Tout méritait d'être retenu dans cette soirée exceptionnelle au cours de laquelle Bernard Pivot a commenté ses plus célèbres émissions "apostrophe"...d'il ya trente ans.

On a revu sur grand écran quelques monstres sacrés des lettres: Etiemble, Simenon, Jouhandeau, Nabokov, Cohen, Marguerite Duras.

Chacune de ces séquences était à la fois émouvante, dense, saisissante. Bernard Pivot avec la même verve que jadis racontait et révélait des anecdotes inédites que ses contacts privilégiés avec les écrivains lui proposaient.

La littérature, (je me surprends à écrire cette évidente banalité) était au coeur de tous ses dialogues.

Je retiendrai pour ma part cette belle phrase lancée par Bernard Pivot avec la passion qu'on lui connait : " La bibliothèque idéale que l'on recherche pour soi et que l'on rêve, n'est jamais la même. Elle est différente lorsqu'on a 20 ans, quarante ans, soixante ans. Il n'y a pas de bibliothèque idéale figée. Elle évolue, elle est vivante. Eh oui, il faut lire..."