A Strasbourg le maire et le président de la CUS se représentent aux suffrages de leurs concitoyens avec une équipe renouvelée et ouverte qui sera annoncée très prochainement.

 

Nous savons qu’il y aura une liste PS conduite par Roland Ries et Robert Herrmann... ou l’inverse et les rumeurs qui nous parviennent tendraient plutôt à faire penser que c'est Herrmann qui dirige et que c'est lui l'homme fort de cette liste.

 

Il y aura sans nul doute une liste de VERTS. Mais là déjà ça se complique car ils sont un peu partout, les verts. Disons, comme il le dit lui-même, il y a aura une liste « Jund-Maire ».

 

Une liste d’extrême droite est annoncée, une autre en voie de l’être.

 

Imaginons qu’il y ait aussi d’autres listes d'extrème gauche ou indépendantes.

 

Et il y a le fameux CENTRE.

Qu’en dire aujourd’hui à Strasbourg, son berceau historique ?

Posons les questions de manière purement factuelle : Où est le centre ? Qui est le centre?

Les centristes les plus éminents sont à l’UMP : Fabienne Keller, Philippe Richert, Adrien Zeller, Yves Bur et tant d’autres, députés et sénateurs, conseillers généraux et régionaux.

 

D'autres centristes, UDF, sont entrainés dans le MODEM par décision nationale tout en restant fidèles à l’alliance avec l’UMP. C’est le cas de Laurent Spiero, Frédéric Le Jehan et de leurs amis. Il faut citer aussi Marc Merger et Bornia Tarral qui ont rejoint les partisans de l'union.

 

Certains expliquent qu'ils sont et restent UDF et ne veulent pas, pour l'instant, choisir entre les différentes options sur le marché.

 

Des élus se sont convertis récemment au NOUVEAU CENTRE pour sacrifier aux clivages nationaux. Harry Lapp par fidélité à des amis parisiens qui le lui ont demandé et Anne Schumann, "jeune centriste historique", ainsi qu’Alain Lévy.

 

Il y a une centriste très récente mais qui a réussi une OPA sur le MODEM naissant : Chantal Cutajar. Après de fortes tentatives d'être UMP, qui n'en voulu point, elle s'est résolue à adhérer à l'UDF. Aujourd'hui elle décide d'intégrer un vert national, Yann Wehrling, une ancienne PS qui ne se présente plus que sous CAP 21, Yveline Moeglen.

 

Il y a enfin des centristes encore plus récents et plus étonnants quant à la rapidité de la conversion : Jean-Claude Petitdemange ex PS, ex dissident, Mme Kalinkowa élue sur la liste de Fabienne Keller en 2001. C'est Saint Paul et sa soeur sur le chemin de Damas, en plus opportun et sans aucune reliogisté ni sens humaniste. Purement carriériste et distraction de joueurs.

 

On peut ainsi dénombrer six tendances pour à peu près cinq cent adhérent (soyons généreux) et une petite dizaine de concurrents à décrocher la timbale.

 

Quelle chatte y retrouverai ses petits? Et me revient en mémoire, à nouveau, la phrase de Georges Pompidou du temps où les centristes étaient introuvables au plan national : « les centristes, je les cherche avec ma lanterne comme Monsieur de Soubise cherchait son armée. »

Ici, à Strasbourg on ne pourra dénombrer que des mercenaires et quelques hommes et femmes de concvictions pommés...

 

Où donc est ce centre responsable, porteur des valeurs humanistes et européennes qu’incarnaient Robert Schumann, Pierre Pflimlin et toutes ces grandes figures historiques du siècle dernier ? 

Il ne peut se trouver que là où s'expriment les grands leaders qui avaient en main toutes les cartes pour choisir: Adrien Zeller président du CRA, Phimlippe Richert Président du CG 67 Charles Butner président du CG 68, les députés Yves Bur, Emile Blessig, Antoine Herth, sans oublier François Loos, tous ex UDF ou radicaux et tous adhérents à l'UMP tout en conservant leur personnalité