Les strasbourgeois souhaitent que la ville soit gérée au centre et dans lunion
Par Robert Grossmann le mercredi, 31 octobre 2007, 09:14 - Strasbourg - Lien permanent
La ville doit être gérée au centre et dans lunion autour de
Cest non seulement la tradition strasbourgeoise qui nous lenseigne, cest la modernité qui le commande. Que les centristes jouent lunion, tel est le souhait de la très grande majorité de nos concitoyens.
Je prends connaissance, sur le blog des DNA et dans sa version papier, dune lettre adressée par des candidats dune fraction de la mouvance centriste à François Bayrou.
Cest peu que de constater que les uns et les autres sexcluent
Issue de lUDF elle a rejoint, comme tant dautres, lUnion pour un Mouvement populaire parce quentres autres raisons elle voulait que l« lunion » soit pérennisée au sein dun grand mouvement de type centre droit à linstar de la CDU en Allemagne ou de
A Strasbourg UDF et RPR ont donc créé une union durable qui sinscrit dans la droite ligne de lhistoire du centrisme et du gaullisme alsacien.
Lexercice de mémoire a des vertus. Il permet de vérifier que depuis 1959 la ville de Strasbourg a été conduite par une majorité unie derrière des maires centristes et ce jusquau moment des divisions, en 1989.
Pierre Pflimlin a ainsi dirigé la ville pendant quatre mandats en parfaite union avec le mouvement gaulliste et notamment le premier adjoint Robert Bailliard. Marcel Rudolff a effectué un mandat allié aux gaullistes.
La division, et la multiplicité des listes a été lun des facteurs, pas le seul, de léchec de
Cest lunion entre
Pour 2008
Dès lors il est permis de se poser quelques questions.
Quel résultat recherchent les candidats à la tête de liste des autres fractions de la mouvance centriste qui, actuellement, (Cf Blog DNA billet concernant la lettre à Bayrou) se querellent sous lil actif du « deus ex machina » Petitdemange?
Seule une hypothèse est plausible :
- faire battre quoi quil arrive la liste dUnion Keller-Grossmann pour des raisons exclusives de règlement de compte.
Il semble évident pour chaque observateur sérieux que les seules listes qui peuvent avoir une chance de lemporter sont la nôtre, conduite par Fabienne et cette du parti socialiste.
Jajoute que jai la conviction que les enjeux de lélection municipale sont locaux.
Les strasbourgeois choisiront les femmes et les hommes - léquipe - la mieux à même de faire progresser leur ville et la qualité de vie qui doit sy dérouler dans chaque quartier ?
Ce ne sera, à mon avis, ni François Bayrou, ni François Hollande, ni dailleurs Patrick Devedjian, que les strasbourgeois vont suivre dès lors quil sagit du destin de leur ville.
Commentaires
Les consignes ont dues être très claires, alors on avale son boa à la strasbourgeoise et on prône louverture. Quelques personnes en rupture de ban ou attirées par le chant des sirènes feront bien laffaire... Le temps que la clairvoyance reprenne le dessus. On pourra bien entendu compter sur quelques personnes se réclamant (le criant même) du centrisme mais qui nont pour parti que le suivisme.
Parce que force est de constater que la seule union qui existe, cest lunion KELLER-GROSSMANN, une union UMP-UMP. Une union exclusive ne laissant aucune place aux contradicteurs (même de façade), fussent-ils du même camp.
Le centre, représenté par le Modem prône une éthique politique toute différente et ses valeurs sont défendues sur Strasbourg par Chantal CUTAJAR. La bipolarisation politique locale défendue ici avec ardeur ne se poursuivra pas et cela réconciliera les strasbourgeois avec la politique. La vision densemble de Chantal CUTAJAR, exprimée dans un pacte démocratique clair faisant de léco-économie le fer de lance dune réalité européenne de chaque instant trouvera sans difficulté ladhésion des strasbourgeois.
Tous ces débats qui agitent le nouveau parti de M. Bayrou font peine à voir : c'est l'inverse de ce qu'il voulait faire avec son Modem qui se passe. Il voulait l'ouverture : il a des ralliements de blasés. Il voulait du débat politique démocratique : il a les pires combinazione politiques. Pendant ce temps, où est le débat, où sont les projets et les propositions ? Nul ne le sait. Ce que je sais c'est que, contrairement au regretté Marcel Rudloff (paix à son âme), l'équipe sortante a un bilan exceptionnel et on ne me fera pas croire qu'une élection ne se joue pas (aussi) sur un bilan !
Fabienne Keller, centriste? Selon quelle définition exactement j'ai du mal à suivre? ...
Très belle initiative que de vouloir créer une liste d'union, à l'heure où l'on se plaint des infidélités et de la tendance de chacun à préférer le zapping à l'engagement durable...
Mais l'observatrice que je m'efforce d'être s'étonne du retour des "unions arrangées" : au nom de comparaisons avec notre voisine l'Allemagne, vous politisez singulièrement le choix de Fabienne Keller, tout en rappelant que les enjeux municipaux sont purement locaux et non partisans... j'ai encore du mal à suivre. Donc une union avec "le centre" pour battre le PS? Mais un centre qui se réclame de quel parti? Le MoDem prône l'indépendance, donc l'autonomie de ses listes. Et représente aujourd'hui le centre, puisque littéralement, il n'est ni à gauche, ni à droite.
Au nom de vos ambitions et d'une image conforme "à la tradition", vous souhaitez organiser une "union arrangée", entre le fiancé, représenté par l'UMP strasbourgeois, en mal de représentation crédible en société, et la fiancée, "le Centrisme" tout jeune et plein d'idéaux...
Mais la jeune fiancée, si elle accepte, renie sa famille! Elle est un peu mal arrangée cette union... Elle a pu fonctionner auparavant, mais elle a créé quelques reniements au sein du centrisme.
Le MoDem, à la différence de Cécilia, n'a pas choisi d'accompagner son ex époux jusqu'aux élections...
Le -vrai- centrisme ne s'unira que sur la base du libre consentement mutuel, ou restera célibataire, mais on remarque que les courtisans ne manquent pas!
Au secours ! n'y aurait'il par quelqu'un pour venir en aide à cette pauvre nelly, qui n'en peut plus mais, et qui n'arrive pas à suivre ! Cela nous épargnerait la lecture fastidieuse de toutes ses interventions et plus particulièrement sur le Blog des DNA.
Merci d'avance au sauveur de cette pauvre nelly.
Ce qui nous échappe dans cette affaire d'ouverture, c'est que les seuls à la prôner sont les gens autrefois étiquettés à droite. Il faut bien dire "autrefois" puisque visiblement cette étiquette est horrible. C'est pourtant celle qui avait été utilisée par Nicolas Sarkozy avant sa campagne présidentielle et pendant. Ce n'est qu'après que cette "lumineuse" idée d'ouverture est sortie de son chapeau et elle reste ridicule car faite de reniements. Reniements des gens de gauche courant au guichet élyséen pour obtenir quelques occupations officielles ; mais aussi reniement des gens de l'UMP obligés d'avaler des couleuvres, eux qui ont fait campagne pour une UMP à droite et qui n'obtiennent rien en retour, si ce n'est la honte de voir de pauvres pantins comme Fadela Amara s'agiter sur leur case dévolue, celle de la gaucho de service. Ainsi donc à Strasbourg, il est désormais clair que l'alliance UMP-UDF repartira avec une dose non connue pour l'heure de personnalités classées à gauche, au dam de beaucoup de gens de droite, UMP ou non, qui sont donc contraints de voter pour cet alliance ou porter leurs suffrages ailleurs, sur une vraie liste de droite.
Reste une question : pourquoi les socialistes sont les seuls à ne pas prôner une ouverture vers le camp opposé ? Tout simplement parce qu'ils savent que le mélange de l'eau et du feu est impossible et que eux gardent une partie de leur idéologie qui n'est pas soluble dans les tactiques politiques.
Dans ce modem je reconnais rien du centrisme alsacien ! Ils sont prêts à se tirer dessus : c'est plus le milieu que le centre !
Pour l'ouvrir il faut avoir droit à la parole. Mais quelles sont ces personnalités qui vont rejoindre les différentes listes, qui vont pouvoir apporter une sensibilité différente qui va élever le niveau parfois trés bas, n'est ce pas Monsieur Bretz. La question reste pour l instant sans réponse.
J'espère qu'elles ne sortiront pas de ce modem qui ne fait que rassembler les professionnels de la politique, à l'égo sur dimensionné, Cutajar, Petitdemange, Hug-Kalinkova voire Jurdant Pfeiffer... Ces personnes à l'ambition démesurée qui croit à leur destin comme François Bayrou, mais dont l'apport est bien mince, peu d'idée, parfois pas d'idées... Strasbourg mérite une équipe diverse suceptible de conduire la capitale de l'Europe à l'être réellement dans les faits.
M Grossmann, il y a un dysfonctionnement sur le blog, les commentaires concernant cet articles ne sont pas tous visibles.
Merci
Etant un vieux centriste strasbourgeois (le MRP c'était autre chose que le modem), je pense que vous êtes Monsieur Grossmann, en tant qu'ancien bras droit de Pierre Pflimlin le seul à savoir encore ce que c'est le centrisme en Alsace. J'ai honte pour tous ceux qui ignorent notre histoire et dont le comportement est une injure à la mémoire de Pierre Pflimlin (je doute d'ailleurs que le président Pflimlin aurait cautionné ce rapprochement du centre et des socialistes).
Les années 80 furent celles de divisions fantastiquement haineuses du RPR 67, lequel acquit un solide renom rue de Lille, pour cette raison précisément. Il est probable qu'une autre fédération bas-rhinoise, celle du MoDem, acquière une notoriété comparable à Paris.
Le parallèle est toutefois injuste pour feu le RPR 67. En effet, les personnalités en concurrence étaient d'une toute autre épaisseur : le maître de ces lieux, que l'on ne cherchera pas à flatter, André Bord avec son aura ex-ministérielle et ex-résistante, Robert Bailliard l'indéboulonnable premier adjoint mi-Fouché mi-Talleyrand. Aujourd'hui, le MoDem voit s'affronter des ectoplasmes qui n'ont d'existence que médiatique - et manquent par conséquent d'originalité comme de profondeur. A part peut-être Chantal Cutajar, indubitablement créative dans ses méthodes de notation à la Fac de Droit. Lire les proses respectives des trois intéressés est une épreuve sans aucun espoir de gratification.
En tout cas, Monsieur Grossmann, merci d'avoir évoqué, fut-ce passagèrement, la mémoire de Robert Bailliard . Celui-ci, s'il ne fut jamais précisément populaire (parmi ses surnoms, je me souviens de "Méphisto" - à cause de ses sourcils, pas à cause de ses chaussures - "le Feldwebel" - entendu chez les fidèles d'André Bord - ou encore "Monsieur cinq pour cent" - pour des raisons que je veux ignorer) n'en fut pas moins une pièce maîtresse de l'histoire récente et du développement de Strasbourg et de la CUS.
Puisque j'en suis aux souvenirs émus, vous souviendriez-vous, Monsieur Grossmann, du nom de l'adorable, boulotte et pour tout dire folklorique secrétaire particulière de Roby Bailliard au Centre administratif? Et savez-vous si elle est toujours de ce monde? Elle n'était déjà plus une perdrix de l'année à la mort de Rb en 1984, je me souviens d'ailleurs qu'elle ne visait plus très juste quand elle passait son rouge à lèvres ;-)
Une grande partie de votre réussite en 2002 dépendait de cette union et honnêtement vous n'avez pas attendu le Président pour le faire...Donc c'est une logique que vous continuez et que vous pousserez sans doute un peu plus avant...Tant mieux, que ceux qui se désolidarisent se ravisent, si défaite il y a elle sera mise entièrement à leur crédit et non sur un bilan plus que positif! Le modem se discrédite depuis sa création, malheureusement pour ceux qui sont restés fidèles à leurs élus de tête! Car après tout, que serait le modem sans l'aura de l'UMP, pas grand chose à part un parti d'indécis et de chipotteurs....Courage amis du modem, rentrez dans le rang. Une élection est une bataille pas une discussion de PMU!
Bravo pour votre position contre la nationalisation des élections municipales et de ne pas recourir à des orateurs nationaux et parisiens.
Aprés 6 ans de calvaire que nous avons subi avec vous.
Je vous souhaite un adieu définitive, et que les strasbourgeois voteront pour votre départ du 9ém a la retraite au sud de la robertsau et votre ami mére qui rejoint son foyer.