Il s’agit en réalité d’un microcosme où une minorité d’activistes, au demeurant assez puissant  pour « tenir » la plupart des salles de rédaction, créé sa pensée, la seule exprimable et dicible.

Cette minorité est dogmatiquement, fanatiquement de gauche sous des dehors lisses, froids, imperturbables.

Elle trace la ligne de la pensée qui est autorisée à se développer en France.

Elle se veut « morale » elle dit le bien et le mal comme la justice dit le droit. Elle est infaillible à la manière du pape à Rome.

Ainsi, Sarkozy parle de la nation, la camarilla se déchaine et le qualifie de nationaliste, « pire que Le Pen » fut un des titres de Libé.

Sarkozy parle du peuple, il est populiste.

Il parle de la nécessité de maîtriser ’immigration il est raciste.

Il traite les voyous de racaille, et l’on dit qu’il insulte les banlieues tout entières. L’amalgame est fabriqué et lancé : Sarkozy traite tous les habitants des banlieues de racaille.

Il exprime avec passion son amour pour la France, il affirme avec conviction ses projets, il devient dangereux.

Bref depuis quelques décennies, sans doute le triomphe des casseurs de mai 68, cette ligne morale, tracée par des imposteurs a gagné, par une sorte de réelle terreur intellectuelle, tous les milieux dirigeants.

La hantise qui les obsède c’est : que va titrer Libé ? Que va écrire le Monde, que va-t-on dire sur France Cul…

Et de démission en démission c’est le Front National qui a capté le mécontentement de la France d’en bas. La colère du peuple devant la démission de ses dirigeants et ses élites de circonstance s’est traduite par des votes massifs en faveur des extrêmes ou par des abstentions trop importantes.

E G Sledziewki démontre de manière claire comment on a pu en arriver là.

Elle indique aussi que c’est le peuple qui a libéré la pensée politique en adhérant à l’expression courageuse de Nicolas Sarkozy

Une nouvelle ère commence. Elle est pleine d’espoir mais les féticheurs de la bienpensance ne renonceront à rien de ce qui constitue leur fond de commerce. Ils trufferont d’obstacles et de fourberies la voie de la rupture..

C’est au peuple émancipé par l’élection présidentielle qu’il appartiendra d’être vigilant et inflexible dans sa volonté de renouveau.