Nous on garde nos couleurs, et on garde nos valeurs
Par ch le samedi, 8 décembre 2007, 13:35 - les coups de gueule de... - Lien permanent
J'évoque les commentaires de la journaliste parce que l'un d'eux ressemble à une recommandation utile "on pourra, dans chaque foyer, la garder au cas où il faudrait l'afficher sur le frigo après le 16 mars, en vadémécum"
Je la vois donc, uvre orange et verte, illustrant les beaux frigos blancs neige de nos concitoyens comme une icone catéchistique à lire et à relire quotidiennement, peut être en effectuant en même temps un geste de dévotion genuflextif devant la parole sacrée.
Et la parole tant attendue que dit-elle ?
Semblable à
Chacun en effet sent à Strasbourg que sous la dictature insoutenable du tandem on nest plus en démocratie mais dans un régime absolutiste, totalitariste, autocrate, stalinien, césarien voire même fasciste.
Les libertés sont bridées, la parole ne circule plus dans Strasbourg, ni même les piétons, les cyclistes et les automobilistes. La censure règne, maîtresse absolue et chacune et chacun attend la gorge nouée dangoisse que le chevalier orange vert vienne conduire sa croisade et libérer les strasbourgeois. Il va « revoir le mode de gouvernance en faisant cesser le centralisme non démocratique » (Là nous atteignons le point dorgue (presque les orgues de Staline !) de la terreur car cest pire donc que sous lUnion des Républiques Socialistes Soviétiques et le Parti Communiste de Maurice Thorez où il était démocratique, le centralisme !)
Il y a un certain nombre dautres projets que le sauveur a énoncés comme un véritable district puisque doute celui aujourdhui formé avec nos partenaires allemands, qui ont tout de même leur mot à dire, est un faux district.
Disons le tout de go, Strasbourg souffre, les strasbourgeois se sentent enbastillés et tout le monde attend le salut ; par celui qui, sur la photo des DNA, est si éloquemment figuré offrant ses mains prêtes à toucher nos écrouelles citoyennes.
Le projet : oui aux verts et oui au modem pour éliminer le tandem.
La méthode : on change de couleur mais pas de valeur.
Donc ce qui ressort de cette révélation cest un subtil jeu de couleur, clin dil habile et subliminal à tous ceux qui aiment lorange et le vert. Ill fallait y penser.
Mais aussi un coup quasi mortel contre « lanticlérical », lincroyant, lhérétique lantéchrist, au demeurant « manuvrier » dangereux. Là on est à nouveau assailli par la peur
Enfin il faut signaler une analyse essentielle quen fin connaisseur et en grand lettré notre sauveur lâche avec ses effets funestes : « On se trouve dans la plus grande confusion, actuellement au MoDem, où le grand Mamamouchi parisien doit prendre sa décision dans les jours qui viennent »
Le grand Mamamouchi ?!? (Mamamouchi : mot inventé par Molière pour ridiculiser le bourgeois qui voulait devenir gentilhomme et à qui lon fit croire que le grand turc allait le nommer Mamamouchi)
Une rapide enquête nous a permis de déceler que la personne ainsi qualifiée serait Monsieur François Bayrou lui même, donc bourgeois gentilhomme Molièrien.
Ce trait est mortel. Les mamamouchistes apprécieraient, sils en réchappaient.
Nous voici donc avec un projet coloriste, mystique, libérateur, tout entier fondé sur la chasse aux anticléricaux et aux cyclistes en tandem.
La croisade vient de commencer, Jérusalem sera délivrée !
Quant à nous, on garde nos couleurs et nos valeurs et on travaille au service des Strasbourgeois !
Commentaires
Bravo Robert ! Le texte est succulent ,tranchant et d'une précision chirurgicale .
Vous avez beau vous vanté : mais Roland Ries garde pour lui de n'avoir jamais rien fait et de ne vouloir rien faire. Alors vous, avec vos projets, vos trucs pour le logement, l'emploi, les quartiers, la culture, les Strasbourgeois n'en ont rien à faire : ils savent qu'avec Roland rien ne changera et que l'on pourra dormir. Et ça c'est une certitude.
Désolé mais je m'appelle aussi Roland. Robert, je vois que tu as reçu le trac de Ries, mais nous à Neuhof village ils sont pas passés (alors peut-être demain). Mais ca m'étonnerait : en deux mandats, ce type n'a rien fait pour nous ! Nix ! rien au Neuhof village ni à la cité ! c'est comme qu'on existait pas ! alors maintenant il peut aller se rhabiller et c'est gentil ce que je dit parce que je pense aute chose. Vous avez met d'Fabienne fait ce que la gauche aurait du faire ici depuis longtemps. Mais ces gens la qui sont des bourgeois ils n'ont rien fait d tout !
L'ouverture selon Roland Ries me fait penser à ce ruban tirebouchonné et très collant accroché au plafond de la cuisine de ma grand mère et qui devait servir à attraper les mouches. Quand j'observais ce machin, je me demandais souvent comment faisaient les mouches pour tourner sans cesse autour sans jamais s'y poser...Non tout cela n'est pas sérieux. Que l'ancien Maire, monsieur Ries ne se dédouane pas de son passé aussi facilement. Cette campagne sera pour une fois, bilan contre bilan et projet contre projet. Et là, les couleurs de monsieur Ries, toutes nuances confondues,en prendront un sacré coup.
Orange, vert : ça passe encore. Je suis vraiment soulagé pour Roland : il devrait remercier le ciel qu'aucun parti en France n'ait adopté la couleur caca d'oie. Il aurait été obligé d'en mettre un peu sur ses documents de campagne. C'est pas de la politique qu'il fait. C'est la palette du peintre qu'il exhibe.
@ Dalton : Amusant commentaire, amusant pseudo. On n'ose dire : "bien vu!"
@ André W. : "on pourra tout dire de M.Bayrou sauf qu'il est turc"... admettons, mais souvenons-nous que les Turcs furent un peuple de remarquables cavaliers, alors disons que Monsieur Bayrou, croisement de Fernandel et de Nougaro (leurs talents en moins) ressemble à une de leurs montures. Et il est vrai qu'il ne saurait faire un Grand Mamamouchi crédible : la tête est bien trop enflée pour autoriser le port du turban.
au delà de votre verbe, Robert, ... il y a les faits ...
Il n'y a pas de démocratie locale dans Strasbourg.
Certes,à l'époque des Conseils de Quartier, ce n'étaient pas le Pérou ... mais à l'heure des Comités de Quartier ... on frise le ridicule...
J'observe notamment le mien, celui de Koenigshoffen ... avec notre "préféré" (oups ... votre préféré") "porte-paroles" ... investit d'une neutralité très axée sur le tandem ... et une réelle écoute qu'il concède aux participants... dès lors que le sens du poil de Monsieur Bretz est carréssé dans le bon coté!
pathétique ...
Riep
(au fait ... j'observe aussi, avec un certain plaisir, le nombre de billet que je laisse sur ce blog ... et ceux réellement affiché. Désormais, il y a une copie systhématique sur le blog des DNA ;-) )
titre: Nous on garde nos couleurs, et on garde nos valeurs
Riep,
Le Porte parole dont vous parlez est aussi un des responsables de l'Office des Sports et je peux vous dire que vous vous ridiculisez quand vous dites que le porte parole est "d une neutralité dès lors que le sens du poil de Monsieur Bretz est carréssé dans le bon coté!"
Si nous avions senti une partialité et un objectif politique dans son action, il y'a longtemps que les membres de l'Office des Sports auraient réagi et combattu cela avec force !
On sent que se cache derrière vos propos, une personne aigrie qui aurait peut-etre voulue se trouver à la place du porte parole, non ?
Quelle logorrhée ! j'en suis littéralement ébahi.
Délire de persécution, déformation des propos, haine journalistique ... ben dis-donc, vous avez du passer un début de WE exécrable.
Et puis, arrêtez 2 min de vous identifiez comme cela à Strasbourg. Cette ville ne vous appartient pas. Tout comme elle n'a jamais appartenu à aucun maire.
Le sportif, Robert et les autres,
Le porte-parole du quartier qui me concerne, en loccurrence celui de Koenigshoffen, est sûrement un responsable à lOffice des Sports, sûrement aussi au SUC Mais quimporte, le porte-parole du quartier nest pas là en fonction de sa vie associative ou professionnelle mais en fonction de son attachement à un quartier dans lequel il vit et évolue. Je ne juge pas son action dans ces instances mais bien dans celle du conseil de quartier.
Et non, je ne souhaite pas être le porte-parole du Quartier, pas dans les conditions actuelles. Quel crédit accorder à une personne qui est désignée, sans trop dexplication, par la gouvernance locale ? Cela ne mempêche pas despérer une personne qui sait écouter et entendre, qui sait débattre et mener des débats, qui sait être ouvert aux différentes sensibilités et y accorder une importance, enfin une personne qui sait mesurer et contenir ses satisfactions personnelles lorsque cette personne porte les habits de porte-parole. Dans le cas de figure qui nous concerne dans ce billet, je ne trouve pas ces qualités dans le porte-parole actuel (et encore moi dans celui de ladjoint, mais ceci est un autre sujet, qui me choque moins dans labsolu).
Hors, le choix dune personne porte-parole est éminemment important pour la qualité de la démocratie participative locale.
Et si je suis peut-être aigri, ce nest pas par faute de place de porte-parole, bien au contraire, mais de constater les carences en matière de démocratie locale de notre municipalité, de voir lautosatisfaction affichée du système en place alors que très souvent les réunions de conseil de quartier sont très peu fréquentées, pourtant cest le lieu idéal pour exprimer les projets dune municipalité, les projets des habitants dun quartier et den trouver ainsi les meilleures actions possibles pour la constante amélioration de notre cadre de vie quotidien.
Robert, je ne menace personne, là de moi cette pensée. Jestime regrettable que les productions des uns et des autres, quel que soit le sujet, la forme, le fond, ne soient pas diffusées. Il sagit toujours de reflets, de témoignages de tranche de vie, de sentiments, qui sont appréciables pour mieux appréhender la complexité de notre société et du monde.
Par ailleurs, il ne peut pas y avoir de délation, Robert. Mes écrits sont miens et de ma responsabilité. Mon choix de diffuser mes réactions à tel ou tel endroit ne relève que de ma décision, sans que cela ne nuise à autrui. Le forum de notre journal local est une place publique notoire, où tous peuvent sy exprimer. En réalité, je ne fais que contribuer au succès de votre blog-notes
Et non, je ne considère pas Strasbourg comme étant mien, mais comme étant un acteur parmi dautres : jy vis, jy travaille, jy étudie, je my épanouis : je contribue donc à la vie de la ville.
Riep!
PS : pour les fautes : oui, je vous le concède Monsieur Grossmann, il y en a, sans pour autant que cela porte atteinte à la compréhension du billet, non ? nest ce pas là lessentiel ? ceci étant un autre débat.
PS 2 :
Herr Pierotes : je vous rassure, jai toute ma tête et les pieds bien sur terre. Mais il est vrai que je ne suis pas convaincu de la pertinence des personnes dirigeantes Strasbourgeoise en place, et par conséquent, exprime mes sentiments. Est ce grave docteur ?.
J'aime ces billets...comme une réponse de pamphlets...vieille prose du 18ième siècle. Pouvoir rire de soi-même et comme dans ce billet se montrer avec un peu d'humour. Merci...
Nous sommes également en campagne à Ostwald, et rien n'est bien différent. Pour les sortants, réussir à prouver que leur bilan est bon qu'il le soit ou non...Et pour les autres réussir à montrer que l'on pourrait faire bien mieux, même si on a pas la moindre idée. Tout n'est qu'illusion...Car ceux qui travaillent, qui se montrent à la hauteur de la tâche ne sont que trés rarement récompensé, car avant tout c'est histoire de politique.
Alors espérons simplement que dans tous les cas, ceux qui seront les élus de demain restent simple, humaniste, transparant et honnête. Et oui, je sais que ces mots en politique font sourire..mais je vais citer une phrase de De Gaulle :
" La politique quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c'est une action pour un idéal à travers des réalités " Si l'on pouvait s'en souvenir plus souvent.