Très grand succés de Nicolas Sarkozy à Strasbourg, plus de 7000 spectateurs...
Par Robert Grossmann le lundi, 26 février 2007, 21:01 - Europe - Lien permanent
La réunion publique de Nicolas Sarkozy fut un immense succés. Je n'ai jamais vécu à Strasbourg une réunion publique, comme cela peut-être le cas à Nice, Bordeaux, Nantes, Lille voire même Lyon, regroupant plus de 3 à 4000 personens. La seule, 3500 au Wacken, fut organisée autour de Jacques Chirac dans les années 1970. Or voici que Nicolas Sarkozy attire 7000 et sans doute, si la salle n'avait pas été limitée, 8 ou 9000 personnes.
C'est un signe! Je regrette pour tous ceux qui n'ont pu rentrer dans la salle et je leur demande toute notre indulgence. C'est l'état major parisien qui a tout organisé. Nous ferons entendre notre voix à ce sujet.
Mais ce qui compte c'est la grande qualité du discours de Nicolas Sarkozy! Voila en effet une vision courageuse et claire de l'Europe. Il faut le lire après l'avoir entendu tellement il est dense.
J'en ai aimé les raisonnements et surtout la volonté réaliste de relancer le processus. La nécessité de définir des frontières à l'Europe me semble tout aussi importante. Enfin j'ai aimé le raisonnement si juste consistant à affirmer clairement que ce n'est pas le non au référendum qui est la cause d'un désamour avec l'Europe mais les faiblesses de l'Europe qui sont à l'origine du "Non". D'ailleurs si l'Allemagne avait optée pour un référendum la réponse eut été sans nul doute la même que celle des Pays Bas ou de la France.
Relançons donc l'idée européenne dans le sillage de ce que nous a livré N.S.
Quant à Nicolas, il faudra que je lui rappelle tout ce que signifie Strasbourg dont il a parlé avec beaucoup de lyrisme et d'émotion...mais qui doit être mieux défendue dans son statut de capitale européenne!
Commentaires
Oui, étonnante et sidérante lucidité sur tout ce qu'il est impératif de faire.
Une révélation, tout à fait comme saint Paul sur le chemin de Damas,
Une clairvoyance fulgurante qui explique les nombreuses années passées à n'en rien faire ni même suggérer de faire, voire de faire le contraire, depuis ses postes de gouvernement....
Un discours à conserver en archive pour le jeu des 150 erreurs dans quatre ans.
"C'est l'état major parisien qui a tout organisé" : vous voyez que la régionalisation à du bon ! Si le candidat fut bon, son discours comportait des couacs délicats concernant l'Alsace et ses choix.
La campagne avance, mais la partie n'est pas jouée du tout. Quant à la défense de Strasbourg, capitale européenne, plus que de paroles et d'engagements, c'est d'actes que nous aurions eu besoin ( d'engagement de l'état, à des meilleurs tarifs de tgv) !
Le Strasbourg-Paris pourrait être, par rapport au kilomètre parcouru, le tgv le plus cher de France, alors qu'il fut celui le plus financéc par les collectivités locales.
A quand le commencement de la seconde phase de la LGV ? Pourquoi pas le déplacement du Ministère des Affaires Européennes à Strasbourg ?
On me dira, après le second tour de présidentielles, puis apres celui des législatives, puis après ..... Le temps, lui n'attend pas !
Un très grand moment, à coup sûr.
Cependant, je regrette, comme beaucoup d'Alsaciens, que Nicolas Sarkozy n'ait pas envoyé paître toutes les personnes qui voudraient retirer le statut de capitale européenne à Strasbourg.
Je n'ai pas eu la chance de pouvoir entrer dans le hall mais tant pis puisque c'était le staff parisien qui décidait, j'aurais j'espére l'occasion de le voir lors d'une de ses visites présidentielles dans quelques mois. Par contre en lisant son discours j'ai été décue car le candidat UMP n'a pas été assez incisif sur le statut de Strasbourg capitale européenne. J'aurais aimé qu'il prenne plus position pour notre ville, qu'il dise clairement ce qu'il entreprendrait concrétement pour conserver notre statut de capitale europénne (amélioration des conditions d'accés à Strasbourg par voie aérienne par exemple). Sinon pour le reste du discours rien à redire !
J'entends souvent mes jeunes homologues Européens (au sein du YEPP - jeunes du PPE) remettrent en cause le statut de Capitale à Strasbourg. Ils considèrent que ce Parlement relève de la "gabegie", déplorent un manque d'efficacité ou pire, considèrent que son maintient tient au fait que "la France s'y accroche", envers et contre tous.
C'est une erreur fondamentale que de n'apprécier la situation géographique d'un siège qu'à la lumière de son coût financier. Pour vous paraphraser, Robert Grossmann, je dirai que certes l'Europe du sens coûte chère, mais l'Europe du non-sens nous coûtera encore plus chère.
En effet, le fossé entre les institutions européennes et les citoyens tient aussi au fait que l'Union que nous sommes entrain de construire manque de symboles fédérateurs, d'idéaux, bref de sens. La Paix est le sens de notre Union. Pour beaucoup de Pays dans le monde, la réconciliation Franco-Allemande puis la construction européenne tient lieu de véritable "Rêve Européen" (cf l'ouvrage de Jeremy Rifkin). Oublier Strasbourg c'est oublier l'histoire de l'Europe, en ce qu'elle a de plus tragique mais aussi de plus courageuse.
Le lien avec le discours est donc le suivant: l'Europe ne fonctionne pas rationellement mais en terme de "leadership". Afin de définitivement assoir la légitimité du Parlement à Strasbourg, il nous faut un leadership Français. Je pose donc la question: qui peut imaginer qu'un Bayrou ou qu'une Royal puissent s'imposer face à des personalités comme Zapatero, Merkel ou encore Blair (et bientôt Gordon Brown)?
La volonté c'est bien. Les capacités c'est mieux. A mon sens, Nicolas Sarkozy est le seul qui peut relever ce défi.
Cher Blogmaster,
Vous oubliez de dire que lancien président de lUJP avait réuni plus de 10 000 personnes à Strasbourg !
Pour ce meeting, comme je lai déjà indiqué sur mon blog, jai réussi à pénétrer dans cette salle au culot en négociant à lentrée avec un agent de sécurité. Je nai pas regretté dêtre venu même si nous nous sommes plutôt retrouvés serrés au fond du Hall 20 mais au moins nous étions à lintérieur !
Au risque de me faire encore des amis je regrette votre formule « cest létat major Parisien qui a tout organisé » Elle me rappelle cette formule utilisée au niveau national lorsquil y a une difficulté qui apparaît, « cest la faute de lEurope ». Sur la durée, elle a générée un rejet que nous avons pu mesurer en mars 2006.
Bien évidemment je ne vous jette pas la pierre mais permettez-moi de croire que létat major local a tout de même une part de responsabilité. Ne transmet-il pas à Paris ses estimations pour la fréquentation ?
Ceci dit, il vaut mieux avoir une salle comble comme nous lavons connu plutôt quune cabine téléphonique déserte.
Le statut de Strasbourg, Capitale de lEurope, na pas été confirmé. Comme vous et vos nombreux intervenants je le regrette. Cette question demandera un loobing intense auprès du prochain Président de la République.
Pour la Présidentielle, je constate que Nicolas Sarkozy, qui été pourtant accusé dêtre le préféré des médias, viens une nouvelle fois de faire lobjet dune attaque inadmissible. Il est utile de rappeler quen 2002 ces pratiques navaient pas empêché Jacques Chirac dêtre au second tour
Johnny, il est indéniable que Nicolas Sarkozy est le "préféré des médias". Il n'y a qu'à voir ses relations pour s'en rendre compte : Serge Dassault, Arnauld Lagardère et Bernard Arnault, qui, je vous le rappelle en passant, est le parrain d'un de ses fils. La plupart des médias roule pour Nicolas Sarkozy, c'est indéniable. Et que dire de la partialité de monsieur Elkabbach, si ce n'est que c'est inacceptable ?
Certains médias résistent encore et toujours et le Canard en fait naturellement partie. Une fois n'est pas coutume il a révélé une pratique douteuse d'un homme politique. Cet homme politique s'est toujours targué de ne pas avoir de casseroles et bien désormais il y lieu de s'interroger (je n'ai pas dit une condamnation judiciaire mais "casseroles").
Vous parlez d'une attaque inadmissible ? Si ce que cet hebdomadaire a écrit est vrai, c'est cette histoire qui est inadmissible. Si de telles pratiques existent, alors pourquoi ne pas les révéler aux électeurs ? Certains titres de presse (enfin pas beaucoup) ont encore le courage de profiter de la liberté de la presse pour mener des enquêtes sur les hommes politiques, qu'ils soient de droite et de gauche, malgré les multiples pressions. Ce qui est inadmissible, c'est qu'un maire aurait pu profiter de son statut pour acheter un appartement moins cher qu'il ne vaut effectivement.
Ensuite, j'ai entendu Sarkozy démentir ce que le Canard a rapporté. Mais ce que je ne comprends pas, c'est que monsieur Sarkozy n'a pas porté plainte contre diffamation ! Cherchez l'erreur ! De deux choses l'une : ou bien cette histoire est montée de toute pièce et alors on dément ET on dépose plainte pour diffamation ou bien elle et vraie et alors Sarkozy a des choses à se reprocher.
Enfin, vous avez l'air de dire que Sarkozy est une pauvre petite victime de certains médias français. N'oubliez pas que le Canard rétablira bientôt l'égalité entre les deux principaux candidats puisqu'il a d'ores et déjà annoncé qu'il allait enquêter sur le patrimoine du couple Hollande-Royal et qu'il réservait un article à ce sujet pour la semaine prochaine. Vous voyez : tout le monde y passe et on ne peut pas accuser le Canard de favoritisme.
Jacques Chirac a peut-être été réélu en 2002 (dans les conditions que l'on sait) mais il est certain qu'il a également des choses à se reprocher. Pour l'instant la présomption d'innocence prévaut mais vous savez tout comme moi qu'il existe une certaine opacité sur les affaires de l'ex-RPR et de la Mairie de Paris. Quand un homme, fût-il président de la République, refuse d'être entendu par un juge, ce n'est pas anodin ni innocent. Si on n'a rien à se reprocher, alors pour quelle raison ne se rendrait-on pas chez un juge ?
Lambiance y était grandiose, jai pu pour ma part y faire une vidéo pleine dintensité car cette même intensité y était palpable Tant despoir, tant de jeunes et de moins jeunes unis dans un même mouvement pour le mouvement (dans les deux sens du terme ). Pour cela il fallait être là, et voir toutes les personnes se bousculer pour simplement le toucher, comme toucher un mythe, celui qui représente lavenir, lavenir de nos idées et de nos enfants. Jespère simplement quil reviendra nous voir dans dautres habits, celui dun président