Un âge nouveau vient de s’ouvrir dans la vie politique de la France.

Cette élection présidentielle marque la véritable entrée de notre pays dans le vingt et unième siècle, avec sept ans de retard sur le calendrier, tout comme le vingtième siècle prit du temps lui aussi. Ce fut pour entrer dans la terreur et l’épouvante de la plus meurtrière de toutes les guerres, en 1914.

2007 marque l'espoir de la réconciliation avec la modernité qu’engendrera l’indispensable rupture.

Rupture avec le laxisme qui a creusé tant de distance avec le respect des lois de la République et l'ordre républicain.

Rupture avec le brouillage des « lignes » qu’il est indispensable de  "bouger" pour les remettre à leurs places...afin de discerner à nouveau le bien du mal, le permis du défendu, les droits des devoirs !

Rupture aussi avec l’illusion généralisée des facilités qui a fait s’évanouir toute notion d’effort, toute idée d’exigence. Or l'effort est la seule voie vers les résultats attendus et vers les satisfactions.

Il ne peut y avoir de bonheur que celui que l’on conquiert à la sueur de son cœur et de son front

Ce n’est pas un ministère, fut-il du temps libre, ni l’octroi d’heures non travaillées qui génèrent le bonheur. Celui-ci ne s'attribue pas par décrets, ni par 49/3 !

L’âge nouveau qui s’ouvre ne peut offrir que des efforts et, peut-être, des déplaisirs.

L’étape sera longue, difficile et de nombreux cols seront à franchir.

Mais au bout de l’effort la flamme de l’arrivée et une victoire collective.

 

Madame Royal pourrait s’associer par une attitude de grande dignité à l’entreprise de redressement.

 

La folle inquiétude de voir les partis d’opposition et certains syndicats ne pas s’émanciper de leurs dogmes, ne pas regarder les réalités en face, renouer avec leurs comportements mécaniquement négatifs n'est pas complètement absente.

Une nouvelle méthode de dialogue et de fermeté devrait permettre de responsabiliser, en les intégrant mieux dans notre tissus social, tous ceux qui depuis si longtemps se sentent exclus ?

C’est bien le problème de l’emploi, du plein emploi, qui est central…

 

Que de défis à relever! Mais la politique de l’autruche est définitivement exclue, ce n'est pas le style du nouveau président de la République.

Il est indispensable d'aborder de front les problèmes difficiles de notre société, de les analyser sans artifice, de les prendre à bras le corps. Nicolas Sarkozy le fera! 

Il n’est pas un citoyen français qui n’attende cette fois ci des réponses claires et des solutions réelles.