La ville doit être gérée au centre et dans l’union autour de Fabienne Keller

 

C’est non seulement la tradition strasbourgeoise qui nous l’enseigne, c’est la modernité qui le commande. Que les centristes jouent l’union, tel est le souhait de la très grande majorité de nos concitoyens.

 

Je prends connaissance, sur le blog des DNA et dans sa version papier, d’une lettre adressée par des candidats d’une fraction de la mouvance centriste à François Bayrou.

C’est peu que de constater que les uns et les autres s’excluent…

 

Laurent Spiero rappelle de manière opportune la volonté de beaucoup de membres et de responsables centristes souhaitent l’union derrière Fabienne Keller.

Fabienne Keller est et reste plus que jamais centriste. J’en témoigne !

Issue de l’UDF elle a rejoint, comme tant d’autres, l’Union pour un Mouvement populaire parce qu’entres autres raisons elle voulait que l’« l’union » soit pérennisée au sein d’un grand mouvement de type centre droit à l’instar de la CDU en Allemagne ou de la démocratie Chrétienne en Italie.

A Strasbourg UDF et RPR ont donc créé une union durable qui s’inscrit dans la droite ligne de l’histoire du centrisme et du gaullisme alsacien.

 

L’exercice de mémoire a des vertus. Il permet de vérifier que depuis 1959 la ville de Strasbourg a été conduite par une majorité unie derrière des maires centristes et ce jusqu’au moment des divisions, en 1989.

Pierre Pflimlin a ainsi dirigé la ville pendant quatre mandats en parfaite union avec le mouvement gaulliste et notamment le premier adjoint Robert Bailliard. Marcel Rudolff a effectué un mandat allié aux gaullistes.

La division, et la multiplicité des listes a été l’un des facteurs, pas le seul, de l’échec de la liste Rudloff en 1989.

C’est l’union entre Fabienne Keller au nom de l’UDF et moi-même au nom du RPR qui a été le facteur le plus important de notre victoire. On peut dire de manière similaire que c’est la division du PS, Petitdemange faisant sa propre liste, qui a été à l’origine de sa défaite.

Pour 2008 Fabienne Keller propose à nouveau l’union et elle conduira avec moi une listed’union très ouverte et renouvelée.

 

Dès lors il est permis de se poser quelques questions.

Quel résultat recherchent les candidats à la tête de liste des autres fractions de la mouvance centriste qui, actuellement, (Cf Blog DNA billet concernant la lettre à Bayrou) se querellent sous l’œil actif du « deus ex machina » Petitdemange?

Seule une hypothèse est plausible :

  • faire battre quoi qu’il arrive la liste d’Union Keller-Grossmann pour des raisons exclusives de règlement de compte.

Il semble évident pour chaque observateur sérieux que les seules listes qui peuvent avoir une chance de l’emporter sont la nôtre, conduite par Fabienne et cette du parti socialiste.

J’ajoute que j’ai la conviction que les enjeux de l’élection municipale sont locaux.

Les strasbourgeois choisiront les femmes et les hommes - l’équipe - la mieux à même de faire progresser leur ville et la qualité de vie qui doit s’y dérouler dans chaque quartier ?

Ce ne sera, à mon avis, ni François Bayrou, ni François Hollande, ni d’ailleurs Patrick Devedjian, que les strasbourgeois vont suivre dès lors qu’il s’agit du destin de leur ville.