Le seul grand message de cette émission de télévision sur trois chaînes est qu’il ne brigue plus les suffrages des français.

Donc une page se tourne ce dont personne ne doutait en réalité.

Le plus difficile pour un personnage politique est de gérer le moins mal possible sa sortie. La réussir est un enjeu important. Celle là n’appelle pas de critiques particulière.

Je ne souhaite pas commenter d’avantage ce moment de télévision.

J’aurais toutefois l’occasion de m’exprimer ici, après l’élection présidentielle, sur la chiraquie et ce que l’on peut en penser.

En songeant à l’avenir immédiat je forme le vœu ardent que les français ne se trompent pas dans leur choix.

Tout est tellement volatile aujourd’hui.

Ségolène était adulée des sondages il y a deux mois, aujourd’hui elle peine et semble sombrer. Qu’en sera-t-il dans six semaines ?

Bayrou ne dépassait guère les 8% et le voila à presque 24%. Que penser de telles variations ?

Qui aurait pensé que Jospin ne serait pas au second tour en 2002 et combien d’électeurs de gauche se sont mordus les doigts de n’avoir pas voté utile à l’époque. Or c’est l’affaire d’un moment, quelques jours, quelques semaines et on en prend pour cinq ans !

Quelle est donc la culture politique des français aujourd’hui ? Celle qui procède de la formation sur le tas, par émissions de télé interposées ? 

 

Seul Nicolas Sarkozy fait la course en tête depuis le début de cette campagne, lui seul semble en mesure de l’emporter et donc de diriger la France demain.

Je souhaite ardemment que le vote en faveur d’un président de la République ne soit pas le résultat d’un caprice momentané. Je suis pour ma part persuadé pour de multiples raisons que Nicolas Sarkozy est l’homme qu’il faut à la France aujourd’hui.