Fabienne Keller et moi nous poursuivons notre travail au service de Strasbourg et des strasbourgeois. C’était dimanche dernier la promotion du vélo, l’amitié franco-allemande avec le Rheinfest, la fête de la culture avec le village culturel et aussi la dernière journée de la grande manifestation économique régionale, la foire européenne.

Hier nous avons assisté avec joie aux essais des fontaines de la nouvelle place Kléber. « Enfin une place digne de Strasbourg, comme Lyon, Bordeaux ou Toulouse » me glissa un passant visiblement heureux.

Aujourd’hui nous célébrons deux éminents résistants qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la liberté. Jean-Pierre Lévy et « le saint » rescapé des camps de la mort, Edmond Michelet.

Ce soir nous ouvrons la seconde édition de la bibliothèque idéale exceptionnelle fête du livre et des écrivains.

Entreces grands moments nous travaillons avec les bibliothécaires de la ville et de la CUS, nous développons notre politique d’écomobilité.

Nous faisons avancer le calendrier de l’achèvement des travaux de la médiathèque André Malraux, de la place Kléber, de l’Aubette la finition de la verrière et le pôle mutimodal.

Nous nous préoccupons de l’aéroport et nous nous réjouissons de notre politique des musées : « ça décoiffe » nombreux sont ceux qui les ont redécouverts, le musée alsacien avec ses cent ans, le musée historique que l’on a été incapable de rendre aux strasbourgeois pendant vingt ans.

Nous offrons à tous les amoureux de l’illustration le musée Tomi Ungerer inauguré dans quelques semaines, promis depuis vingt cinq ans réalisé aujourd’hui…

 

Non, je ne fais pas le bilan. Il est bien plus important que cela. Je me laisse juste aller ’à quelques réflexions sur notre travail, notre engagement, notre action de ces quelques journées de septembre.

Journées de septembre qui voient soudain éclater de petits pétards nauséabonds comme ces bombes en papier remplies d’eaux de vaisselle que des collégiens désœuvrés se balancent avec des airs de rangers, dans la vacuité de leur journées désertées par le sens.

« Je quitte ce groupe qui n’a pas su utiliser mes éblouissantes qualités. Il est vrai que j’ai mis tout mon talent à les dissimuler pendant six ans… »

« Je quitte le PS qui ne m’a pas compris, qui ne voudrait plus de moi en tout état de cause et qui va perdre quoi qu’il arrive. »

« Je parle au dictaphone pour faire don de ma psychanalyse au peuple de France. Mais…je les hais, je les hais, je les hais »

 

ETC…ETC…ça risque de n’être pas fini…ça joue à saute mouton…ça façonne des coquetels complètement explosifs, prêts à éclater aux figures des figurants

Kriegspiel d’histrions en quête de gloire et de public. Succédanés de Tartarins-Tartarines et de Sancho-Sanchettes…

Tout ça sur les écrans évanescents de la blogouille en ébulition.

 

Je me remets au travail…ce soir Bibliothèque idéale !