Certains nous avaient fait un mauvais procès lors du départ de Mehdi à Lille qui aurait été de la faute de la municipalité.

Il y a un débat sur ce blog.

Je lis dans l’Equipe du 18 décembre, rubrique Athlétisme, un article : Lille, Leader fébrile.

Le grand club d’athlé est en crise. Il s’agit évidemment de questions d’argent !

Dans le corps du texte on peut lire : « Pourquoi pleurer sur le départ de Boslak quand on a les moyens de se payer Baala ? »

Puis « En réalité le strasbourgeois a signé un contrat de trois ans avec la ville de Lille, indexé sur un grade élevé de fonctionnaire municipal. Et seule la volonté du maire, Martine Aubry, a permis ce renfort…contesté par les entraineurs du club lillois, et encore plus par la section tourquennoise.

« Si Mehdi ne participe pas aux interclubs et que nos jeunes athlètes ne le voient pas s’entraîner, quel est l’avantage pour nous ? se demande un responsable. Il est là pour aider la politique municipale envers les quartiers difficiles ; c’est honorable mais qu’on ne nous dise pas que le club en profite. »

Mais le fond de cette affaire reste bel et bien le financement des clubs sportifs, et l’intrusion du Lagardère club crée une belle casse un peu partout, à Lille comme ailleurs.

Plus aucun sport ne semble épargné par la course au fric et la belle éthique du Baron de Coubertin est reléguée aux musées des antiquités du sport.

Le financement repose pour l’essentiel sur les budgets des collectivités locales et Lagardère fait de la surenchère privée en écrémant les clubs des régions.

Où celles-ci peuvent suivre et payer plus où les meilleurs sont sollicités pour quitter leurs clubs.

A moins que Lagardère et ses commandos ne signifient la fin des financements publics !

L’avis du secrétaire d’état, Monsieur Laporte, serait évidemment intéressant et on ne peut que souhaiter qu’un grand débat ait lieu sous sa haute autorité sur le thème : Le sport facteur d’épanouissement social et ses relations avec le fric (j’évite volontairement le mot argent…)