C’est une lutte sans merci pour les valeurs du sport, pour les valeurs de la santé.

Comment ne pas exprimer toute notre admiration à ces chevaliers du sport propre que sont les patrons d’ASO et du tour ?

Chapeau messieurs !

Alors il y a des vaincus et des victimes, tricheurs impénitents et, au fond, tristes sires de l’imbécilité. Ils n’y croyaient peut-être pas, à la volonté de nettoyer, blanchir et réintroduire l’élémentaire morale du sport de la part des français qui organisent la grande boucle.

Leur comportement, toutes proportions gardées ressemble à celui de ces inconscients qui se beurrent toute la nuit du samedi dans une boite et qui au petit matin conduisent, ivres, leur véhicule rempli de copains et de copines, à cent quatre vingt à l’heure sur des routes bordées d’arbres…Le gendarme et l’alcotest sont alors la plus douce des sanctions ; souvent c’est la mort contre un pylône ou une autre voiture.

 

Tricheurs de tous les pays, de toutes les disciplines vous perdrez la guerre que vous initiez !

 

Mais alors comment comprendre ces éditorialistes, ces rédac chefs qui titrent sur la mort du tour ? Expriment-ils leur vœu secret ? Relayent-ils le complot auquel on ne veut croire et qui pourrait être fomenté par quelque ennemi de l’ombre pour détruire le tour de France ?

On pourrait, n’est ce pas, faire de la parano dans cette affaire Rasmusen que d’aucuns, avertis de ses forfaits, ont néanmoins laissé prendre le départ…pour être une sorte de bombe à retardement anti tour.

Au nom de l’amour que nous portons au Tour de France, depuis des décennies pour certains, nous demandons à ASO et à Christian Prudhomme de considérer que l’immense majorité des supporters et spectateurs est derrière eux ; que non seulement ils n’ont pas perdu de batailles, ils sont au contraire en train de les gagner ; et donc forcément ils gagneront la guerre. Ils la gagneront aussi pour ces dizaines de coureurs qui sont sains et propres par rapport à la drogue.

 

Ce n’est qu’un début, continuez le combat…C’est bien la première fois que j’écris et prononce ce slogan de mai 68 avec jubilation tant il me semble adapté !

Nous voulons la pérennité du tour.

Donc...

Vive le tour 2008, vive 2009…vive celui, pour nos petits enfant, de 2099 !