Je suis les faits d’armes d’un comédien omni présent à la télé depuis que, du haut de la tribune du meeting de Villepinte, il a lancé sa charge contre Nicolas Sarkozy.

Philippe Torreton distille son venin à profusion à Canal+ et ailleurs.

Le voici en panne de verve : « Parlez moi de Sarkozy pour que je retrouve ma combativité» a-t-il à peu près dit récemment, suggérant qu’il ne se sent en forme que lorsqu’il peut agresser Sarkozy.

«  Je ne me déroberais pas si on me demande d’être ministre de la culture » a-t-il lancé généreusement en réponse à une question sur ses ambitions.

Voila pour quelques propos saisis au vol dans des émissions récentes.

Je lis maintenant noir sur blanc dans le Monde du 16 février, page 27, que lors d’une réunion à Aubervilliers, le 12 /2, où l’on parlait des difficultés des acteurs de la vie culturelle, monsieur Torreton a évoqué Nicolas Sarkozy en l’appelant « Narkozy »

Voilà qui est minable, petit, indigne. Quelle panne d'intelligence!

Si les arguments de Monsieur Torreton se limitent à de jeux de mots de primates sur les noms patronymiques, sans le moindre respect pour les personnes qui les portent, c’est digne de la cour de récré d’une école spécialisée. S’il n’a d’autres arguments que de méprisables attaques ad hominem, monsieur Torreton est un minable !

Pourtant mon ami Michel Deutsch qui le connait m’explique qu’il est sympa. Si c’était vrai il mettrait alors tout son talent à le dissimuler et à interpréter un mauvais rôle qui finira par lui nuire gravement et définitivement.

Voyons! Pour évoquer ses rejets de bile, dirions nous Monsieur Testropcon éructe ? Jamais nous n’utiliserions de tels arguments testropconniens, dignes d'un canne-niveau.

Pourtant chaque fois que nous le voyons à la télé jouer au PS, il a un visage fermé et furieux d’où transpire une sorte haine obsessionnelle de Nicolas Sarkozy. (rôle de composition où véritable nature profonde et inmaquillable, indissimulable ?)

Je n’ai pas eu l’heur d’entendre la moindre proposition constructive ou positive lors de ses interventions politiques.

Si haïr Sarkozy constitue son projet culturel, je le plains. Quelle régression, c’est du pur Stal !

De quoi faire peur. !

Que nous réserverait-il si par malheur il était en charge des affaires culturelles ? Une ligne politique dictée d’en haut ? Une police de la pensée culturelle? Des invectives, des excommunications, des condamnations ?

La culture doit être combat, certes, mais combat pour ...pour des idées, pour le progrès.

Même avec Ségolène la culture ne peut rimer avec haine.