La date des élections municipales approche et chacun aura compris que je suis plus intensément dans le temps de l’action.

Ecrire sur mon blog est désormais un acte à plus haute responsabilité.

Je suis donc économe de propos qui, en cette période, peuvent être chargés de plus lourdes significations. Quant à ce que j’affectionne : parler art ou littérature, le loisir m’en est moins accordé.

 

C’est en ce sens que je tiens ici à répéter un propos qui n’est que le reflet de la plus élémentaire vérité : l’élection municipale consiste à doter la ville d’un maire et d’une équipe qui en assureront la responsabilité pendant six années.

C’est ce maire et cette équipe qui seront avec les strasbourgeois en assumant leurs responsabilités et en rendant des comptes réguliers.

Dès lors la politisation nationale de cette élection est une lourde erreur qui ne peut procéder que d’une volonté manipulatrice de la part de leaders politiques parisiens, qu’ils soient du PS ou de l’UMP.

 

Y a-t-il une « attitude » PS ou UMP pour créer un Zénith, un Rhénus sport, une patinoire, une cité de la musique, une gare TGV ?

Non, bien évidememnt.

C’est une question de personnalité et de caractère, de volonté et de capacité à décider et non pas une question d’étiquette politique.

Ah certes il y a forte différence entre gauche et droite concernant l’attitude face à la délinquance. D'un côté laxisme, coupable tolérance de l'autre volonté d'assurer le respect des lois républicaines, donc de réprimer et de gérer fortement la prévention.

C’est clairement une question de volonté politique, mais qui résulte d'avantage de la personnalité du maire et de sa force de caractère.

Sur ce plan il vaut mieux faire le choix d’une femme et d’un homme de caractère plutôt que celui de la gentillesse.

Gérer une grande ville nécessite une vraie personnalité et une volonté forte.

 

Dès le lendemain des 9 ou 16 mars les strasbourgeois auront un maire et la comptabilité nationale des partis sera totalement dépassée et retournera à l’état de pure illusion.

C’est aussi pour cette raison que nous ne souhaitons pas de réunion publique ou conférence de presse avec des leaders parisiens.

Au lendemain de leurs rencontres de bienfaisance avec Strasbourg ils s’en retourneraient à Paris et les strasbourgeois se retrouveraient face à leurs candidats et leur futur maire qui sera bien obligé de faire face seul  à ses responsabilités.

Fabienne Keller et moi nous voulons faire face à toutes nos responsabilités sans béquille parisienne.

Nous faisons aussi le choix de la volonté franche et de l’action engagée.

Ce n’est pour autant que nous n’aimons pas passionnément notre ville et tous nos concitoyens.