Dans sa "lettre d'A.R.G.O.S. Action pour le Renouveau du Gaullisme. La voix du gaullisme social"  Jean Charbonnel et ses amis livrent avec une belle régularité et une permanence qui méritent d'être saluées, leurs analyses sur la situation de la France. Ils le font, et c'est un bonheur, avec les plus pertinentes références à des textes fondateurs du Gaullisme. Très régulièrement des pages du général de Gaulle viennent illustrer les thèses évoquées dans "La Lettre" et qui éclairent l'actualité.

L'éditorial du Numéro de Mars Avril expose leur choix, eux qui sont en quelque sorte des gardien du temple mais avec toutes les lettres de noblesse et la crédibilté les y autorisant, choisissent clairement Nicolas Sarkozy.

Du moins "une majorité d'entre eux...Il nous semble le plus proche de nos préoccupations fondamentales, que ne peuvent satisfaire ni les approximations et contradictions dede la campagne socialiste, ni la volonté évidente d'instaurer le fédéralisme européen et une VIième Républqiue qui provoquerait en réalité, faute d'une véritable majorité, le retour aux combinaisons des régimes du passé et à la toute puissance des partis. C'est la voie du soutien à M.Sarkozy que pour ma part je souhaite emprunter..." écrit Jean Charbonnel www.http://gaullismesocial.free.fr

Bien des souvenirs me lient à Jean Charbonnel. A peine arrivé à Paris, j'avais 23 ans, il me fit rencontrer à l'occasion d'un déjeuner, Edmond Michelet si belle et si éminente figure du gaullime chrétien, déporté, résistant, homme de culture, il en fut le ministre...écrivain aussi dont les textes d'une grande profondeur évoquent l'engagement dans sa plus haute signification. J'ai été marqué par la qualité de cet homme dont toute la pensée était inspirée par la volonté de servir, d'être proche des plus humbles et de rester avant tout un intellectuel social, intègre et honnête.

Jean Charbonnel, brillant normalien, gaulliste engagé, fut minsitre du général et, par sa sensibilité de gauche, très proche de l'UJP qu'il soutint de manière forte lors de certaines tentatives de destabilisations venues d'ailleurs est lui aussi un grand intelectuel gaulliste.

Jean Charbonnel avait, tôt, rompu avec la Chiraquie et j'avais tous les jours des raisons de le comprendre.

Le temps de renouer avec les plus belles pratiques du gaullisme social s'offrent à nous, en toute liberté. Je lirais toujours, quant à moi, la lettre du gaullisme social et je guette leurs belles propositions.

C'est bien avec Nicolas que beaucoup de cela devient possible.

 

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