces agissements ?
Devait-elle aussi faire ce papier sur des femmes du 3ime âge de la cité de lIll en évoquant des phrases sournoises, mises habilement dans le bouche des ainées, contre nous ?
Peut-être serait-il bon que votre excellent journal tente de conserver sa neutralité et une certaine forme déquité à trois semaines du premier tour.
Je ne doute pas que vous saurez transmettre mes messages que la mauvaise manipulation dont vous avez été victime me permet de vous adresser aujourdhui.
Cela dit, on vous admire toujours pour vos analyses politiques fines et pertinentes et pour les portraits si vrais que vous nous livrez de certaines éminentes personnalités alsaciennes.
Vous êtes un grand journaliste, tombé dans un traquenard de gauche, mais tout cela sera vite oublié grâce à votre talent et à votre volonté dêtre assez souvent juste et droit.
Très cordialement à vous.
Commentaires
Monsieur Grossmann.
Vous êtes décidément navrant dans vos réponses. J'ai pu juger par moi même et mettre en parallèle le texte de Delanoë et votre édito. Il n'y a aucun doute... c'est du plagiat. Vous ! copier un maire de gauche... c'est dingue. La vulgarité et la mauvaise foi de vos propos me décide à préférer un candidat qui sait garder sa dignité. Navré de vous le dire mais vous avez dépassé les bornes. Je me mobiliserai pour que vous quittiez définitivement la gouvernance de Strasbourg. Je suis scandalisé.
Monsieur Grossmann
Bravo pour vos talents de maître d'École d'une Presse Démocratique! Vous voici dès le lundi matin , sémillant et sautillant, distribuant les bons points , la flagornerie et la mise en garde ...
Ainsi monsieur Keiflin " a tort" pour ensuite se faire adouber d'un titre de "grand journaliste" 3 paragraphes plus bas... Dommage que le ridicule ne foudroie pas sur place... nous aurions déjà le résultat des municipales
Rien n'est plus drôle que cette vaine agitation autour du pouvoir! Messieurs, je me régale et je ris en lisant les vers de mirliton de notre Piètre Corneille...Dire qu'on a coutume de dire des femmes qu'elles se crêpent le chignon! A vous la palme d'or de la plaisanterie de mauvais goût! Des problèmes concrets et urgents sont pendant ce temps occultés,les citoyens vous écoutent et vous observent et son atterrés par la comédie humaine trop humaine que vous nous jouez! La comtesse de Pourtalès
Réponse ouverte à Monsieur Robert Grossmann
Oui, je l'avoue, "on" a appelé mon attention sur le "plagiat" du document de Bertrand Delanoë par l'éditorial de votre projet pour Strasbourg. Et alors ? Ce n'est pas à vous que j'apprendrai qu'un journaliste sans informateurs est comme un tandem sans roues : il pédale dans la choucroute ! Il ne m'était pas difficile de vérifier la véracité de ce "tuyau", ce que j'ai fait.
Je vous accorde que la faute était vénielle et qu'elle ne mérite pas les tribunaux. Elle justifie tout au plus que vous tiriez les oreilles de votre collaborateur paresseux (celui qui a rédigé l'édito), qui s'inspire des écrits du maire socialiste de Paris alors que Fabienne Keller et vous-même rejetez avec la dernière énergie toute tentative d'immixtion des plus hautes autorités de l'UMP dans vos affaires strasbourgeoises. Remarquez que la référence à Bertrand Delanoë n'est pas idiote, si on en croit les sondages qui le donnent largement gagnant face à Mme de Panafieu.
Quant à penser que je me laisserais "manipuler" par un "indic" de gauche... J'attendais de vous, ami des belles lettres, féru de littérature, accoucheur d'une inoubliable "Comtesse de Pourtalès", un terme moins caricatural que celui de manipulation.
Cet Alsalinks de caniveau ne méritait pas que vous lui prêtiez tant d'attention : un garnement mal élevé -et insultant pour Daniel Hoeffel- qui se vante en cour de récréation d'en savoir plus que ses petits copains.
Enfin, un petit conseil, si je puis me permettre : ne tirez pas de mes écrits une quelconque extrapolation sur mon positionnement politique. Je réserve ce genre d'information au secret de l'isoloir. Me croirez-vous si je vous dis que je tire une certaine fierté -peut-être mal placée, mais on a les vanités qu'on peut- d'être traité simultanément de suppot de la droite par des gens de gauche et d'homme lige de la gauche par des gens de droite ?
Encore une dernière précision : je tenais à vous écrire ces quelques mots parce qu'il est impoli de ne pas répondre à une lettre, fut-elle ouverte, mais je ne continuerai pas ce débat par blog interposé. A titre personnel j'émets les plus grandes réserves sur la mode des blogs, en raison de l'anonymat de la plupart des correspondants. La dissimulation et l'hypocrisie ne font pas partie de mon panthéon de valeurs. Et cet anonymat est hélas trop souvent à l'origine de graves dérapages.
Bien cordialement, monsieur le Président
Claude Keiflin
Pierre de Larminat,
Vu les origines de votre pseudo, je vous prenais pour plus intelligent que vous ne l'êtes apparement, apprenez donc à lire entre les lignes,
Strasbourgeois scandalisé,
Vous avez raison,la dignité et la droiture de Monsieur Ries et consort est bien connue
Pierre de Larminat
Est-ce un pseudo ou êtes vous l'ancien patron d'Euro RSCG à Strasbourg ?
Le principe de précaution pourrait s'appliquer au journalisme. A minima.
C'est trop facile de tirer des conclusions hâtives quant à des formules de phrases, somme toute très banales.
Claude Keifline écrit : Oui, je l'avoue "on" ! Quel plagiat : c'est tiré du livre "Mémoire d'un bûcheron savoyard" de Victor Dugenoux, publié en 1875 à Clermont-Ferrand. Nous ne sommes pas dupes.