J’ai en effet évoqué le 18 janvier 2008 mes regrets et mes bonheurs au cours de sept dernières années passées au conseil municipal et au conseil de CUS.

Parmi les regrets :

1)    La judiciarisation maladive de la vie publique qui conduit à une quasi aberration des processus de décisions démocratiques. Mais surtout qui coûtent chers au citoyen contribuable

2)    La mauvaise foi dans le processus démocratique qui n’a jamais permis des débats de grand voire même de bon niveau. Déformation et travestissement des vérités et des réalités, agressions personnelles, arguments ad hominem. J’ai ressenti, mais peut-être je me trompe, que les oppositions ne cherchaient jamais à faire progresser les projets à les enrichir mais à les bloquer, à les anéantir.

3)    Corolaire : l’arrogance assez extraordinaire de l’opposition qui confine souvent à la calomnie. L’opposition fonde son attitude sur le mépris : mépris du suffrage universel qui a produit une majorité/ Mépris du travail de la majorité et de ses collaborateurs, agents et fonctionnaires. Mépris des personnes mises en cause dans le débat.

4)    Globalement mon regret consiste à faire le constat que la démocratie municipale devrait être fondée sur le respect et elel ne l’est pas.

Mes bonheurs :

Les formidables réalisations de ce mandat (…)

Mon bonheur aura été de voir qualifié par certains acteurs de la vie culturelle ces sept années comme un véritable âge d’or de la culture à Strasbourg : orchestre, opéra, médiathèques, musées, festivals, friche laiterie, bibliothèque idéale, culture dans les quartiers…je ne fais pas de catalogue

J’ajoute aussi l’Eurodistrict que nous avons créé.

Mes inquiétudes :

J’ai entendu assez fréquemment posée la question « Y a-t-il une crise du politique »

Je constate qu’au cours des dernières années une autre question tout aussi importante se pose : « Y a t  il une crise de la presse et des médias ? »

Je ne sais si le mot crise est adapté mais « mutation, changements parfois même bouleversements…(…)

Je forme le vœu que quoi qu’il arrive la presse soit forte, qu’elel joue pleinement son rôle et qu’elle reste le premier reflexe citoyen

C’est pourquoi je forme des vœux sincères pour une presse vigoureuse et tonique même si nous pouvons avoir le sentiment, nous les élus, quel que soit notre bord, qu’elle soutient toujours nos adversaires